Au coeur des montagnes de Susan King

Résumé de l’éditeur ;

Eté 1849, Ecosse.
Juchée sur un rocher surplombant le Glen Shee, la vallée des Fées, Catriona MacConn assiste, impuissante, à l'exode des paysans chassés par le comte de Kildonan. Endetté, celui-ci a décidé de rentabiliser ses terres des Highlands par l'élevage intensif de moutons. Si le désespoir qu'il provoque le laisse indifférent, en revanche, les protestations de son fils Evan l'agacent. Dix ans plus tard, Evan revient dans les Highlands après avoir hérité du titre et des propriétés des Kildonan à la mort de son père. Titulaire d'un diplôme d'ingénieur, il s'est résolu à vendre ce qui reste des biens familiaux. Lors d'une promenade, il tombe dans un ravin et se blesse grièvement. Pris dans une tempête de neige, il doit son salut au courage de Catriona, qui le traîne dans
une cabane où tous deux passent la nuit. Mais aurait-elle pris ce risque si elle avait reconnu le fils de l'infâme comte de Kildonan ?



Mon avis :

Lorsque j’ai choisi ce roman je me suis focalisée sur les mots clés « Ecosse » et « Highlands », sans prêter une réelle attention au résumé ou à l’époque à laquelle se situe ce roman. Autant crever  l’abcès  tout de suite, les filles si vous rêvez d’une romance avec Highlander en kilt, claymore et disputes à gogo (vous avez cliché ?) passez votre
chemin ! En effet, la première rencontre avec le héros s’est plutôt mal passée pour moi : monsieur s’appelle Georges (désolée ça m’fait pas rêver moi Georges ...) et il est décrit comme portant une « redingote ». A ce stade de la lecture (3 pages), c’était foutu, Georges et moi on n’allait pas pouvoir s’entendre.

Bref, ce petit moment de délire passé, entrons dans le vif du sujet.

A ma gauche le héros (surnommé Evan tout au long du roman, son 2ème prénom ... Merci !) est un fils de comte, celui-là même qui a contraint à l’exil des centaines de highlanders en 1839. Le vilain comte voulait mettre des centaines de moutons sur ses terres, ces braves bêtes étant nettement plus rentables que ces gueux d’écossais pure
souche. Mais Evan n’est pas aussi cupide que son père, il est très attaché aux Highlands et il n’approuve pas ce que son père a fait.

A ma droite, l’héroine, Catriona MacConn, fille de pasteur et ardente défenseuse de la cause highlander. Elle est profondément attachée à sa terre natale et veut maintenir les traditions, voire les exhumer. Pour cela, Catriona recueille les chants traditionnels connus seulement par les femmes, elles les retranscrits sur des morceaux de papier afin d’en faire un recueil.

C’est dans des circonstances chaotiques que nos deux tourtereaux vont se rencontrer. Lui est victime d’un accident d’alpinisme, elle passe par là au bon moment. Elle va le soigner et ils ne vont devoir passer la nuit dans une cabane délabrée ouverte aux quatre vents, en pleine tempête. Je vous laisse imaginer quelle nuit ces deux-là vont passer ...

Même si la véritable identité d’Evan va poser problème à Catriona, cela n’empêchera pas l’éclosion de ses sentiments, pas plus que sa loyauté envers lui-même si elle lui cache des choses.

Les personnages secondaires sont bien présents : les amis d’Evan, tous alpinistes chevronnés (y compris les femmes, qui grimpent dans les sommets avec leurs robes élégantes et leurs ombrelles), la famille de Catriona et l’énigmatique Kenneth Grant.
J’aurais souhaité que le personnage de Finlay (frère de l’héroine) soit plus développé car il a vraiment du potentiel, tandis que le père et la tante de Catriona sont vraiment odieux.

La romance entre Catriona et Evan n’est pas très passionnée, mais ils sont mignons tous les deux. J’aurais souhaité plus de passion, de débordements, de portes qui claquent ...

L’intrigue qui se déroule en parallèle, avec des menaces qui pèsent sur le couple n’apporte pas grand-chose car elle n’est pas assez exploitée. Enfin le twist final m’a déçue, j’ai eu l’impression de voir un mix entre Star Wars et un épisode des Feux de l’Amour (lors d’une révélation fracassante).

Je ne suis pas très convaincue par ce livre, je ne l’ai ni aimé ni détesté, je suis vraiment
mitigée et quand même un peu déçue. C’est pourquoi je lui attribue un

  ,5 /.