Le bal des ombres de Deborah Hale

Je l'ai lu il y a pas mal de temps, et il m'a laissé un très bon souvenir... Je le redécouvrirais bien dans sa nouvelle édition 

Il n'y a bien que celui la dans les historiques qui me donne envie. j'avais adorer sa trilogie gentlemen à marier chez le même éditeur.

Ah oui, effectivement il est super celui-ci !
Je l'ai lu dans l'ancienne édition, je l'avais adoré !

J'aime bien le résumé.

Trois choses me donnent envie de le lire :
- Les avis plus que positifs
- Le résumé très tentant
- Et j'ai le même prénom que l'auteur (je sais ce n'est pas une raison très... enfin...)

Ajouté à ma liste de Noël !

Ce roman vaut largement les critiques dithyrambiques qui lui sont attribuées. C’est d’ailleurs en lisant toutes vos éloges que j’ai craqué; et après ma lecture, je ne peux que vous rejoindre en tout point: ce livre est une véritable perle!

Northamptonshire, 1816. Orpheline, Angela vit chez son oncle et sa tante Bulwick, pour qui elle est davantage un fardeau qu’une nièce. Pour pallier à ce climat déplaisant, Angela a pris l’habitude de se rendre quotidiennement à Helmhurst, le château voisin, pour faire la lecture à son vieil ami, le comte de Welland; avec qui elle a tissés des liens d’amitié indéfectibles.

Malheureusement, le comte est sur le déclin, et dans l’optique de faire le bonheur de sa protégée, il enjoint à son petit-fils, Lucius, de demander la main d’Angela.

Lucius est revenu de la guerre trois ans plus tôt, et les rumeurs les plus effrayantes circulent à son sujet. Il est froid, sombre, solitaire; et refuse totalement d’apparaître en plein jour. Toutefois, il aime profondément son grand-père, et est prêt à tout pour égayer ses derniers instants.

Ainsi, il se rend chez Angela et lui soumet une proposition des plus surprenante: faire semblant d’être sa fiancée durant trois mois; le temps de vie du comte présagé par les médecins. En contrepartie, il prendra à ses frais l’avenir de Miles, le jeune frère de cette dernière.

L’entrevue est plus qu’orageuse, et pourtant Angela ne peut s’empêcher de ressentir une attirance immédiate pour cet homme si énigmatique, dont le visage est à moitié dissimulé sous un masque...

Jamais encore elle n'avait éprouvé tant de colère, ni tant d'attirance pour la même personne l'instant d'après. Cela donnait envie de... se réfugier dans le garde-manger et de s'empiffrer jusqu'à l'indigestion pour oublier toutes ces émotions épuisantes!

Elle se sentait comme une coupe de cristal débordant de crème fouettée, légère, mousseuse, follement appétissante.

J’avoue avoir entamé ce livre avec des pincettes, n’étant pas du tout amatrice de cette collection. Eh bien, je ravale mes à priori de suite, car j’ai adoré cette histoire.
La plume de Deborah Hale et enlevée et pleine de verve. Ses personnages sont aboutis et attachants.
Mise à part l’intrigue – des plus basique selon moi -, c’est surtout la profondeur avec laquelle l’auteure a dépeint ses héros qui m’a touchée au coeur.  

Le thème abordé – la bataille de Waterloo – est certes récurrent dans ce genre, mais là... Sincèrement, il faut le lire pour comprendre.  On ressent la souffrance de Lucius jusqu’aux tréfonds de nous-même, on vit sa détresse, son envie de s’ouvrir à l’amour, sa terreur du rejet, son besoin viscéral de contrôler tout ce qui est susceptible de lui faire lâcher prise... Jamais je n’ai lu un roman qui aborde – et maîtrise – ce thème avec une telle considération, un tel discernement.

Lucius tourna les yeux vers Angela, et pour la première fois elle eut l'impression qu'un voile s'était levé, et qu'elle pouvait enfin le voir tel qu'il était, et non tel qu'il voulait qu'on le voie.
Il avait les yeux secs, mais si pleins de tristesse et de désespoir qu'elle aurait voulu les mouiller de ses larmes.

Angela est tout aussi fouillée que Lucius; et je dois dire que je l’ai trouvée épatante. Elle s’épanouit tout du long, et Lucius n’aurait pu trouver femme plus extraordinaire pour l’aider – ou plutôt le forcer – à s’en sortir.
Et puis le fait qu’elle adore les sucreries ajoute encore à son charme...

Elle se prépara à s'entendre dire des choses très désagréables.
Il avait l'air si grave qu'elle pensa qu'il devait la détester encore plus qu'elle ne s'était imaginé. Passe encore que certains la trouvent laide ou idiote, mais lui! Jamais il n'y aurait assez de pâtisseries dans toute la région pour apaiser sa douleur, une fois qu'elle aurait entendu l'amère vérité tomber de ses lèvres.

Les personnages secondaires sont également très bien: Mme Tibbs la cuisinière, M. Michaeljohn le vicaire, M. Shaw le forgeron... Tous ont leur place dans le récit, et tous sont attachants à leur façon.

La seule chose que je pourrais reprocher à ce roman, c’est quelques longueurs vers la fin; mais vraiment un détail comparé au reste.

Ma note:
        /5

un harlequin que je n'attendais pas, ce roman est un petit bijou, mon âme romantique a tellement soupiré quand je l'ai refermé.

C’est un livre qui se trouve depuis bien longtemps dans ma PAL, acquis après avoir lu bon nombre d’avis positifs dessus. Et je dois dire que je ne suis pas déçue, j’ai passé un bon moment avec ce livre.
 
Lucius a été blessé à Waterloo, depuis il vit en reclus dans son domaine avec son grand père qui l’a élevé. Ce dernier lui vante les mérites de Angela, une jeune femme qui a perdu ses parents et vit comme parente pauvre chez son oncle et sa tante. Pour faire plaisir au vieil homme mourant, Lucius propose un marché à Angela : de fausses fiançailles. Mais ce qui devait être une mascarade destinée à adoucir les derniers jours du Comte, devient peu à peu une réalité quand les sentiments s’en mêlent.
 
L’histoire est plutôt classique dans ce roman, la belle jeune femme pauvre et le héros blessé et défiguré vont se trouver, s’apprivoiser et finir par s’aimer. Si le sujet est convenu, l’auteur a néanmoins sur rendre le roman intéressant. Lucius est un homme bon, il a vu des horreurs et s’est tourné vers la science pour éviter de sombrer. Je l’ai trouvé touchant, il est plutôt sombre et à son coté l’héroïne est plus lumineuse. Elle de son côté ne se fait pas d’illusion dans sa vie, parente pauvre, toute sa vie elle a subit les brimades de sa famille qui estime avoir fait son devoir en la recueillant et qui a côté de ça ne va pas lui donner ni amour ni affection.
 
Peu à peu Angéla va évoluer au contact de Lucius, elle va cesser de rechercher à tout prix l’attention de sa famille, elle va révéler une force de caractère qui va lui permettre de s’affirmer.  De son coté, Lucius face à Angela va se rendre compte qu’il peut être aimé malgré le masque qui couvre son visage défiguré et va finalement reprendre gout à la vie dans la lumière.
 
Les personnages sont très justes, l’histoire est intéressante mais somme toute assez classique, sans vraiment de surprise quand aux personnages. J’ai apprécié le petit clin d’œil à Cyrano sur la fin du roman.
 
Ce que j’ai moins aimé, c’est les questionnements des personnages, elle pense qu’il ne l’aime pas, il est sûr qu’elle n’a que de la pitié pour lui… j’ai eu par moment envie de les secouer et leur dire « mais parlez-vous bon sang, vous êtes trop têtus ! ».
 
Sans être un coup de cœur, il s’agit d’une lecture légère et agréable, sans être un coup de cœur une bonne lecture. 

Alors que je me perdais sur internet, je suis tomber sur ce roman, je savais que Harlequin, avait sa division adaptation manga, mais alors, je suis tomber des nus !!!




Je ne l'ai pas lu, car pas trouvé, mais alors, le style candy, shojo année 80, on aime ou on aime pas !!