Teaser Tuesday #66

"In fact I was thinking about you".
Something shifted in Cai's chest, a relief and pleasure so pure it hurt. "Were you?"
"Yes. The moon casting her track across the sea like this... It seemed so strange to me that the waters divided us for so long, I had to come and look at them. Maybe there is an earthly bridge as well as the rainbow into Valhalla. Maybe the moon cretas it, and allows men's souls to know one another before they meet in the flesh. Even... Even if they never do."
[...] "Maybe", (Cai) said hoarsely. "I rejoiced that we did".
"As do. Even if I was trying to kill you at the time".

"En fait, j'étais en train de penser à toi".
Quelque chose remua dans la poitrine de Cai, un soulagement et un plaisir si purs que ça lui fit mal. "Vraiment?"
"Oui. La lune dessinant un chemin sur la mer comme cela .. Ça m'a paru si étrange que les eaux nous aient séparés pendant si longtemps, je me devais de venir et les regarder. Peut-être qu'il existe un pont comme un arc-en-ciel qui va jusqu'à Vahalla. Peut-être que la lune le crée, et permet aux âmes des hommes de se connaître avant de se rencontrer physiquement. Même si... Même si ils ne le font jamais."
[...] "Peut-être", dit Cai d'une voix grave. "Je suis heureux que nous l'ayions fait".
"Moi aussi. Même si j'essayais de te tuer à ce moment-là."

— Griffin, essaie pour une fois de mettre tes préoccupations de grand frère de côté. 
Comment puis-je envisager d'épouser un homme qui semble épouvanté à l'idée de m'embrasser ? 
— Comment sais-tu seulement qu'il songeait à t'embrasser ? Peut-être craignait-il que tu ne prennes froid ? Ou s'inquiétait-il pour ta réputation. 
— Parce que je lui ai demandé ! 
— Quoi ? De… 
— De m'embrasser, confirma Margaret. Et il a réagi comme si je lui avais demandé de lécher un calmar. Un calmar vivant. 
Griffin se demanda s'il pouvait provoquer en duel un homme pour n'avoir pas embrassé sa sœur.

Parmi les murmures de la nuit, Aria perçut des bruits de pas, faibles et lointains, qu'elle reconnut aussitôt.
Elle se mit à courir dans le noir, laissant ses oreilles la guider. Elle suivait le crissement des cailloux et des brindilles sous les pieds de celui qu'elle rejoignait, de plus en plus vif, de plus en plus sonore, à mesure que ses propres foulées s'allongeaient, passant de la marche à la course. Elle suivit les bruits de pas jusqu'à ce qu'elle n'entende plus que les battements de son coeur à lui, puis sa respiration et sa voix... qui lui disait à l'oreille, avec la même chaleur que le feu, les mots qu'elle souhaitait entendre.