Teaser Tuesday #6

emmatom06 a écrit:

Scène entre la meilleure amie de Kit (Amy) et Kit :

"— À quoi ressemble l'amour ?
Le front plissé, Amy réfléchit.
— Eh bien, commença-t-elle, tu sais tout de... de l'acte, n'est-ce pas ?
— Bien sûr que je sais.
Elles étaient toutes deux des filles de la campagne. De telles choses étaient des faits inévitables dans leur vie à la campagne.
— Mais qu'est-ce que ça a à voir avec l'amour ?
— Eh bien, continua Amy, quand tu aimes un homme, tu veux... le faire avec lui.
Kit grimaça— Tu veux vraiment le faire avec George ?
Rougissant nettement, Amy opina.
Kit haussa les sourcils, puis les épaules.
— Ça semble être quelque chose de très particulier — qui manque de dignité, si tu vois ce que je veux dire.
Amy s'étouffa.
— Mais comment sais-tu que tu veux le faire avec George ? demanda Kit en se concentrant sur le visage d'Amy. Tu ne l'as jamais fait, non?
— Bien sûr que non ! dit Amy, crispée.
— Comment alors ?,
Prenant une profonde respiration, Amy fixa Kit avec un regard d'une grande patience.
— On peut le dire grâce à ce qu'on ressent quand un homme nous embrasse.
Kit fronça les sourcils.
— Tu as déjà été embrassée par un gentleman, n'est-ce pas ? Je veux dire, pas un de tes proches. Tes gentlemen de Londres ? Ils l'ont fait ?
Ce fut au tour de Kit de rougir.
— Certains d'entre eux, admit-elle.
— Et alors ? Ça t'a fait quoi ?
Kit grimaça.
— Pour l'un, c'était comme embrasser un poisson mort, et les autres, c'était du genre trucs chauds frétillants. Ils ont essayé de mettre leur langue dans ma bouche.
Elle frissonna de manière significative.
— C'était affreux !
Amy se mordit les lèvres, puis inspira fébrilement.
— Bon, très bien. C'est probablement aussi bien. Ça veut juste dire que tu ne veux aller au lit avec aucun d'eux.
— Oh.
Le visage de Kit s'éclaircit.
— Ça ressemblerait à quoi si je voulais...
Elle fit un geste— Tu sais...
— Coucher avec un homme ?
Kit lui lança un regard furieux.
— Oui, bon sang ! Qu'est-ce que ça fait de vouloir qu'un homme te fasse l'amour ?
Elle se tourna sur le dos et, laissant tomber sa tête sur les oreillers, regarda le plafond.
— Aie pitié de moi, Amy, et raconte. Sinon, je mourrai probablement dans l'ignorance.
Amy gloussa.
— Oh non, ça ne t'arrivera pas. Tu es juste en pleine déprime avec les machinations de tes tantes et tout. Tu changeras d'avis et tu rencontreras ton homme.
— Mais au cas où tu te tromperais, allez, dis-moi, s'il te plaît.
Amy sourit et s'installa à côté de Kit.
— Très bien. mais tu dois te rappeler que je n'ai pas beaucoup d'expérience dans ce domaine non plus.
— Tu en as plus que moi, et il est juste que tu la partages— Et tu dois me faire la promesse de ne pas être scandalisée.
Kit se leva sur un coude et regarda le visage d'Amy.
— Tu as dit que tu n'avais pas...
Amy rougit.
— Je... Nous ne l'avons pas fait. C'est juste qu'il y a eu... eh bien, des préliminaires, ce qui peut être un peu plus que ce à quoi tu t'attendais.
Kit fronça les Sourcils, puis se laissa retomber sur le lit.
— Vas-y pour Voir !
— Eh bien... quand un homme t'embrasse, tu peux aimer ça au début. Si tu es dégoûtée, alors c'est qu'il n'est pas l'homme qu'il te faut.
— Très bien. Disons qu'il m'a embrassée et que j'ai aimé ça. Ensuite ?
— Tu veux qu'il continue à t'embrasser et tu aimes quand il met sa langue dans ta bouche.
Kit jeta un regard sceptique à son amie.
Amy fronça les sourcils— C'est vrai. et tu te sens toute chaude et enflammée, comme avoir de la fièvre, mais en plus agréable. Tes genoux ont tendance à s'affaiblir, mais ça ne compte pas parce qu'il te tient. Et pour une raison quelconque, tu n'entends plus très bien quand tu l'embrasses. J'ignore pourquoi. C'est ce dont je me souviens.
— On dirait une maladie, marmonna Kit.
Amy l'ignora.
— Des fois, on a un peu de mal à respirer, mais on réussit.
— Merveilleux ! On s'étouffe, en plus !
— Il peut t'embrasser les yeux, les joues et les oreilles aussi, et ensuite, se déplacer vers ton cou. C'est toujours agréable.
Un ronronnement distinct s'infusa lentement dans la douce voix d'Amy. Kit cligna des yeux.
— Et ensuite, continua Amy, selon la manière dont les choses évoluent, il peut te toucher les seins, doucement, comme un genre de pression et de caresse. On dirait toujours que mes lacets sont trop serrés à cette étape.
Kit la regardait bouche bée, mais Amy était bien lancée sur son sujet
— Ensuite, mes mamelons deviennent tout durs et plissés, ce qui procure une sensation plutôt étrange. Puis arrivent les bouffées de chaleur.
— Des bouffées de chaleur ?
— Heu... Ça commence dans les seins et ça descend.
— Ça descend ? Ça descend où ?
— Entre les jambes. Et ensuite... et c'est la partie importante, dit Amy en agitant son doigt. Si tu te sens toute chaude et humide ici, c'est que c'est l'homme qu'il te faut. Mais tu le sauras de toute façon parce que tout ce que tu penseras alors, c'est combien ce serait merveilleux si seulement il entrait en toi.
Horrifiée, Kit la regarda fixement.
— Ça semble vraiment affreux.
— Oh, Kit.
Amy lui lança un regard compatissant.
— Ce n'est pas affreux du tout.
— Je te crois sur parole. Merci de m'avoir prévenue"