Teaser Tuesday #59

Allez, hop, j'ouvre le bal ^^

La phrase en question : 

Le pistolet était, selon elle, plus efficace sans nécessiter le moindre entraînement de la part de son propriétaire – du moins, si l’on tirait à bout portant.

Extrait de "L'esclave et l'héritière" d'Anne Rossi, premier épisode des Enkoutan paru chez Harlequin HQN.




 Le 4e de couv' :

Ile de la Tortue, 1753
En montant à bord de l’Agoué, Zulie sent l’excitation la gagner. Si elle réussit à mener à bien l’expédition qu’elle s’apprête à conduire, destinée à mater une rébellion sur une île voisine, elle prouvera à ceux qui en doutaient qu’elle est bien la digne héritière de sa mère, Ma Enkoutan, et que, à son tour, elle ne reculera devant rien pour se faire obéir dans toute la région. Aussi est-elle bien décidée à se concentrer sur son but, et uniquement sur lui. Sauf que, très vite, elle se rend compte que la présence à bord de l’homme de main de sa mère suscite en elle un trouble insupportable, qui risque de compromettre ses ambitions. Et même si la raison lui crie d’ignorer cet ancien esclave, si éloigné des hommes qu’elle a l’habitude de fréquenter, elle a l’étrange impression de perdre tous ses moyens dès qu’elle croise son regard aigue-marine…

Et pour mon avis, vous pouvez aller voir ici : http://cindyvanwilder.wordpress.com/2013/11/12/le-mardi-sur-son-31-8/

[Contexte: C'est au tout début du livre, lors de la 1ère rencontre entre Elisabeth et Ramiel.]

— Qu'est-ce qu'une femme comme vous peut bien vouloir à un homme comme moi ?
Lentement, très lentement, elle se retourna dans l'ondoiement sombre de sa cape, entre le chatoie­ment des pans de soie jaune des tentures. Le voile noir qui cachait son visage ne masqua pas le choc qu'elle éprouva à sa vue.
Un sourire de dérision incurva les lèvres de Ramiel.
Il savait ce qu'elle pensait. Toutes les Anglaises pensaient la même chose quand elles le voyaient pour la première fois.
Un homme à moitié arabe, avec des cheveux blonds comme les blés ? Vêtu comme un gentle­man anglais ?
— Je veux que vous m'appreniez à donner du plaisir à un homme.
Sa voix était un peu étouffée par le voile, mais parfaitement audible.
Ce n'était pas du tout ce à quoi il s'attendait.


[Tu m'étonnes !   Je rajoute un détail, et pas des moindres, qui n'est pas cité dans l'extrait: Ramiel a les yeux turquoise  ]

Petit extrait du tome 4 de Charley Davidson :

"Je regardai le tableau de bord de Misery. Être avec elle était réconfortant, d'une certaine manière, mais pas autant que le fait de pouvoir m'allonger sur mon canapé. Puis la vérité me frappa. J'avais ignoré une chose atroce pendant des années. Je n'avais jamais baptisé mon canapé. Comment est-ce que j'avais pu lui faire ça? Comment avais-je pu me montrer si inhumaine? Si froide et égoïste?
Mais quel nom pourrais-je lui donner? C'était énorme. Important. Il ne pouvait pas vivre avec un nom qui n'aurait pas représenté sa personnalité unique."

Han ! Trop bien celui-la de Robin Schone ! *-*

Ah Ninou, ton avis et ton extrait me donne trop envie de relire l'histoire de Ramiel et d'Elizabeth  




Bon comme je suis encore, entre autres, plongée dans ma VO, je vous harcèle une fois de plus avec le même livre  

James se dévoile un petit peu et parle de son métier à Griffin, celui-ci ne peut pas s'empêcher de taquiner James au sujet de son obsession pour la propreté

Jim kicked one of Griffin's outstretched legs. “Stop making that face.”
“I'm just a little surprised, man—I guess I had this vision of you as heroic
savior guy.”
“Nah. I'm a workaholic, I like details, I like a neatly tied bow on the end of
everything. It works out.”
“Wouldn't you rather do something you love?”
“I don't really love anything.”
“That's not true! You love, uh…cleaning.”
“So I should chuck the police thing and become a janitor?”
“If you love it, why not?”
Jim rolled his eyes and headed for the grill.
“No,  wait—you  could  open  one  of  those  cleaning  companies  where  they
clean up crime scenes…”
“Yeah,  no.”  Jim  turned  the  steaks  over  and  poked  the  potatoes  a  few
times.”

Je suis dingue de cette série

Petit ouvrage vite lu, La magie d'une nuit, de Jacquie D'Alessandro. On la reconnaît bien ici;)

Cet extrait se passe alors que Matt et Ginny, deux collègues de travail en compétition pour une promotion, se retrouvent coincés dans la même chambre d'hôtal. Je sais que cette trame est commune, mais l'auteure rend le tout rigolo et tendre.


L'eau cessa de couler dans la salle de bain. Matt se retourna rapidement et traversa la pièce vers son sac de voyage. Il s'accroupit et en sortit un pantalon de survêtement bleu foncé qu'il eut tout juste le temps d'enfiler avant que la porte de la salle de bains ne s'ouvre, laissant échapper une vapeur odorante. Les cheveux noués sur le sommet de son crâne, enveloppée dans une serviette de bain Jilly Taylor se matérialisa dans ce brouillard parfumé, telle Vénus glissant sur le rivage dans les peintures de Boticelli...
La jeune femme l'aperçut et se figea, tout en resserrant nerveusement sa serviette autour d'elle. Matt, lui, était bouche bée. Malheureusement, Dieu lui avait donné un cerveau et un

...:

mais pas assez de sang pour permettre aux deux de fonctionner en même temps! Et pour l'instant, son cerveau était hors-service...

Ageha84 a écrit:Petit extrait du tome 4 de Charley Davidson :

"Je regardai le tableau de bord de Misery. Être avec elle était réconfortant, d'une certaine manière, mais pas autant que le fait de pouvoir m'allonger sur mon canapé. Puis la vérité me frappa. J'avais ignoré une chose atroce pendant des années. Je n'avais jamais baptisé mon canapé. Comment est-ce que j'avais pu lui faire ça? Comment avais-je pu me montrer si inhumaine? Si froide et égoïste?
Mais quel nom pourrais-je lui donner? C'était énorme. Important. Il ne pouvait pas vivre avec un nom qui n'aurait pas représenté sa personnalité unique."

Je suis morte de rire ! ahhh l'humour de Charley me manque ! Plus que 10 jours et je la retrouve dans une nouvelle aventure !

Ageha84 a écrit:Petit extrait du tome 4 de Charley Davidson :

"Je regardai le tableau de bord de Misery. Être avec elle était réconfortant, d'une certaine manière, mais pas autant que le fait de pouvoir m'allonger sur mon canapé. Puis la vérité me frappa. J'avais ignoré une chose atroce pendant des années. Je n'avais jamais baptisé mon canapé. Comment est-ce que j'avais pu lui faire ça? Comment avais-je pu me montrer si inhumaine? Si froide et égoïste?
Mais quel nom pourrais-je lui donner? C'était énorme. Important. Il ne pouvait pas vivre avec un nom qui n'aurait pas représenté sa personnalité unique."

Pas mal, cet extrait ! Ça me donne envie de lire le deuxième ! Quoi ? Me regardez pas comme ça, j'ai dit que je le lirai, le deuxième

Je suis entrain de lire la Meute du Phoenix mais si je m'écoutais je vous donnerai tout un tas d'extraits car il y a dans ce roman une perle par page.  
Le mieux c'est que vous le lisiez !!! :P 

Donc je vais vous donner un extrait de mon coup de coeur de la semaine dernière. 

Je le met en spoiler pour ceux qui ne souhaite pas le lire mais cette déclaration d'amour de McKenna est tellement belle  Nous sommes obligées de fondre...

Spoiler:

Whaou !!

Eve et son équipe sont mis à l'honneur devant la presse après avoir démonter un groupe de flics ripoux dans le tome d'avant. Lors de la cérémonie, tous les proches d'Eve et Peabody sont bien sûr présents... même Summerset, le meilleur ennemi d'Eve (majordome de Connors). De retour à la maison :

Summerset se dressait devant elle, tout de noir vêtu, le visage indéchiffrable, Galahad, le gros chat, à ses pieds.
— Incroyable mais vrai ,vous êtes presque à l'heure et vous n'arborez pas la moindre tache de sang,  commenta -t-il.
— La journée n'est pas finie. figurez-vous que j'ai cru apercevoir un squelette ambulant, il y a 2 heures. Avez-vous été obligé de descendre en ville vous réapprovisionner en yeux de triton?
Il haussa les sourcils.
— J'ignore de quoi vous parlez. je préfère faire mes courses dans le quartier.
— Alors ce devait être un autre cadavre.


Allez, un deuxième pour la route.
Eve et Connors s'apprêtent à commencer des recherches sur une nouvelle enquête. Connors est un as en informatique, contrairement à sa femme, qui a tendance à s'énerver après l'ordinateur.

Eve se tourna vers Connors.
—  Si l'on parvient à établir une corrélation entre leur emplacement géographique et les mails que tu as exhumés, peut-on identifier leurs communications spécifiques?
— Nous, je ne sais pas. Moi, oui.
— Prétentieux.
— Je vais poser mes fesses de prétentieux sur un siège et te faire ça tout de suite, ma chérie; Quant à toi, tu peux aller me chercher un cookie.
— Un cookie?
— Oui. j'aimerais un cookie et une autre tasse de café.
— Pfff!
Comme il posait ses fesses de prétentieux sur un siège, elle décida de s'offrir un cookie, elle aussi.

Et un dernier, tout dernier :
— Je vais fouiller cette chambre de fond en comble. Autrefois, où que nous allions, elle avait toujours une cachette pour ses provisions de drogue. Elle en a sûrement une ici. Pour stocker des produits illicites, du fric, voire autre chose. Peut-être.
— À savoir ?
— Elle croyait être amoureuse de lui. Qu’as-tu dans tes poches ?
Avec un sourire, il en sortit le bouton gris tombé de son affreux tailleur le jour où ils s’étaient rencontrés.
— Tu vois ? fit-elle, se demandant comment un vulgaire bouton gris pouvait l’émouvoir à ce point. Les amoureux conservent des objets auxquels ils sont sentimentalement attachés.
— Qu’as-tu, toi ?
Elle extirpa de son chemisier le diamant en forme de larme suspendu à une chaîne en or.
— Je ne pourrais porter un truc pareil pour personne d’autre que toi. J’en ai honte. Et j’ai aussi…
— Ah, autre chose !
— Merde. Je suis fatiguée, je jacasse comme une pie. J’ai… une de tes chemises.
Il fronça les sourcils, stupéfait.
— Une de mes chemises ?
— Dans mon tiroir, sous une pile d’affaires. Tu me l’as prêtée le matin de notre première nuit ensemble. Elle sent toujours ton odeur.
L’espace d’un instant, l’inquiétude peinte sur les traits de Connors disparut.
—  C’est la chose la plus adorable que tu m’aies dite depuis que nous sommes ensemble.

Très belle déclaration d'amour Laenic ! j'en ai eu des frissons

@belle étoile: super extraits   J'adore toutes ces répliques piquantes qu'ils se lancent.

A mon tour!

Extrait de . Et vu que j'aime beaucoup ce tome, vous en aurez deux pour le prix d'un. L'humour de Pamela Clare est exactement celui que j'aime, avec des périphrases et des métaphores pour parler de choses qui tournent autour de sujets placés sous la ceinture.

1- Julian et Tessa parlent d'eux et de leur passé.

"What is Darcangelo"?
"My last name". he was biting a grin.
"No, I mean what ethnicity". She grabbed a pillow off the couch, hit him with it.
He fended off her attack with his forearm. "I'm half Italian".
"Which half?" The words were out before Tessa could stop them. (...)
His lips curved in a slow, sexy smile that made her heart trip. "From the waist down."
  


2- Tessa explique à Julian, homme solitaire avec un appartement typique de sa condition, comment ranger ses courses de manière logique et ordonnée.

"In short order, she'd taken the entire procedure, emptying the bags into cupboards, explaining to him how a kitchen should be organized. He leaned against the refrigerator, crossed his arms over his chest, and watched as she bustled about, her delicious a*s doing things for his underwear that Calvin Klein couldn't possibly have envisioned."
 

J'adore Penny !!  

Oh oui moi aussi j'adore !!! Et Julian ... :Miam: 

Penny_Cilline a écrit:A mon tour!

Extrait de . Et vu que j'aime beaucoup ce tome, vous en aurez deux pour le prix d'un. L'humour de Pamela Clare est exactement celui que j'aime, avec des périphrases et des métaphores pour parler de choses qui tournent autour de sujet placés sous la ceinture.

1- Julian et Tessa parlent d'eux et de leur passé.

"What is Darcangelo"?
"My last name". he was biting a grin.
"No, I mean what ethnicity". She grabbed a pillow off the couch, hit him with it"
He fended off her attack with his forearm. "I'm half Italian".
"Which half?" The words were out before Tessa could stop them. (...)
His lips curved in a slow, sexy smile that made her heart trip. "From the waist down."
  


2- Tessa explique à Julian, homme solitaire avec un appartement typique de sa condition, comment ranger ses courses de manière logique et ordonnée.

"In short order, she'd taken the entire procedure, emptying the bags into cupboards, explaining to him how a kitchen should be organized. He leaned against the refrigerator, crossed his arms over his chest, and watched as she bustled about, her delicious a*s doing things for his underwear that Calvin Klein couldn't possibly have envisioned."
 

excellent !

à mon tour : c'est au début d'undeniable, quand eva rencontre deuce pour la première fois.

There are three different types of men in this world. There are weak men - men who run and hide when life slaps them in the ass. Then there are men -men who have a backbone, yet occasionally, when life slaps them in the ass, will rely on others. And then there are real men -men who don't cry or complain, who don't just have a backbone, they are the backbone.

ça m'a tuée d'entrée !

Je savais que ça plairait à pas mal de monde!

J'en profite pour ajouter celle que j'avais mise dans une autre section du forum, et qui m'a faite mourir de rire aussi.

Extraite de Le Divin Enfer de Gabriel - L'Extase.
Julia explique à Soraya qu'elle n'a jamais consommé sa relation avec Gabriel avant d'aller en Italie.

- Quel genre de preuves pouvez-vous produire pour garantir que vous n'offrez pas vos faveurs contre de bonnes notes?
Julia devint écarlate.
- Euh, j'ai quelque chose.
- Quoi donc?
- J'étais vierge avant d'aller en Italie.
Soraya la regarda comme s'il s'agissait d'une créature mythique, comme, disons, un hétérosexuel qui saurait faire la différence entre Manolo Blahnik et Christian Louboutin.

 

Penny : 
Surtout la réplique "to the waist down"  la partie italienne (à partir de la taille et en dessous) pour celle qui n'avaient pas comprise

winry a écrit:à mon tour : c'est au début d'undeniable, quand eva rencontre deuce pour la première fois.

There are three different types of men in this world. There are weak men - men who run and hide when life slaps them in the ass. Then there are men -men who have a backbone, yet occasionally, when life slaps them in the ass, will rely on others. And then there are real men -men who don't cry or complain, who don't just have a backbone, they are the backbone.

ça m'a tuée d'entrée !

Elle m'avait marquée aussi winry. J'en avais mis d'autres lors d'un précédent Teaser Tuesday, qui étaient vraiment touchantes aussi.

Juliska a écrit:Penny : 
Surtout la réplique "to the waist down"  la partie italienne (à partir de la taille et en dessous) pour celle qui n'avaient pas comprise

Merci pour la trad' Juliska, je risque de me faire taper sur les doigts par certaines membres du forum pour ne pas l'avoir fait! 

J'ai édité mon post pour ajouter un autre extrait, tout mimi je trouve quand on sait à quel point Eve n'est pas du genre sentimentale

Bon je viens d'en trouver un petit qui ne vous dira pas la fin du roman  
1ier : rincez vous l'oeil sur la couverture

Les amies de Jenna voudraient bien lui faire rencontrer un homme alors elles sont au bar (mais bon Jenna gère déja un bar donc elle a l'expérience  ) 

Liz :“That guy. The one at the bar who’s looking at you.”
“Likely dating twenty girls at once and can’t keep their names straight. No thanks.” 
“And how do you know this?” Liz asked. 
“Bourbon, straight up.” 
Tara frowned. “What does that mean?” 
“I can tell a lot about a guy by what he drinks.” 
“Occupational hazard?” Liz asked. 
“Or a plus, depending on how you look at it. Between the way they scan a room, how they dress, and what they drink, I’ve got them pegged before they ever say a word.” 
Liz scooted her chair closer to Jenna’s. “Oh, this could be fun. Hot stuff in jeans and black T-shirt, far left side of the bar.” 
Jenna took a look. “Cheating on his wife.” 
“Nuh-uh,” Maggie said. “How do you know?” 
“Too easy. Wedding ring mark on his left hand. And a fresh one at that. You can still see the ridges on his finger.” 
“What an asshole.” Tara sipped her drink, then looked at Jenna. “You’re good at this. I would never have noticed that.”

Puis les filles croient au coup de chance et finalement Jenna veut leur prouver qu'elle a parfaitement raison  
 Et résultat de la soirée :

Wow. You were so right,” Tara said. 
“No wonder I never dated much.” Liz shuddered. “Are all single guys like that?” 
“Not all of them. But a lot of the ones I meet are.” 
Which meant she was going to have a difficult time finding a date for the wedding.

Traduction VF: