Servir Froid de Joe Abercrombie

Présentation :

C'est le printemps en Styrie. Et avec le printemps, vient la guerre... Et la guerre peut-être un enfer, mais pour Monza Murcatto, Serpent de Talins, mercenaire célèbre et redoutée que ses victoires ont rendue très populaire, c'est aussi une bonne manière de se faire de l'argent. Toutefois cette notoriété n’est pas du goût de tous ses employeurs, notamment du Grand-Duc Orso qui entend balayer tous les obstacles dans sa lutte pour accéder au trône. Pour prix de ses services, Monza se voit trahie, jetée du haut d'une montagne et laissée pour morte… ou presque. Bien que son corps soit brisé, son esprit réclame vengeance. Quoi qu’il lui en coûte, sept hommes devront mourir ! Elle aura à ses côtés des alliés hors du commun : un ivrogne charismatique, un empoisonneur fourbe, un meurtrier obsédé par les nombres et un barbare désabusé. Leurs ennemis : plus de la moitié du peuple. Avec, à sa tête, les sept hommes qu’elle s’est jurée de tuer. C'est le printemps en Styrie. Et avec le printemps, vient la vengeance...

j'avais participer a un concours pour le gagner mais jai foirer la question subsidiaire de 500 point donc a pas eu^^. mais bon vue le prix ca fait trop mal au porte monnaie

Je te dirai si tu as manqué qqchose

J'avais très envie de le lire, j'attends ton avis avec impatience 

Je suis en cours de lecture et je voulais faire quelques recherches ... j'ai découvert que si vous appréciez ce tome il y a d'autres lectures à ajouter à votre liste ... à noter que sur les sites ce livre est décrit comme étant de la Dark Fantasy ... et la romance n'est pas au premier plan ... je le lis par petites bouchées ... je vais vous revenir avec un avis bientôt ... 
Donc voici les tomes qui ont un liens avec celui-ci : 

(source Wiki)
Série La Première Loi
Premier Sang,  The Blade Itself
Déraison et Sentiments, Before They Are Hanged 
Dernière Querelle,  Last Argument of Kings

Autres (relié au même monde mais indépendants)
Servir froid, Best Served Cold
The Heroes,  (non traduit)
Red Country, (non traduit)

 Je vous avoue que c'est assez sanguinaire jusqu'ici ...  
coeurs sensibles s'abstenir...

Juliska a écrit:
 Je vous avoue que c'est assez sanguinaire jusqu'ici ...  
coeurs sensibles s'abstenir...

 Je vais m'abstenir alors 

Je suis en train de le lire et j'adore ! C'est en effet assez sanguinaire (mais quand on aime la bit-lit, un peu de sang n'effraie pas le lecteur  ) ainsi que bourré d'humour (noir je vous l'accorde, mais à mes yeux c'est le meilleur et ici c'est bien assorti au roman). Bon, j'y retourne, c'est trop bon 

Ames sensibles s’abtenir ! Servir froid est un roman au ton résolument jubilatoire où l’auteur manie l’humour noir avec une rare virtuosité. Roman à la fois épique et tragique, récit d’une terrible vengeance, c’est un roman profondément dérangeant par sa noirceur que l’humour froid, certains parleront de cynisme, tempère.

J’avoue que j’ai adoré le début du roman quand vengeance rimait encore avec justice mais au fil des pages, les morts puis les tueries de plus en plus sanglantes s’accumulant une certaine nausée m’a envahie et j’ai vraiment eu hâte que le roman s’achève, hâte de savoir jusqu’où ce déferlement de violence, cette sauvagerie allait m’emporter. Pour comprendre l’ambiance du roman, une comparaison s’impose. Servir froid est au roman historique épique (si tant est que la catégorie existe), ce que le western spaghetti est au western classique. Disparus les héros propres sur eux, à la morale irréprochable façon Gary Cooper dans Le train sifflera trois fois, place aux héros affreux, sales et méchants des films de Sergio Leone. Ici, les fusils et colts sont remplacés par des rapières et des haches et les cache poussières par des capes, mais ce sont les mêmes passions, argent, sexe, vengeance, goût du pouvoir qui gouvernent les différents protagonistes. Dans une Styrie imaginaire ravagée par des guerres intestines qui n’est pas sans rappeler l’Italie de la Renaissance où les condottiere se taillaient des duchés à grands coups d’épée, cette histoire de vengeance trouve une toile de fond parfaite et les différents personnages donnent vie à une intrigue foisonnante et déconcertante. Retournements de situation et trahisons en cascades fleurissent à chaque chapitre et la loyauté, « connais pas, pouvez-vous épeler ? », est la grande absente du récit.

Servir froid est une grande claque que l’on se prend dans la figure. Les derniers chapitres sont particulièrement éprouvants et j’ai dû prendre un peu sur moi pour ne pas décrocher mais la récompense était au rendez-vous et le final à l’image du roman, cruel, amoral et somme toute logique réservait encore quelques surprises de taille le tout enrobé de cet humour noir qui n’aura jamais quitté le roman. Si des flots d’hémoglobine et le cynisme ne vous effraient pas, n’hésitez pas à plonger dans l’univers de de Joe Abercrombie. Pour ma part, j’y retournerai sans aucun doute...une fois mon souffle retrouvé.

Ma notation : 

serial reader a écrit:Ames sensibles s’abtenir ! Servir froid est un roman au ton résolument jubilatoire où l’auteur manie l’humour noir avec une rare virtuosité. Roman à la fois épique et tragique, récit d’une terrible vengeance, c’est un roman profondément dérangeant par sa noirceur que l’humour froid, certains parleront de cynisme, tempère.

J’avoue que j’ai adoré le début du roman quand vengeance rimait encore avec justice mais au fil des pages, les morts puis les tueries de plus en plus sanglantes s’accumulant une certaine nausée m’a envahie et j’ai vraiment eu hâte que le roman s’achève, hâte de savoir jusqu’où ce déferlement de violence, cette sauvagerie allait m’emporter. Pour comprendre l’ambiance du roman, une comparaison s’impose. Servir froid est au roman historique épique (si tant est que la catégorie existe), ce que le western spaghetti est au western classique. Disparus les héros propres sur eux, à la morale irréprochable façon Gary Cooper dans Le train sifflera trois fois, place aux héros affreux, sales et méchants des films de Sergio Leone. Ici, les fusils et colts sont remplacés par des rapières et des haches et les cache poussières par des capes, mais ce sont les mêmes passions, argent, sexe, vengeance, goût du pouvoir qui gouvernent les différents protagonistes. Dans une Styrie imaginaire ravagée par des guerres intestines qui n’est pas sans rappeler l’Italie de la Renaissance où les condottiere se taillaient des duchés à grands coups d’épée, cette histoire de vengeance trouve une toile de fond parfaite et les différents personnages donnent vie à une intrigue foisonnante et déconcertante. Retournements de situation et trahisons en cascades fleurissent à chaque chapitre et la loyauté, « connais pas, pouvez-vous épeler ? », est la grande absente du récit.

Servir froid est une grande claque que l’on se prend dans la figure. Les derniers chapitres sont particulièrement éprouvants et j’ai dû prendre un peu sur moi pour ne pas décrocher mais la récompense était au rendez-vous et le final à l’image du roman, cruel, amoral et somme toute logique réservait encore quelques surprises de taille le tout enrobé de cet humour noir qui n’aura jamais quitté le roman. Si des flots d’hémoglobine et le cynisme ne vous effraient pas, n’hésitez pas à plonger dans l’univers de de Joe Abercrombie. Pour ma part, j’y retournerai sans aucun doute...une fois mon souffle retrouvé.

Ma notation : 

Ma soeur l'a finalement pris en version collector l'année dernière et elle a beaucoup aimé.

Je dois avouer que je n'ai jamais terminée ce roman ... 

Juliska a écrit:Je dois avouer que je n'ai jamais terminée ce roman ... 

J'ai failli moi aussi au 3/4 du roman. Il y a quelques chapitres où ça devient tellement noir, tellement sanglant que j'ai été tentée. Mais je me suis accrochée et passé ce "point dur", on respire un peu mieux. C'est le genre de bouquin où on se demande si on aime  ou si on déteste et à la fin on se dit "whaoo  quel bouquin !", le genre de bouquin qui te sort du confort de tes lectures habituelles, le genre de bouquin qui te rappelle que lire est aussi un voyage à la découverte de terres nouvelles  Je lirai sans aucun doute des romans de cet auteur mais maintenant que je sais à quoi m'attendre, je vais m'accorder un peu de répit et replonger dans le ronron confortable de la romance. La routine a aussi son charme !

Dans ce cas j'essaierai peut-être à nouveau, mais je crois que je suis suis au point ou je dois relire Kushiel avant