Anamorphose - Invictus Tenebrae de Nathy

Présentation de l'éditeur

Que l’on soit vampire ou humain, le passé d’un être laisse des marques indélébiles.
Dante se souvenait de tout.

La violence de l’attaque de Lucrezia. La panique ressentie quand les canines avaient effleuré sa peau et déchiré sa gorge. La douleur épouvantable qui fut la sienne ; le feu parcourant ses veines tandis qu’elle s’abreuvait de son sang. Les soubresauts de son corps refusant la perte de son fluide vital. Son envie de crier, alors qu’aucun son ne pouvait franchir ses lèvres. Des larmes qui coulaient sur son visage pendant qu’elle se délectait de sa vie. Son rire dément, ses humiliations, ses tortures.
Esclave, tel était son nom.

Bien des siècles plus tard, une jeune humaine, Camille, aussi torturée que lui, croisera son chemin. Seront-ils capables d’échapper à leur obscur destin ?

Sortie en janvier 2012 aux éditions Rebelle

Ne pas absolument se fier à la couverture !!! C'est loin d'être aussi glauque que l'on pourrait le croire.

C'est une jolie histoire, avec 2 personnages tourmentés.
Histoire qui se passe à la fois dans le passé pour connaître l'histoire de Dante, et dans le présent pour la rencontre Dante/Camille.


C'est bien écrit, mais malheureusement allez savoir, je ne suis pas rentrée dans l'histoire, je n'ai érpouvé aucune empathie avec Dante et ses tourments ; et pourtant on n'est loin des gentils vampires romantiques !!!

D'après les avis que j'avais lu ça et là, je m'attendais à quelque chose de très sombre, de la violence... du coup en lisant, je me disais "c'est tout?".
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de Nathy mais d'un point de vue émotionnel, je suis restée totalement froide. Rien n'a réussit à m'atteindre, ni les personnages, ni leur souffrance, la mayonnaise n'a pas pris de ce coté là et en plus je ne sais pas pourquoi je n’arrêtais pas de faire le parallèle avec l'histoire de Acheron et de Zadiste, c'est peut-être pour cela qu'Anamorphose ne m'a pas touché.
Ceci dit j'ai bien aimé la première moitié du livre, je l'ai trouvé prenante et le fait que ce soit écrit à la première personne du singulier ne m'a pas dérangé (en général je n'aime pas). J'ai trouvé l'alternance des points de vue intéressante, le mélange présent/passé également. Mais passé la moitié du livre j'ai commencé à m'ennuyer par ce qu'à part leur états d'âme, il ne se passe pas grand chose et aussi trop de souffrance, tue la souffrance. Rien ne leur est épargné et du coup ça devient un peu lourd je trouve. J'ai eu aussi un peu de mal avec les réactions de Camille, et sa personnalité de façon générale.
Enfin de comte cette histoire m'a laissé l'impression de 2 êtres meurtris qui passent leur temps à revivre leurs souffrance, à pleurer un coup sur leur propre sort, un coup sur le sort de l'autre.