Beast's storm - Tome 1 de Morry Kuroi

Résumé
Dans ce monde, il existe deux types de personnes : ceux qui ont des oreilles, "les Bêtes", et ceux qui n'en ont pas, les humains "normaux". Akira Miyaji, medecin en clinique, fait partie de la première catégorie. Né de deux parents humains, il a passé sa vie entière à essayer de rejeter ses instincts de Bête. Mais les choses se compliquent dès qu'il voit Sôgo Kijima, son supérieur à la clinique, dont les phéromones de Bête sont si fortes que personne ne lui résiste. Lorsque celui-ci commence à s'intéresser à Miyaji, la volonté du docteur est mise à rude épreuve...

Un omegaverse sympathique et franchement, ne sont-ils pas trop mignons avec leurs oreilles

Ce monde se compose d'humains et de bêtes qui cohabitent. Ces bêtes sont le résultat d’une mutation génétique de gènes humains. Malgré ce point commun, il existe de nombreuses différences entre les deux espèces : instinct animal chez les bêtes, caractéristiques physiques, etc.

Ici Miyaji a été élevé par deux parents humains et en terme de culture et d’éducation, il se retrouve plutôt du côté humain et refoule sa nature de bête.
De son côté, Kijima est un dominant, parfaitement bien dans ses chaussures. Très direct avec Miyaji concernant son attirance.
Miyaji se retrouve donc à composer avec ses pulsions et son besoin de tisser de vrais liens.

Originellement, le manga a dû être publié sous forme d’épisodes. De ce fait, un rappel est fait à chaque nouveau chapitre, ce qui est un peu pénible, d'autant que certains aspects de l'histoire sont plutôt survolés. En particulier, je regrette que l’évolution de la relation entre Miyaji et Kijima soit si peu explicitée.

J’ai beaucoup aimé cet univers où les bêtes côtoient les humains, les premiers étant protégés par des lois (contre les relations non consenties entre autres). Contrairement aux autres omégaverses, Kijima, en tant que dominant, ne joue pas de son emprise sur Miyaji. Ce dernier n’est d’ailleurs pas prêt à se laisser manger tout cru. Cet équilibre entre les individus est bienvenue.

Les illustrations sont agréables quoique souvent limitées à nos deux personnages, avec des arrière-plans pauvres.
A voir pour la suite.
/ 5