Les Dutchman's Creek - Tome 3 - Un troublant fugitif de Elizabeth Lane

Un troublant fugitif

Elizabeth Lane

Colorado, 1919.
Une chute de cheval, une main virile et douce qui l'aide à se relever, un échange de regards - et Clara, Clara la passionnée, se sent littéralement fascinée par le sombre Jace Tanner, qui vient de la secourir. De cet étranger qu'elle n'avait encore jamais croisé, elle ne sait que deux choses : il vient d'être embauché sur le domaine... et un voile de mystère l'entoure. Un mystère si fascinant qu'il fait naître chez Clara le désir violent de se donner à Tanner. Mais lorsqu'elle s'offre à lui - lui qui lui affirme n'être qu'un aventurier sans scrupules -, il la repousse. Dès lors, désespérément amoureuse, la jeune femme n'a plus qu'un but : découvrir quel secret a conduit Tanner jusque sur ces terres... et l'empêche de l'aimer comme elle y aspire corps et âme...

Je ne vais pas jeter la pierre aux romans Harlequin. J'en lisais en douce, quand j'avais 14 ans et j'ai dû aimer ça, même à l'âge adulte, puisque j'en ai encore un paquet qui n'attendent que mon bon vouloir dans ma PAL.
Mais aujourd'hui, il y a tellement mieux...
Cette histoire est jolie. Les personnages sont charmants. La lecture est fluide et se fait sans ennui, mais sans passion non plus.
Ces romans font sûrement rêver beaucoup de femmes, sinon ils ne se vendraient pas autant et je le respecte. Mais il manque ce petit peps qui éveille l'intérêt, du moins le mien.
Mais c'est doux et parfois, ça fait du bien de mâchouiller de la guimauve, même si elle est en papier (faire attention quand même, l'encre rend la langue noire).

Un petit plus pour la grand-mère qui pour une fois dans ce genre d'histoire n'est pas une vieille femme un brin hystérique et qui rit fort. Elle sera certainement le personnage qui m'aura le plus charmé.

A savoir que ce tome est le 3ème d'une série de 4, pour celles qui aimeraient la découvrir, les deux premiers parlant des personnages de la génération précédente :

1 - Fiançailles à Dutchman's Creek,
2 – Pour l'amour d'un genleman,
3 – Un troublant fugitif,
4 – Le secret de Ruby.

Merci pour ce message tout en douceur et pas méprisant.

Moi qui lis aussi bien des romans Harlequin que des romans J'ai lu, des Milady, et en fait tous les livres sentimentaux ou romances, comme on dit, que je trouve (même des très vieux), à partir du moment où ça parle d'amour et où ça finit bien (ça c'est LE critère essentiel pour moi), j'en ai plus qu’assez de lire des remarques déplaisantes et surtout méprisantes non sur les livres eux-mêmes mais sur leurs lectrices (et lecteurs car il y a aussi des lecteurs) qui passent pour des décérébré(e)s incultes.

Comme vous le faites remarquer, ces livres se vendent très bien même si on les trouve difficilement en librairie ou même pas du tout selon le niveau de snobisme de ces endroits. Milady se trouve relativement bien  mais pour J’ai lu il faut se mettre souvent à quatre pattes et on ne les trouve vraiment pas partout. Et quel regard de mépris / pitié ne rencontre-t-on pas si on les réclame dans certaines librairies !

Existe-t-il, dans ce pays, des bibliothèques municipales qui proposent des romances Harlequin, J’ai lu, Milady ? Or, à part les bibliothèques municipales, que reste-t-il  pour les gens qui n’ont pas beaucoup d’argent ?  Est-ce que les pauvres ne lisent pas ?

Et dans les maisons de retraite, y a-t-il des bibliothèques ? et si oui, y a-t-il des romances ? Les vieux n’ont-ils pas le droit de lire des romans qui parlent d’amour et qui finissent bien, histoire de leur faire oublier leur solitude, leurs problèmes de santé ou autre ?

Heureusement pour ceux qui le peuvent le NET aujourd'hui  permet  d’acheter ces romances. Et même si je ne me suis pas encore lancée dans les livres électroniques, je trouve que c'est une invention géniale qui permet de lire en toute tranquillité les livres que l'on veut sans risque d'être méprisé et critiqué.

Cependant cela me désole qu'au XXIè siècle on en soit encore là.

J'enfonce des portes ouvertes surtout sur ce site, mais nous devons pouvoir avoir le choix de lire tous les genres de livres que nous souhaitons, et je dis bien TOUS (j'ai adoré « Fifty Shades » et « Twilight ») sans être insultés.

S’il est normal et constructif de critiquer les livres il est tout à fait injustifié de critiquer leurs lecteurs. Les mépriser en se moquant de leurs goûts est devenu systématique aujourd’hui et c’est vraiment de l’intolérance.

Ce qui me surprend le plus c’est que ce sont surtout des femmes qui s’acharnent à mépriser les lectrices de romances. (Elles oublient au passage de mentionner qu’il y a aussi des lecteurs de romances)

Pendant des siècles, les femmes ont été interdites de tellement de choses et surtout de lire ? (Et dans certains endroits du globe, c’est encore le cas, malheureusement.) Et quand elles ont enfin la possibilité de lire ce qu’elles veulent elles se font attaquer sur leurs choix, non plus pas les hommes mais par les femmes… J’avoue que je ne comprends pas.

Alors merci pour ce message qui ne méprise pas les lecteurs de romans Harlequin.