Les enquêtes du Capitaine Lacey- tome 3: La maison de verre de Ashley Gardner.

Résumé éditeur:

Le capitaine Gabriel Lacey du 35e régiment des Dragons légers, officier de cavalerie relevé de ses fonctions, a énormément perdu sur le champ de bataille au cours de la guerre péninsulaire. Cependant, il dispose encore de son sens inné du bien et du mal quand il se retrouve face à une injustice… Cet endroit est connu sous le nom de la Maison de verre, un lieu où tous les membres de la haute société londonienne peuvent voir et faire des choses inconvenantes pour un gentleman ou une lady. C’est un endroit dont le capitaine Lacey n’avait pas connaissance… jusqu’à ce qu’une de ses clientes habituelles soit retrouvée assassinée, flottant dans la Tamise. Il s’agit de l’épouse d’un avocat. Sa double vie, à la Maison de verre, était un secret bien gardé, de Mayfair jusqu’aux facultés de droit et à l’East End. Le capitaine Lacey découvrira jalousie et meurtre. Il se retrouvera alors confronté à ses propres secrets…
 

Je viens de le refermer et ahhhhhhhhhhhhh quoi. 
De nouveau un coup de coeur pour ce troisième tome. Notre capitaine est plongé dans une affaire bien compliquée. Une femme a été repêchée dans la tamise, la femme d'un avocat avec pas mal de secrets qui nous serons révélés petit à petit au fil de l'histoire. Comme à son habitude notre Lacey ne peut s'empêcher de mettre toute son âme dans cette enquête quitte a risquer sa vie. Bref , il va encore en prendre plein la tête, le pauvre.
On retrouve dans cette histoire quelques personnages des tomes précédents comme les Derwent ou Lady Breckenridge. Et comme d'habitude, l'auteur m'a balader d'un bout à l'autre. Je n'ai encore une fois pas réussi à trouver le/les coupables avant que l'auteur ne le révèle, je ne ferais vraiment pas une bonne détective. 
C'est encore un tome très addictif avec quelques surprises qui je l'espère seront très bonne pour la suite de cette série. 
Bon il va falloir attendre la suite qui n'arrivera que dans un bon moment.

  /5.

J'ai adoré, plus j'avance dans les tomes et plus je retrouve les personnages avec plaisir. Ils me deviennent familiers, j'ai l'impression de les connaître de mieux en mieux et je m'y attache de plus en plus...
On retrouve Grenville que j'apprécie vraiment, James Denis qui m'a paru moins dangereux, un peu plus humain, Louisa qui m'a exaspérée (pfff quand elle saura ce qu'elle veut...), Marianne plus attachante que jamais et Lady Breckenridge que je n'avais pas du tout appréciée dans le tome 2 et que j'ai trouvée formidable cette fois-ci.
Un petit mot sur les Derwent  qui s'opposent tellement aux autres personnages : naïveté, gentillesse, droiture, c'est un souffle d'air frais au milieu de toute la noirceur qui entoure le capitaine. J'espère qu'on les verra dans les prochains tomes...

Dans cette nouvelle enquête, Gabriel  (c'est ça quand le héros nous devient familier, on abandonne les titres  ) est appelé pour reconnaître le cadavre d'une jeune femme repêchée dans la Tamise et que les autorités soupçonnent être Marianne sa voisine. C'est l'angoisse au ventre, qu'il va venir découvrir cette femme et qu'il va être ému par "la beauté enfantine" de cette parfaite inconnue. Et le voilà embarqué dans une enquête qui ne le concerne pas, dans laquelle il n'a rien à gagner, juste par grandeur d'âme parce que la jeunesse et la vulnérabilité de la victime l'ont bouleversé. 

Le si joli titre me faisait rêver "La maison de verre", on imagine facilement quelque chose de transparent lumineux et évidemment c'est tout le contraire, c'est la maison des secrets, des choses inavouables. Toute l'enquête de Lacey s'articule autour de cette fameuse maison de verre, antre de la débauche londonienne. 

Tout comme Lyraynn, je n'ai absolument pas trouvé le coupable, l'enquête est passionnante, on découvre au fil des pages les évènements, les implications de chacun. J'ai eu du mal à poser mon bouquin... 

J'ai hâte de lire le prochain tome 

J'ajouterai juste que j'aime aussi l'objet livre, avec les titres en relief sur la couverture et la numérotation sur la tranche, c'est d'un bel effet dans ma bibliothèque