(Romance M/M) Les Loups de Riverdance - Tome 1 : Lucas de H. V. Gavriel

Lu à l'occasion du Défi-lecture. Ma première romance M/M. N'ayant jamais lu de romance de ce type, je n'avais donc pas d'a priori (et j'ai soigneusement évité de lire les critiques AVANT ma lecture). Un lire qui m'a surtout.... Surprise

Très sombre, j'ai failli arrêter dès le début : le pauvre Lucas enchaîne catastrophe sur catastrophe, et la vie semble s'assombrir à chaque page. Sa rencontre avec Léo, heureusement, change la donne : le côté solaire du petit loup rajoute un peu de joie et d'équilibre dans ce monde sombre.

J'ai apprécié l'intrusion dans le monde des loups (même si cela aurait mérité d'être plus développé) et les relations de Lucas avec sa famille (+/- angélique +/- démoniaque +/- assumée) - même s'il m'a fallu un temps fou et une relecture de certains chapitre pour tout comprendre.

Par contre la romance.... Ben, là, j'ai toujours pas compris. Pour moi, y'a comme un truc qui manque, notamment les interactions entre Lucas et Marcus. Je ne vois toujours pas ce qu'ils font ensemble, et la fin ne m'a pas convaincue (ni la façon dont ils commencent à former un couple d'ailleurs)

Au final, bien par certains côtés, mais la romance.... je vais mettre :
    /5
Parce que c'était sympa quand même, et que je lirais la suite (avec Léo), mais j'espère que la romance sera mieux développée, sinon je m'arrêterais là dans la saga.

J'ai pas vraiment accroché. C'est une bonne histoire mais il y a un petit truc qui fait que je n'ai pas réussit à me plonger entièrement dans l'histoire.

Un premier tome que j'ai bien aimé, malheureusement je suis restée sur ma faim. JE n'aime pas vraiment les suites basées sur d'autres personnages. On quitte une équipe qui gagne pour en suivre une autre.

Alors même si j'ai aimé mais sans plus, je n'ai pas suivis la suite.

Le livre terminé, je me demande si j’ai aimé ou pas ce roman. Si l’univers et les personnages m’ont, dans l’ensemble, bien plu, je dois avouer que le rythme lent de la narration, les descriptions qui n’apportaient rien à l’histoire (par exemple l’énoncé du petit déjeuner, du dîner ou encore des vêtements portés) ont gâché par moment mon plaisir. Lisant sur une liseuse, à plusieurs reprises je me suis surprise à soupirer en voyant que je n’en étais qu’à 20 ou 30 % du roman. Chez moi c’est un mauvais signe quand je commence à regarder cet indicateur… Je suis comme on dit, « bon public » mais quand je me rends compte que l’auteur semble manifestement tirer à la ligne, faire du remplissage, c’est que ça devient flagrant et cela m’est arrivé trop souvent à mon goût.

C’est d’autant plus dommage que le roman avait tout pour me plaire entre l’univers des loups-garous et des démons, un héros déconcertant à plus d’un titre et une intrigue pas si mal ficelée que cela. Mais voilà, à vouloir trop bien faire, l’auteur s’est noyé dans un amoncellement de détails qui nuisent au rythme du roman. Cette histoire aurait dû être menée à 100 à l’heure avec un style sec et ramassé, des ellipses pour le rendre plus percutant. Au lieu de cela, nous avons des descriptions à rallonges, la narration d’épisodes sans grand intérêt si ce n’est de montrer un héros très heureux/très malheureux. A ce sujet, Lucas représente bien ce qui m’a le plus agacé. C’était un pari risqué de proposer un héros aussi menteur, aussi manipulateur et dans le même temps particulièrement attachant. Je n’ai pu m’empêcher d’avoir à son égard une sorte d’amour/répulsion. Amour parce qu’il a beaucoup souffert, parce qu’il est pris dans le filet de ses mensonges, de ses omissions, de ses sentiments et de ses loyautés. Répulsion parce qu’il ment et manipule tous ceux qui n’ont d’autre tort que de l’aimer. Répulsion aussi parce que sa propension à pleurer pour un oui pour un non devient lassante. Répulsion parce que ce n’est que lorsque la vérité n’est plus que le seul choix possible qu’il se résigne à la révéler. Cette forme de lâcheté, même si le passé de Lucas l’explique m’a prodigieusement « perturbée ». Mais paradoxalement, j’ai aimé ce personnage si loin des conventions habituelles de la romance. Pour une fois, un héros pétri de contradictions et recelant son lot de surprises, ça changeait agréablement d’autant plus que Marcus, son « partenaire » était d’une banalité quasi consternante. Beau, riche, intelligent, doté d’un charisme époustouflant il est à la limite de la caricature du mâle alpha dans le monde des garous. Le héros parfait face à l’imperfection qu’est Lucas.

Le roman s’emballe vraiment dans les derniers chapitres et là cela devient vraiment passionnant mais comme souvent dans ce cas, l’épilogue est réduit à la portion congrue et j’ai regretté que l’auteur n’ait pas plus développé. Il y avait tant à dire, tant de points resté en suspens, peut-être en saura-t-on dans les romans à venir. Et oui, je me suis presque ennuyée en lisant le roman et à la fin j’ai regretté que cela soit déjà fini ! Oui, Contradiction est mon second prénom…et comme je n’en suis pas à une près, je lirai la suite, car la curiosité est un de mes défauts majeurs !

Ma notation : 3 

Une romance M/M où le héros vit , solitaire, de petits boulots et change régulièrement de ville. 
L'univers n'est pas très bien expliqué et au début on essaye de comprendre si le côté fantastique des personnages est connu de tout le monde ou si c'est confidentiel; on se demande aussi si le personnage clé est lui-même un personnage qui a une autre nature; le tout est un peu brouillon et j'ai eu du mal à discerner ce monde créé par son autrice
 Le héros en manque d'amour s'attache de manière un peu malsaine à un homme qui ne l'aime pas vraiment. Il n'a pas toujours un comportement très égal, une fois très enfantin, une autre complètement déjanté. J'ai eu du mal à m'attacher au personnage. Par contre j'ai beaucoup aimé Curran et son fils Leo ;
Une histoire fantasy pas très originale, avec pas mal clichés. La romance en elle-même n'est pas très originale; elle manque de vraisemblance.