L'homme qui avait tout perdu - Shirl Henke

Résumé : Ruiné par la guerre de Sécession qui a ravagé le Kentucky, Brandon Caruthers, voit avec désespoir le fisc s'emparer de sa plantation. Pour survivre, il en est réduit à engager ses pur-sang - miraculeusement sauvés du désastre - dans des courses.

Lorsqu'il apprend qu'il hérite d'un lointain cousin anglais, Brandon reprend espoir. Malheureusement, une déception l'attend à son arrivée en Angleterre : la fortune qu'il espérait se réduit à un titre de noblesse et à quelques propriétés délabrées.

Pourtant, son titre de baron Rushcroft lui ouvre de nouvelles perspectives : de nombreuses riches roturières rêvent d'épouser un aristocrate. Cette solution lui permettrait de racheter les terres de ses ancêtres. Brandon refuse d'abord d'envisager une tractation aussi vénale.

Acculé par les dettes, il se résout finalement à rencontrer Miranda Auburn, une riche et séduisante veuve, qui cherche à marier sa fille. 

Mon avis : Tout d'abord, il faut savoir que il s'agit en fait de son ancienne fiancée, Reba Cunningham (en voyant le sud perdre la guerre, elle rompt ses fiançailles avec Brandon pour épouser un nordiste plein aux as   ) - devenue Mme Wilcox -  qui pousse son mari banquier à récupérer les terres du jeune homme pour se venger : en effet, peu avant, elle a rendu visite à Brandon pensant que celui-ci lui tomberait dans les bras et deviendrait son amant, mais celui-ci l'envoie aux pelotes   .

C'est alors qu'une missive d'Angleterre d'un lointain cousin lui accorde un titre de baron.

Sautant sur l’occasion, Brandon et son ami Gideon Hercules Saint-John s'expatrient avec leurs chevaux ! Las, le domaine est dans un état lamentable et l'argent manque... Aux abois, Brandon Caruthers se décide à "vendre" son titre avec un mariage de convenance à la clé auprès de la seule banque qui ne lui a pas claqué la porte au nez.

Miranda Auburn cherche à faire admettre sa fille dans la haute société et propose le marché au jeune homme : elle prêtera l'argent pour ses projets de haras à condition que sa fille soit courtisée.

C'est - il me semble (la dame n'est pas très prolixe, seulement 3 titres traduits en VF...) - la principale particularité des écrits de Shirl Henke --> les femmes sont très loin d'être des godiches évaporées, elles travaillent, ou alors elles ont de la cervelle et s'en servent  

Et - pour une fois    - la couverture colle de visu avec les protagonistes !!!

Bien évidemment, Lorilee est charmante, mais un peu immature pour quelqu'un qui a fait la guerre, et les attentions du baron vont plutôt se porter sur la mère.

Dès le départ (alors que Caruthers est censé faire du charme à Lorilee) - bien que tous les deux ne soient pas du même bord politique - Miranda et le baron vont s'entendre, discuter des mêmes choses, avoir des goûts communs en littérature !

Mais - et oui, il y a un Hic (sinon, pas vraiment d'histoire ^^) - Miranda (qui est veuve d'un banquier) n'envisage pas de se remarier, de plus - alors qu'elle se sent frémir devant Brandon

Et pour cause o_0:

- elle ne se sent pas dutout l'âme d'un couguar    (elle a 6 ans de plus que le baron   ).

Mais il y a des ennemis qui guettent (ceux de Rushcroft, ou ceux de la jeune femme ?), et il faudra attendre les derniers chapitres pour savoir exactement ce qu'il en est, avec le retour de Reba

Rapide @0@ ...:

, l'ex-galant de Miranda (Kent Aimesley, qui est aussi son associé en affaires) et l'ancien prétendant de Lorilee (Geoffrey Winters).

Agréable à lire, certes, mais pas non plus bouleversant, mon souvenir était meilleur que ma lecture récente, il va falloir que je reprenne les 2 autres titres de l'auteur pour voir si ça vient du style ou de moi GNÉÉÉÉ   

Ma Note :      , 90 / 5