Absynthe - Tome 2 : Les cieux étaient de cendres de T.J. Klune

Vingt et un jours.
Dans un monde ravagé par le feu et sombrant peu à peu dans la folie, Cavalo a reçu un ultimatum de l’homme mystérieux connu sous le nom de Patrick : rendre Lucas aux Dead Rabbits, ou la ville de Cottonwood et ses habitants seront annihilés.
Car Lucas porte un secret gravé à même la peau qui pourrait altérer à tout jamais le cours des événements. Et Cavalo doit décider si cela vaut ou non la peine de mourir pour ce secret, tout en luttant contre son attirance grandissante pour le psychopathe muet.
Vingt et un jours.
Cavalo a vingt et un jours pour se préparer à la guerre. Vingt et un jours pour s’accrocher aux fragments épars de sa santé mentale. Vingt et un jours pour convaincre les habitants de Cottonwood de se rebeller et de se battre. Vingt et un jours pour percer le mystère des marques qui recouvrent Lucas.
Un mystère qui se résume à un simple mot, un endroit chargé d’un pouvoir incommensurable : Dworshak.

Cette suite reprend donc là où le premier tome s'est arrêté... avec la bombe que nous a lâché T.J. Klune !

Nous retrouvons Cavalo, Lucas, Bad dog, et SIRS. Cavalo doute sur beaucoup de choses, sur lui-même, sur les abeilles réelles ou pas, sur les motivations de chacun, sur Lucas aussi... Les Dead Rabbits sont plus que déterminer à récupérer ce dernier.

Je ne peux pas trop en parler au risque de dévoiler pas mal de choses...

Ce tome est riche en rebondissements, en révélations (même si j'en voyais une venir ^^), en actions, en suspens ! Il est sans temps mort. T.J. Klune nous embarque vraiment dans une aventure hors du commun avec des personnages atypiques. La frontière entre le réel et l'imaginaire est très fine par moment, on ne sait plus trop où se situer et j'avoue que c'était vraiment super et très dépaysant !

Il est plus question d'Humanité dans cette suite. La principale interrogation étant comment continuer à vivre et à quoi se rattacher lorsqu'il ne nous reste plus rien.

Ici, on se rapproche plus de Cavalo et de Lucas. L'auteur nous dévoile plus d'éléments de leurs passés. Lucas n'est plus le psychopathe cannibale à crête mais un jeune homme blessé et émouvant.

L'auteur humanise beaucoup plus les personnages, les principaux comme les secondaires, les mauvais comme les gentils, ainsi que les pas-tout-à-fait gentils. De la même manière que l'on apprend le vrai nom de Cavalo... C'est beau, c'est joliment écrit... et plein d’émotions. Ce passage est très beau.

D'autres moments sont riches en émotions, bien que difficiles à lire. Je repense à certains concernant Lucas qui m'ont fait trembler.

On observe ici aussi le rapprochement de Cavalo et Lucas, leurs moments sont vraiment très beaux, étranges aussi mais à leurs images.

J'ai été vraiment émue par cette petite bande de survivants, j'ai angoissé pour eux tout le long... j'ai eu les yeux qui ont brillé à un moment donné... Car oui, il est évident qu'il y a des pertes, c'est violent mais des liens se resserrent et les survivants font face tous ensemble à la menace.

J'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai aimé ces personnages, j'ai aimé lire leurs pensées, aussi tordues soit elles. Mon coup de cœur pour Lucas s'est renforcé ici, c'est vraiment un très bon personnage hyper complexe. Cavalo est touchant aussi. Lui qui ne veut rendre de compte à personne se retrouve avec des responsabilités. Bien évidemment je n'oublie pas Bad Dog qui me faisait toujours sourire et puis IRS plus humain qu'il ne le pense.

J'ai aimé le cheminement pris par l'auteur, ses nombreuses métaphores, ses phrases courtes et percutantes. J'ai été vraiment surprise par les dernières pages ! Et pour répondre à Monsieur Klune, je suis d'accord aussi, une moitié vaut mieux que rien du tout

Une très bonne histoire, vraiment... Celle d'un homme nommé Cavalo, d'un psychopathe cannibale, d'un chien et d'un robot.

Celle d'un homme qui a tout perdu, d'un jeune homme torturé, d'un petit chiot perdu et d'un petit Pinocchio.... qui vont, ensemble, trouver leur foyer dans ce monde post-apocalyptique.

, 25 / 5