Teaser Tuesday #70

L’Eric en ques­tion ve­nait net­toyer les fe­nêtres de Man­ning Aca­demy au prin­temps et à l’au­tomne, tous les ans. En cet après-midi de début avril, il fai­sait doux et il était torse nu, équipé d’un ato­mi­seur et d’une ra­clette. Il nous gra­ti­fia d’un sou­rire. (...) Eric, la per­fec­tion faite mâle, nous fit un clin d’œil, tout en fai­sant glis­ser sa ra­clette le long de la vitre avec la dé­con­trac­tion du type qui a conscience de sa beauté. A cha­cun de ses mou­ve­ments, les muscles de ses épaules et ses ab­do­mi­naux sol­li­ci­tés se contrac­taient. Le so­leil se re­flé­tait dans ses che­veux et l’au­réo­lait de lu­mière. Une vi­sion pa­ra­di­siaque !

Ca ne vous rappelle pas quelque chose .... 11h30 ????:

— Vous n’auriez pas vu mon chien ?
— Le bruit court que le lion l’a mangé, déclara Wick en se réfugiant imperceptiblement derrière l’épaule de Gabriel.
— Avec la peau ?
— Cela expliquerait l’état de santé déplorable du lion.
— Je n’ai pas vu votre chien, mon oncle, répondit Gabriel en se mordant les lèvres.
— Il a dévoré une assiette de pommes sauvages au vinaigre, déclara le prince Ferdinand d’un air désolé. Je l’ai mis au régime. Il ne mange que des aliments en saumure. Je suis persuadé que c’est bien meilleur pour sa digestion.
Les pommes au vinaigre n’avaient sans doute pas réussi au chien.
— Il s’est peut-être sauvé ? suggéra Gabriel en se dirigeant vers la grande arche qui menait à la cour intérieure du château. Il n’a peut-être pas apprécié vos innovations diététiques.
— Mon chien adore les pickles, décréta le prince Ferdinand. En particulier les tomates.
— La prochaine fois, essayez le hareng saur ! lança Gabriel avant de s’éloigner.

I kiss him everywhere. His cheeks. His chin. The tip of his nose and the space between his eyebrows. All across his forehead. Every inch of his face. Small, soft kisses that say so much more than I could ever could. I want him to know how I feel. I want him to know it the way only he can, the way he can sense the depth of my emotion behind my movements. I want him to know and never doubt.
And I want to take my time.

"Stay".
The word escape my lips even before I've had a chance to think it through. I'm not sure why I've said it. Maybe because it's late and I'm still shaking, and maybe having him close might scare my nightmares away. I'm not sure. But there is something about the darkness, the stillness of this hour, I think, that creates a language of its own. There's a strange king of freedom in the dark, a terrifying vulnerability we allow ourselves at exactly the wrong moment, tricked by the darkness into thinking it will keep ours secrets. We forget that blackness is not a blanket, we forget that the sun will soon rise. But in the moment, at least, we feel brave enough to say things we'd never say in the light.

“Reste”.
Le mot s’échappe de mes lèvres avant même que j’ai eu la chance d’y repenser. Je ne suis pas sûre de la raison pour laquelle j’ai dit cela. Peut-être parce qu’il est tard et que je continue à trembler, et que peut-être l’avoir près de moi pourrait faire fuir mes cauchemars. Je ne suis pas sûre. Mais il y a quelque chose à propos des ténèbres, de l’immobilité de ce moment, je pense, qui crée un langage qui lui est propre. Il y a une étrange sorte de liberté dans le noir, une terrifiante vulnérabilité que nous nous autorisons au mauvais moment, alors que nous pensons que les ténèbres garderont nos secrets. Nous oublions que l’obscurité n’est pas une couverture, nous oublions que le soleil se lèvera bientôt. Mais pendant ce moment-là, au moins, nous nous sentons assez courageux pour dire des choses que nous n’aurions jamais dites dans la lumière.

I punch him in the arm.
"Hey - be gentle with me !" He protests, rubbing at the sore spot. "I'm weaker than you !"
"You know, I can sort of control it now", I tel him, beaming. "I can moderate my strength levels."
"Good for you. I'll buy you a balloon the minute the world stop shitting on itself."
"Thank you," I say, pleased. "You're a good teacher."
"I'm good at everything," he points out.
"Humble, too."
"And really good looking."

Je lui donne un coup dans le bras.
« Hey, sois gentil avec moi ! » il proteste, frottant l’endroit douloureux. « Je suis plus faible que toi ! »
« Tu sais, je peux en quelque sorte contrôler mon pouvoir maintenant », lui dis-je, rayonnante. « Je peux modérer ma force. »
« Tant mieux pour toi. Je t’acheterai un ballon à la minute où le monde aura fini de se foutre en l’air. »
« Merci », dis-je, ravie. « Tu es un bon professeur. »
« Je suis bon dans tout » il fait remarquer.
« Et humble, aussi. »
« Et très beau. »