La Marquise de Sade - Mireille Calmel
+4
crêpe au sucre
Titia 6575
Pristi
Cassandre 2.0
8 participants
Page 1 sur 1
La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Pitch de l'éditeur :
Quand la plus fougueuse des romancières s’intéresse à la plus méconnue des épouses…
Car le marquis de Sade était marié. À une douce et prude jeune femme qui est tombée amoureuse de lui. Mais se refuse à prendre un quelconque plaisir avec lui, ce qu’elle considère comme fort peu vertueux.
Un ami anonyme lui écrit pour lui révéler les frasques de son époux et l’inviter à y assister. La malheureuse, désabusée, observe impuissante et médusée l’inconduite de son époux et l’ampleur de son infortune. Une relation épistolaire s’instaure avec cet ami, qui de dénonciateur zélé, se fait ami, avide de confidences, puis de conseils dans l’espoir d’éveiller la marquise aux douceurs de la vie.
Un roman épistolaire passionnant dans le Paris des Lumières et du libertinage
Résumé 4eme de couverture :
En cet été 1763, Renée Pélagie de Montreuil est depuis quelques mois la Marquise de Sade. Une Marquise très éprise mais très chaste qui reçoit une mystérieuse lettre l'informant de l'inconduite de son époux et l'invitant à assister à ses frasques. Un premier billet anonyme qui ouvre à la belle Marquise des horizons délicieusement interdits.
Mon avis :
J'ai abordé ce livre avec joie, comme tout roman de cette auteure, mais aussi avec crainte devant le sujet abordé. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et certainement pas à ce que j'y ai trouvé.
Pour ceux qui en doutaient, il s'agit bien là d'une histoire d'amour, celle de la Marquise pour son époux, aussi libertin et incroyant soit-il. Et pour elle qui est si chaste, pieuse et innocente, cet amour ne va pas être de tout repos.
Principalement parce qu'on lui a enseigné (ou plutôt martelé le crâne) que tout acte sexuel hormis celui strictement nécessaire à la procréation était péché et donc interdit. Cela nous vaut quelques scènes hilarantes comme la nuit de noce.
Mais c'est sans compter sur l'aide d'un admirateur anonyme, qui au travers d'une correspondance assidue va instiller le doute et le désir dans cette femme qui ne demande pas mieux que de se défaire de ses pieuses chaines.
La majorité du roman est donc écrite sous forme épistolaire, presque un journal intime. C'est donc à une éducation et une libération du désir que nous assistons, assortie de quelques scènes plus osées perpétrées par un Marquis en devenir. Un retour aux sources du BDSM en quelques sortes. Car dans ce livre, rien de pire que ce à quoi nous avons pu avoir droit en littérature récente avec 50nuances & co. Tout le roman étant vu par les yeux et la plume de la prude Marquise, un voile de pudeur recouvre les scènes les plus érotiques. Comme le souligne également l'auteure, ce sont les mots de l'époque qui sont utilisés dans le roman, et quoi de plus pudique que l'évocation d'un jardin et d'un bouton de rose pour parler de l'intimité féminine !
Là où réside le génie de Mireille Calmel, c'est qu'elle parvient presque à nous faire apprécier ce Marquis aux multiples facettes (plus de 50 nuances assurément) Tour à tour tendre, charmeur, attachant, puis libertin, dominateur, blasphématoire. Le roman ne couvre que les 4 premiers mois de leur mariage, tout juste le temps de faire connaissance avec celui qui donnera plus tard son nom au sadisme. Mais on voit se profiler son avenir, on en apprend les raisons et on regrette profondément de ne pas se trouver dans un beau roman à l'eau de rose qui finit bien dans le meilleur des mondes. Mais on ne refait pas l'histoire.
Au final j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce livre, mais bien trop court à mon goût puisque que celui ci dépasse à peine les 200 pages. Je reste un peu sur ma faim, 4 mois de vie c'est court quand on sait tout ce que le couple a vécu.
Je n'ai pas pour habitude de donner des notes, mais s'il en faut une, je donnerai 4,5 / 5
Le demi point retiré étant parce que j'aurais bien continué à suivre ce couple quelques années supplémentaires.
Dernière édition par Cassandre 2.0 le Ven 9 Mai 2014 - 15:55, édité 3 fois
Cassandre 2.0- Lady enviée
- Messages : 519
Date d'inscription : 13/03/2014
Age : 45
Localisation : Dans les bras d'un immortel...
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
J'en profite pour intégrer l'interview postée par Mireille Calmel sur sa page facebook à propos de ce roman
Source : https://www.facebook.com/mireillecalmelofficiel
Bonjour à toutes et tous,
Comme promis, je vous invite dès aujourd'hui à découvrir en librairie mon tout nouveau roman: LA MARQUISE DE SADE.
Il s'adresse à un lectorat majeur et averti, je vous invite donc à lire l'interview vérité jointe à ce message avant de diffuser largement cette information autour de vous.
Plusieurs journalistes l'ont déjà retenu en coup de coeur de l'été, vous ne tarderez pas à lire leurs articles dans les médias. Sachez aussi qu'il a été sélectionné pour le grand prix des lecteurs de l'EXPRESS…
J'espère que sa lecture vous sera aussi jubilatoire que m'a été son écriture.
Bien amicalement à tous
Mireille Calmel
LA MARQUISE DE SADE : L’INTERVIEW VERITÉ
" Vous nous aviez habitués aux héroïnes médiévales. Quel bond dans le temps ! Nous voilà au XVIIIe siècle en plein Paris des Lumières et du libertinage auprès d’une héroïne méconnue de la plupart d’entre nous : l’épouse du Marquis de Sade… Pourquoi vous être emparée de ce personnage ?
Vous l’avez dit vous même, qui connaît la Marquise de Sade ? Que sait-on de cette femme occultée par son ténébreux, son scandaleux époux ? Et pourtant… Je l’ai croisée il y a un peu plus d’un an, par hasard, en découvrant les lettres écrites par le Marquis depuis ses prisons successives. Un étonnant mélange de tendresse, de haine, de colère, d’amour, de désir ou de répulsion. Les questions sont venues, pas les réponses. Alors je les ai cherchées. Parce que je sentais intuitivement qu’elle détenait une part de son ombre à lui. Je ne m’attendais pas à sa lumière. Je ne m’attendais pas à ce que cette oubliée de l’histoire me parle de toutes les femmes et de l’amour.
Vous retracez les tout premiers mois de leur mariage. Pourquoi vous êtes-vous intéressée particulièrement à cette période ?
Parce que tout s’est joué là, en quatre mois, avant que Sade ne devienne pour tous le Marquis. Il a vingt-trois ans, elle vingt-deux. Il l’épouse pour combler les dettes de son père et se guérir d’une profonde déception sentimentale. Elle pour plaire à sa mère. Mais elle n’est pas comme les autres femmes de son temps, ces coquettes qui tiennent salon et qui virevoltent. Elle est timide, réservée, discrète et trop prude. Ne lui a-t-on pas dit que l’acte de chair est péché ? Qu’il ne doit servir que la procréation ? Qu’on y doit satisfaire en se gardant de tout baiser, de toute caresse, et en priant ? Nous sommes devant l’alliance du feu et de la glace. Du libertin et de la dévote. L’histoire aurait pu s’arrêter là, comme tant d’autres mariages mal assortis, mais Renée Pélagie de Montreuil tombe amoureuse, éperdument et au premier regard.
Est-ce cet amour qui permet à la si prude Marquise de s’ouvrir au plaisir des sens ?
Pas de la manière que l’on imagine. Dès les premiers jours de leur mariage, Donatien l’emmène au théâtre, à l’opéra, lui fait découvrir les ouvrages interdits chez les de Montreuil : Rousseau, Voltaire, Diderot et son Encyclopédie… Il l’ouvre à ce foisonnement qui pousse inexorablement la France vers la Révolution. Élève docile, appliquée, curieuse, éblouie par son emphase, par le respect qu’il lui manifeste jusque dans leur couche, elle s’est fait de lui un portrait idyllique. La première lettre anonyme qu’elle reçoit va la ramener de plein fouet dans la réalité, dans le sordide, avec la découverte de l’infidélité de son époux. C’est au fil de cette correspondance, de l’érotisme qui en découle, qu’elle va prendre de l’assurance et de l’esprit, qu’elle va se révéler peu à peu jusqu’à succomber à l’amour charnel, celui qui pardonne et accepte tout, celui qui fera d’elle, bien plus tard une révoltée, s’habillant en homme pour tenter de faire évader le Marquis ou sortant en cachette le manuscrit de « Justine » pour le faire éditer.
Comment passer d’un état de puritaine absolue à celui d’ardente complice si l’on n’aime pas autant dans sa chair que dans son âme ? D’autant, je le précise, qu’elle n’a jamais perdu ni sa foi chrétienne ni sa propre identité. C’est ce chemin là que j’ai eu envie d’explorer.
À la lecture de La Marquise de Sade, on est transporté en plein cœur du XVIIIe siècle. Comment procédez-vous pour vous immerger dans la culture et le mode d’expression d’une époque ?
Comme pour chacun de mes livres je me plonge dans les archives, les manuscrits, les biographies. Je fouille, je sonde les recoins de l’histoire, j’apprivoise ceux qui l’ont tracée. Si l’on sait peu de choses, charnellement, sur ces premiers mois du couple Donatien/Renée Pélagie, on connaît très exactement leurs caractères, leurs faits, leurs gestes, leurs relations mondaines, le contexte dans lequel ils évoluent. J’ai retranscrit tout cela fidèlement, pourtant j’ai mis la barre plus haut que d’habitude avec ce livre, d’une part parce qu’écrire sur un sujet aussi brûlant sans permettre au lecteur de s’y réchauffer me semblait inadapté, et d’autre part parce que la littérature du XVIIIe ouvrait le champ de tous les possibles. Tout en conservant mon propre style, j’ai utilisé les formes d’expression littéraires, philosophiques, érotiques et textuelles de l’époque afin d’être au plus près de Renée Pélagie, afin qu’elle nous entraîne dans son monde, celui des « liaisons dangereuses », du marivaudage, de Casanova, du discours enflammé des philosophes, de Versailles et de la Pompadour, celui du désir interdit qu’il lui fallait oser pour comprendre son époux.
Fallait-il pour autant écrire ces chroniques libertines ?
Je crois que oui. Mes lecteurs le savent bien. Lorsque j’introduis de la légende dans mes ouvrages c’est parce que cette légende fait corps avec la réalité historique. Je n’ai pas changé ma manière de procéder. L’érotisme a toujours été présent dans mes livres, depuis le tout premier, et au même titre que les scènes de guerre ou de combat. Servie par le sujet autant que par son contexte, j’ai eu juste envie d’aller plus loin. Plus loin que les mots, plus loin que les codes, oser l’interdit pour mieux parler d’amour. J’ai raconté cette histoire sans préjugé ni tabou, avec les mots de son époque, les mots du libertin, les mots de la pudeur, les mots du couple. Je n’aurai peut-être pas osé si les « Cinquante nuances de Grey » n’avaient permis une libération de la pensée érotique, offrant à chacun et chacune d’entre nous le droit et l’envie, affirmés, de redécouvrir son langage et sa littérature. La sensualité fait partie de l’Exception française. Elle est le souffle des « fêtes galantes » de Watteau, des œuvres de Fragonard, de Boucher, de Van Loo, de Verlaine… Il était temps de la redécouvrir…A la française.
Renée Pélagie est-elle différente de vos autres héroïnes ?
Non. Même si elle semble de prime abord fragile et aride, verrouillée par le carcan de son éducation. C’est une femme en devenir qui va découvrir son potentiel érotique en même temps que le pouvoir d’aimer. Cela en fera une femme libérée, forte de ses choix, de ses désirs, et tout à la fois fidèle à ses engagements, à ses convictions et à sa propre lumière. Ce sont ces quatre premiers mois de mariage qui forgeront son esprit, son caractère, et feront d’elle une véritable héroïne de l’ombre. Aller à sa rencontre me fut jubilatoire ! Parce que Renée Pélagie pourrait être moi. Dans cette quête de l’autre, elle pourrait aujourd’hui être chacune d’entre nous.
Que souhaitez vous à vos lecteurs, Mireille Calmel ?
D’aimer et d’être aimés !!!! "
Source : https://www.facebook.com/mireillecalmelofficiel
Bonjour à toutes et tous,
Comme promis, je vous invite dès aujourd'hui à découvrir en librairie mon tout nouveau roman: LA MARQUISE DE SADE.
Il s'adresse à un lectorat majeur et averti, je vous invite donc à lire l'interview vérité jointe à ce message avant de diffuser largement cette information autour de vous.
Plusieurs journalistes l'ont déjà retenu en coup de coeur de l'été, vous ne tarderez pas à lire leurs articles dans les médias. Sachez aussi qu'il a été sélectionné pour le grand prix des lecteurs de l'EXPRESS…
J'espère que sa lecture vous sera aussi jubilatoire que m'a été son écriture.
Bien amicalement à tous
Mireille Calmel
LA MARQUISE DE SADE : L’INTERVIEW VERITÉ
" Vous nous aviez habitués aux héroïnes médiévales. Quel bond dans le temps ! Nous voilà au XVIIIe siècle en plein Paris des Lumières et du libertinage auprès d’une héroïne méconnue de la plupart d’entre nous : l’épouse du Marquis de Sade… Pourquoi vous être emparée de ce personnage ?
Vous l’avez dit vous même, qui connaît la Marquise de Sade ? Que sait-on de cette femme occultée par son ténébreux, son scandaleux époux ? Et pourtant… Je l’ai croisée il y a un peu plus d’un an, par hasard, en découvrant les lettres écrites par le Marquis depuis ses prisons successives. Un étonnant mélange de tendresse, de haine, de colère, d’amour, de désir ou de répulsion. Les questions sont venues, pas les réponses. Alors je les ai cherchées. Parce que je sentais intuitivement qu’elle détenait une part de son ombre à lui. Je ne m’attendais pas à sa lumière. Je ne m’attendais pas à ce que cette oubliée de l’histoire me parle de toutes les femmes et de l’amour.
Vous retracez les tout premiers mois de leur mariage. Pourquoi vous êtes-vous intéressée particulièrement à cette période ?
Parce que tout s’est joué là, en quatre mois, avant que Sade ne devienne pour tous le Marquis. Il a vingt-trois ans, elle vingt-deux. Il l’épouse pour combler les dettes de son père et se guérir d’une profonde déception sentimentale. Elle pour plaire à sa mère. Mais elle n’est pas comme les autres femmes de son temps, ces coquettes qui tiennent salon et qui virevoltent. Elle est timide, réservée, discrète et trop prude. Ne lui a-t-on pas dit que l’acte de chair est péché ? Qu’il ne doit servir que la procréation ? Qu’on y doit satisfaire en se gardant de tout baiser, de toute caresse, et en priant ? Nous sommes devant l’alliance du feu et de la glace. Du libertin et de la dévote. L’histoire aurait pu s’arrêter là, comme tant d’autres mariages mal assortis, mais Renée Pélagie de Montreuil tombe amoureuse, éperdument et au premier regard.
Est-ce cet amour qui permet à la si prude Marquise de s’ouvrir au plaisir des sens ?
Pas de la manière que l’on imagine. Dès les premiers jours de leur mariage, Donatien l’emmène au théâtre, à l’opéra, lui fait découvrir les ouvrages interdits chez les de Montreuil : Rousseau, Voltaire, Diderot et son Encyclopédie… Il l’ouvre à ce foisonnement qui pousse inexorablement la France vers la Révolution. Élève docile, appliquée, curieuse, éblouie par son emphase, par le respect qu’il lui manifeste jusque dans leur couche, elle s’est fait de lui un portrait idyllique. La première lettre anonyme qu’elle reçoit va la ramener de plein fouet dans la réalité, dans le sordide, avec la découverte de l’infidélité de son époux. C’est au fil de cette correspondance, de l’érotisme qui en découle, qu’elle va prendre de l’assurance et de l’esprit, qu’elle va se révéler peu à peu jusqu’à succomber à l’amour charnel, celui qui pardonne et accepte tout, celui qui fera d’elle, bien plus tard une révoltée, s’habillant en homme pour tenter de faire évader le Marquis ou sortant en cachette le manuscrit de « Justine » pour le faire éditer.
Comment passer d’un état de puritaine absolue à celui d’ardente complice si l’on n’aime pas autant dans sa chair que dans son âme ? D’autant, je le précise, qu’elle n’a jamais perdu ni sa foi chrétienne ni sa propre identité. C’est ce chemin là que j’ai eu envie d’explorer.
À la lecture de La Marquise de Sade, on est transporté en plein cœur du XVIIIe siècle. Comment procédez-vous pour vous immerger dans la culture et le mode d’expression d’une époque ?
Comme pour chacun de mes livres je me plonge dans les archives, les manuscrits, les biographies. Je fouille, je sonde les recoins de l’histoire, j’apprivoise ceux qui l’ont tracée. Si l’on sait peu de choses, charnellement, sur ces premiers mois du couple Donatien/Renée Pélagie, on connaît très exactement leurs caractères, leurs faits, leurs gestes, leurs relations mondaines, le contexte dans lequel ils évoluent. J’ai retranscrit tout cela fidèlement, pourtant j’ai mis la barre plus haut que d’habitude avec ce livre, d’une part parce qu’écrire sur un sujet aussi brûlant sans permettre au lecteur de s’y réchauffer me semblait inadapté, et d’autre part parce que la littérature du XVIIIe ouvrait le champ de tous les possibles. Tout en conservant mon propre style, j’ai utilisé les formes d’expression littéraires, philosophiques, érotiques et textuelles de l’époque afin d’être au plus près de Renée Pélagie, afin qu’elle nous entraîne dans son monde, celui des « liaisons dangereuses », du marivaudage, de Casanova, du discours enflammé des philosophes, de Versailles et de la Pompadour, celui du désir interdit qu’il lui fallait oser pour comprendre son époux.
Fallait-il pour autant écrire ces chroniques libertines ?
Je crois que oui. Mes lecteurs le savent bien. Lorsque j’introduis de la légende dans mes ouvrages c’est parce que cette légende fait corps avec la réalité historique. Je n’ai pas changé ma manière de procéder. L’érotisme a toujours été présent dans mes livres, depuis le tout premier, et au même titre que les scènes de guerre ou de combat. Servie par le sujet autant que par son contexte, j’ai eu juste envie d’aller plus loin. Plus loin que les mots, plus loin que les codes, oser l’interdit pour mieux parler d’amour. J’ai raconté cette histoire sans préjugé ni tabou, avec les mots de son époque, les mots du libertin, les mots de la pudeur, les mots du couple. Je n’aurai peut-être pas osé si les « Cinquante nuances de Grey » n’avaient permis une libération de la pensée érotique, offrant à chacun et chacune d’entre nous le droit et l’envie, affirmés, de redécouvrir son langage et sa littérature. La sensualité fait partie de l’Exception française. Elle est le souffle des « fêtes galantes » de Watteau, des œuvres de Fragonard, de Boucher, de Van Loo, de Verlaine… Il était temps de la redécouvrir…A la française.
Renée Pélagie est-elle différente de vos autres héroïnes ?
Non. Même si elle semble de prime abord fragile et aride, verrouillée par le carcan de son éducation. C’est une femme en devenir qui va découvrir son potentiel érotique en même temps que le pouvoir d’aimer. Cela en fera une femme libérée, forte de ses choix, de ses désirs, et tout à la fois fidèle à ses engagements, à ses convictions et à sa propre lumière. Ce sont ces quatre premiers mois de mariage qui forgeront son esprit, son caractère, et feront d’elle une véritable héroïne de l’ombre. Aller à sa rencontre me fut jubilatoire ! Parce que Renée Pélagie pourrait être moi. Dans cette quête de l’autre, elle pourrait aujourd’hui être chacune d’entre nous.
Que souhaitez vous à vos lecteurs, Mireille Calmel ?
D’aimer et d’être aimés !!!! "
Cassandre 2.0- Lady enviée
- Messages : 519
Date d'inscription : 13/03/2014
Age : 45
Localisation : Dans les bras d'un immortel...
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
J'attends ton avis. J'aime beaucoup Mireille Calmel aussi !
Pristi- Déesse de la romance
- Messages : 5878
Date d'inscription : 05/10/2013
Age : 49
Localisation : Seine et Marne
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Ce livre m'intéresse et j'attends ton avis avec impatience...
Titia 6575- Princesse intrépide
- Messages : 1550
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 48
Localisation : Face aux Pyrénées
Humeur : Mordue de livres ^^
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
J'aime beaucoup cet auteur. Même si elle ne fait pas de la romance à proprement parlé, il y a toujours des histoires d'amour intenses, douloureuses et sensuelles dans ces écrits.
Nul doute que ce livre va faire partie de ma PAL.
Nul doute que ce livre va faire partie de ma PAL.
crêpe au sucre- Princesse intrépide
- Messages : 1332
Date d'inscription : 04/08/2011
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Une auteur que j'affectionne, et je brule de lire ce dernier titre!!! ** Envisage l'option braquer une librairie**
Lola B- Cavalière sollicitée
- Messages : 54
Date d'inscription : 04/05/2014
Age : 41
Localisation : Orléans
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Merci Cassandre pour ce super avis
ninou-lilou- Chroniqueuse mondaine
- Messages : 10397
Date d'inscription : 12/09/2010
Humeur : “You take care of my cop, body and soul.”
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Ohh Cassandre, quel avis!! Il ne fait aucun doute que tu as fortement apprécié ta lecture.
Et l'éloquence dont tu fais preuve pour nous faire part de ton impression m'a touchée.
Mireille Calmel fait partie des auteures que j'ai découvert par hasard avec le Bal des louves, et que j'affectionne particulièrement depuis car elle sait relater les faits historiques, ou liés à certains mythes avec une touche de fantasy (ou de fiction diraient certains) sans que son récit devienne barbant, truffé de longueurs. Le tout conjuqué à l'amour passionnel que vivent ses personnages principaux. Un régal!
Alors je dois dire que j'avais un peu "peur" de ce roman, il ne me disait rien...
J'avais (apparement à tort) l'impression qu'elle sortait un peu de son registre et tombait dans l'un des titres érotico-bdsm qui fleurissent un peu partout depuis quelques temps.
J'étais résignée à laisser passer ... et j'ai lu ton commentaire qui m'a complètement séduite.
Merci donc, parce que rassurée sur son contenu je vais pouvoir me jeter dessus!!
Voilà pourquoi, j'adore ce forum!
kikalukoi- Reine de la saison
- Messages : 961
Date d'inscription : 01/02/2014
Age : 49
Localisation : Entre deux pages ...
Humeur : Comme ci, comme ça
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
En fait, elle sort quand même de son registre, car même si ses histoires d'amours sont toujours teintées d'un peu d'érotisme léger, ici on passe quand même à la vitesse supérieure.
On surfe bel et bien sur la vague du courant BDSM mais en douceur et tout en finesse.
J'ai oublié de souligner dans mon avis que l'on fête cette année le 100e anniversaire de la mort du marquis de Sade. Ce roman tombe donc très à propos, et pas par hasard
On surfe bel et bien sur la vague du courant BDSM mais en douceur et tout en finesse.
J'ai oublié de souligner dans mon avis que l'on fête cette année le 100e anniversaire de la mort du marquis de Sade. Ce roman tombe donc très à propos, et pas par hasard
Cassandre 2.0- Lady enviée
- Messages : 519
Date d'inscription : 13/03/2014
Age : 45
Localisation : Dans les bras d'un immortel...
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Cassandre 2.0 a écrit:... en douceur et tout en finesse.
Ce sont ces 2 mots que je retiens et qui me conforte dans l'idée que je peux apprécier son roman. L'érotisme, même "hard" ne me dérange pas s'il est maitrisé, a un sens et apporte un plus à l'histoire ou aux personnages.
Cette lecture se révèlera une expérience interessante je crois!
kikalukoi- Reine de la saison
- Messages : 961
Date d'inscription : 01/02/2014
Age : 49
Localisation : Entre deux pages ...
Humeur : Comme ci, comme ça
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
J'ai hâte de lire vos avis également !
Cassandre 2.0- Lady enviée
- Messages : 519
Date d'inscription : 13/03/2014
Age : 45
Localisation : Dans les bras d'un immortel...
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Merci pour ton avis !
J'ai lu 2 romans de Sade et Christian Grey & co peuvent aller se rhabiller face au divin marquis. Enfin j'étais jeune à l'époque, je n'ai plus l'âme aussi aventureuse...
J'ai lu 2 romans de Sade et Christian Grey & co peuvent aller se rhabiller face au divin marquis. Enfin j'étais jeune à l'époque, je n'ai plus l'âme aussi aventureuse...
Pristi- Déesse de la romance
- Messages : 5878
Date d'inscription : 05/10/2013
Age : 49
Localisation : Seine et Marne
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Divin marquis ? Sade n'avait rien de sensuel... Il était plutôt malsain. Mais peut-être as-tu lu des écrits romancés à son sujet ?
crêpe au sucre- Princesse intrépide
- Messages : 1332
Date d'inscription : 04/08/2011
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Ce roman de Mireille me faisait un peu peur.
Grâce à toi, Cassandre, je vais me laisser tenter.
Mais quand le lirai-je???
Grâce à toi, Cassandre, je vais me laisser tenter.
Mais quand le lirai-je???
_________________
Livrophagite aiguë et chronique : maladie textuellement transmissible
Jamais sans mon livre.
Mabi : livrophage incurable et heureuse de l'être
mabi- Déesse de la romance
- Messages : 8036
Date d'inscription : 26/08/2011
Age : 70
Localisation : En train de faire baisser ma Montagne A Lire (enfin, j'essaye!) C'est mal barré!!!! :(
Humeur : J'ai décidé d'être heureuse, c'est bon pour la santé!
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
crêpe au sucre a écrit:Divin marquis ? Sade n'avait rien de sensuel... Il était plutôt malsain. Mais peut-être as-tu lu des écrits romancés à son sujet ?
Le divin marquis est un surnom qui lui a été donné.
Extrait wiki : Dès la fin du XIXe siècle, il est surnommé le « divin marquis », en référence au « divin Arétin », premier auteur érotique des temps modernes (XVIe siècle).
Je trouve le surnom plutôt ironique vu comme il était athée !
Cassandre 2.0- Lady enviée
- Messages : 519
Date d'inscription : 13/03/2014
Age : 45
Localisation : Dans les bras d'un immortel...
Re: La Marquise de Sade - Mireille Calmel
Je suis bien d'accord ! Je suis très "fan" de Sade, je trouve ses écrits à la fois terrifiants et fascinants.Pristi a écrit:Merci pour ton avis !
J'ai lu 2 romans de Sade et Christian Grey & co peuvent aller se rhabiller face au divin marquis. Enfin j'étais jeune à l'époque, je n'ai plus l'âme aussi aventureuse...
Invité- Invité
Sujets similaires
» Le Chant des Sorcières T1 de Mireille Calmel
» Le chant des sorcières - T2 - Mireille Calmel
» Le lit d'Aliénor tome 1 de Mireille Calmel
» Le Lit d'Aliènor tome 2 de Mireille Calmel
» Aliénor 1 : Le règne des Lions de Mireille Calmel
» Le chant des sorcières - T2 - Mireille Calmel
» Le lit d'Aliénor tome 1 de Mireille Calmel
» Le Lit d'Aliènor tome 2 de Mireille Calmel
» Aliénor 1 : Le règne des Lions de Mireille Calmel
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum