Fast Track - Tome 4 : Carrément in love de Erin McCarty

Kendall Holbrook est déterminée à être au Top niveau, même pour le défi d'être la première  femme sur le circuit de course dominé par les hommes. Elle n'a pas de temps à perdre pour la romance, surtout pas avec son rival de course Evan Monroe, l'homme qui a presque détruit son rêve un an plus tôt. Prise au piège de ses propres sentiments , Kendall ne peut nier que l'alchimie entre eux existe toujours et que cela risque de mettre le feu à la piste.

Evan (le frère d'Elec héros du tome 1) et Kendall sont les héros de Carrément in love, ce sont deux pilotes de stock-car qui courent dans la même écurie.
Ils se sont passionnément aimés à la fin de leur adolescence et ont brutalement rompu 10 ans avant l'époque à laquelle se déroule notre tome.

Kendall est une héroine partagée entre son désir d'accomplissement professionnel (réussir dans un monde sportif ultra-fermé et surtout ultra-masculin) et personnel (se marier, fonder une famille). Elle n'a jamais oublié Evan, son premier amour, et a bien du mal à aller de l'avant même 10 ans après.
De son côté Evan mène une vie de playboy, toujours photographié aux bras de jolies filles, mais sa carrière a des ratés, il est loin d'être au niveau qu'il souhaite. Lui non plus n'a jamais oublié son histoire avec Kendall et rêve de reprendre une relation sérieuse avec elle.

Une fois les malentendus et les quiproquos du passé aplanis, les tourtereaux vont se lancer tête baissée dans leur relation, et la passion va flamber à chaque instant, ce qui donne lieu à de nombreuses scènes sensuelles (qui, hélas, ont fait pour moi pâle figure à côté de celles qu'on avait dans les 3 premiers tomes).

J'ai apprécié la première partie du livre, celles des retrouvailles, des quelques scènes où on rentre dans leur univers professionnel. En revanche, la seconde moitié m'a ennuyée et même agacée.

Spoiler:

On retrouve l'espace de quelques scènes les personnages des tomes précédents : Suzanne & Ryder, Elec, Tamara et les enfants, Nicky la blonde pas très fut-fut et son mari ... D'ailleurs j'ai bien aimé un dialogue entre Ryder & Elec, concernant les hauts et les bas de la relation de couple.   

Je reste mitigée au final, c'est une romance divertissante et charmante, mais Erin McCarty m'avait nettement plus emballée dans les autres tomes. C'est une romance beaucoup trop "sucrée" à mon goût, avec des ficelles trop grosses pour moi.
Malgré cette petite déception, je poursuivrai sans doute la série. A la fin de mon exemplaire VO, il y a un extrait du début du tome 5, avec Tuesday, la blogueuse & meilleure amie de Kendall, qui là, m'a bien donné envie !

   .75 /5

Et voilà le retour de nos pilotes de stock-car préférés !
Evan et Kendall se sont aimés dans leur adolescence, ils se retrouvent dans ce tome : rivaux sur les circuits mais irrésistiblement attirés l’un par l’autre.
Cette série d’Erin McCarthy me plait car j’adore cette plongée dans l’univers des courses automobiles et chaque tome nous permet de retrouver tous ces personnages auxquels nous nous sommes attachées au fil des histoires.

Carrément in love est de qualité moindre que ses grands frères car, il faut bien le dire, l’intrigue n’est pas vraiment étoffée et certains rebondissements sont prévisibles ou trop faciles.  Néanmoins, j’ai passé un bon moment car c’est un PI comme je les aime, un de ceux qui nous offrent de jolies et nombreuses  scènes sensuelles sans pour autant flirter avec le vulgaire.
Un des atouts de ce roman est le  fait que le personnage féminin soit pilote, par conséquent l’ambiance des courses automobiles se fait plus présente que dans les deux tomes précédents. Mais, ce n’est pas encore assez pour moi, vivre deux ou trois courses de plus n’aurait pas été pour me déplaire!
On retrouve une des particularités de la série, la finesse dans les réparties n’est pas la première qualité de nos héros mais cela les rend encore plus attachants à mes yeux. Evan est le pilote le moins sympathique de la bande, je n’étais pas vraiment fan de son côté misogyne mais il montre ici un autre visage, plus doux. Kendall et lui se comportent souvent comme des adolescents. Ils sont bien souvent  puérils et impulsifs dans leurs faits et gestes, mais leur histoire est à leur image: mignonne et sans chichis.
Enfin,  c’est à chaque fois un bonheur de retrouver tous les héros des tomes passés, dommage que Ty fasse une minuscule apparition...
Le tome 5 , Slow Ride, se profile à l’horizon avec une Thuesday Jones bien présente et va être de bon conseil pour sa copine Kendall !

Une lecture légère, rapide et sans prétention ! Cela fait du bien de temps en temps !

      / 5

Je n'ai pas vraiment accroché avec ce tome. Pour avoir lu tous les tomes précédents, je savais que le côté intense était pas mal atténué par la tendresse et les sentiments, mais là... c'était long, très long!! Evan a de faux problèmes pour moi, et Kendall réagit parfois de manière agaçante   Le motif de leur séparation 10 ans plus tôt est franchement idiot. Il n'y a pas vraiment d'intrigue, et encore plus à partir du moment du moment où ils se mettent ensemble. ça sent un peu le réchauffé.  

Bref, ça se lit toujours aussi facilement, ce n'est pas franchement désagréable, mais j'attends un peu plus d'un PI.

    ,5/5

Comme le tome précédent, l'histoire nous offre une histoire de seconde chance, j'aime bien ce concept en romance, bien que j'en lise rarement. Malheureusement, tout est fait dans la précipitation et l'impulsivité. Ils réagissent au quart de tour, sans prendre le temps de réfléchir. Ca partait pourtant bien : cette soirée où enfin réunis, ils mettent les choses au clair et leurs cœurs à nu, exposant leur vision des événements qui les ont séparés. C'était même touchant. Sauf que dès le lendemain, ces quinze dernières années d'ignorance volontaire de l'un et de l'autre, sont effacées, comme si elles n'avaient jamais existé. Et cela n'est pas possible. Car si l'affinité est toujours présente, que le pardon est acquis, ils ont chacun évolué de leur côté, leurs valeurs et leurs attentes ont certainement changé, comme un certain nombre de petites choses ; de petits détails devraient rentrer en ligne de compte. C'est dommage et décevant.

Je voulais aussi aborder un point à double tranchant pour moi dans le récit : le féminisme. D'une part, c'est bien, parce que Kendall est pilote professionnelle, elle concourt dans les mêmes compétitions que les hommes, elle semble être la seule d'ailleurs. D'autre part, elle incarne les clichés de la femme parfaite des romances. Pour être une femme accomplie, il faut être une épouse et une mère. D'accord, on accepte qu'elle évolue dans un sport majoritairement masculin, mais quand même faudrait pas oublier son rôle. D'un autre côté, j'ai un peu l'impression d'être une langue de vipère : après tout avoir une carrière n'empêche pas les femmes de fonder une famille. Mais là je peste de manière générale contre les romans à l'eau de rose et l'accomplissement apparemment indispensable : le mariage et les gosses. Cela dit, j'ai trouvé la fin plutôt originale.

Une lecture mitigée. Je ne pense pas continuer la série.

 / 5