Loathe to love you de Ali Hazelwood

3 récits = Hazelwood puissance 3 !

Scientifiques un jour, scientifiques toujours; Mara, Sadie et Hannah partagent une solide amitié, même si la vie professionnelle les a séparées. Bien qu'elles aient chacune leur spécialité, aucune ne dira le contraire : en amour comme en science, les opposés s'attirent ! Que ce soit sous le même toit, dans un ascenseur ou quand il fait très froid, le mercure finit toujours par grimper !

J'avais lu ces trois nouvelles à l'époque où elles n'étaient pas encore regroupées dans un recueil et comme vous pourrez le voir, ce n'était pas foufou comme lecture ...  

Quand j'ai vu cette nouvelle blindée de tropes que j'aime beaucoup, je n'ai pas pu passer à côté, d'autant que j'avais adoré The Love Hypothesis.
Cette fois encore, j'ai passé un très bon moment en compagnie des personnages de Ali Hazelwood mais je constate que comme dans The love hypothesis, je ne peux pas ne pas faire un parallèle entre son héroïne et celles qu'on croise chez Penny Reid, à savoir cet archétype de nana intelligente et cérébrale (là c'est une ingénieure en sciences de l'environnement), pas vilaine, mais qui a des complexes. Elle est mignonne Mara, elle a une personnalité sympa, mais il y a des trucs qui ne collent pas, comme par exemple le fait qu'elle parle du climat et reproche à Liam de bosser pour l'ennemi, à savoir une compagnie pétrolière, alors même qu'elle n'arrête pas de remonter le chauffage pour qu'il fasse 25°c chez eux, j'ai trouvé que ce n'était pas très cohérent.

La construction du récit avec ce compte à rebours est un peu artificiel et n'apporte pas grand chose, mais disons que ça fait monter l'attente.
J'ai été séduite par tous ces petits moments de complicité qu'ils partagent peu à peu, c'est très mignon, et c'est le genre de choses que j'aime lire, c'est vraiment super doudou. C'est pourquoi la brutalité totale de la fin m'a complètement prise par surprise, d'autant que l'épilogue ne sert à rien du tout, et que beaucoup de choses restent en suspens.

Spoiler:

Donc une lecture bien mignonne oui, mais dont le potentiel n'est vraiment pas suffisamment exploité.

.5/5

2ème nouvelle que je lis d'Ali Hazelwood, et pour la 2ème fois, je ne suis pas convaincue, j'ai dû me forcer à la terminer. 2ème fois aussi que je me demande comment elle peut écrire un bouquin aussi génial que The love hypothesis et puis écrire ça derrière.

Je me suis ennuyée, j'ai détesté les flashbacks incessants qui viennent complètement casser le rythme du récit (un chapitre sur deux ici, pendant les 3 quarts de la nouvelle) et par-dessus tout, je déteste le trope du malentendu, et c'est tout ce qu'on trouve ici.

Je n'accroche non plus au cliché du mec fou amoureux au bout de 24h alors qu'il connaît à peine la nana ... Ni à cet archétype de l'héroïne qui digresse H24, ne fait que parler, parler dans le vide, encore et encore.
Je ne peux même pas dire que je suis déçue, car je n'en attendais rien, et je ne sais pas si je lirai la 3ème nouvelle ...

.5/5

***

Ma nouvelle préférée sur les trois que compte cette série !
Alors oui, on retrouve l'archétype habituels de ses protagonistes :
- un mec taiseux et froid en apparence qui brûûûûûle d'amour et de passion pour elle
- une nerd beaucoup trop bavarde et assez bornée

MAIS, allez savoir pourquoi, cette fois, Ali Hazelwood a réussi à m'embarquer dans son univers et son délire. Et c'est un sacré délire soit dit en passant, aussi bien si on place de point de vue de la galère monstrueusement terrifiante qui arrive à l'héroïne que de celui des extrémités auxquelles le héros en vient au sujet d'une certaine mission ... Donc ouais, on est dans un gros délire OTT de nerd de l'espace, mais c'est tellement assumé que ça passe (mais quand même, quand on y pense ...).

C'est une nouvelle bien équilibrée, que j'ai pris plaisir à lire, même s'il est vrai que je trouve jusqu'à présent tous ses livres se ressemblent et que le disque est un peu rayé (j'assume totalement cette référence de boomeuse des 80's ^^).

.75/5