La succession du duc de Tereford - Tome 1 : Un héritage encombrant de Jane Ashford

Voilà une revue de lecture qui ne va pas être simple à faire. 

James vient tout juste d'hériter du titre d'un titre de Duc (auquel il s'attendait) mais ce à quoi il ne s'attendait pas c'est de l'état de l'hôtel particulier. Son grand oncle qui ne recevait plus personne depuis des années et vivait en reclus était un accumulateur compulsif, si bien que pas un cm2 de la demeure ducale n'est accessible (j'exagère, mais vous voyez un peu le tableau).
James n'a jamais aimé les responsabilités ou faire des choses qui ne lui procurent pas un minimum de plaisir. 
Mais ce n'est pas le cas de Cécilia qui depuis son plus jeune âge aime l'ordre et l'organisation. C'est d'ailleurs elle qui gère les affaires de son père et qui avait géré celles de James jusqu'à la majorité de ce dernier. 
Mais à présent elle ne veut plus l'aider.
Car James est ce que l'on pourrait appeler un sale gosse égoïste et capricieux ce qui est confirmé lorsque ce dernier demande la main de Cécilia car elle pourra ainsi s'occuper de tous les aspects de sa vie qui lui font horreur (à commencer par l'hôtel particulier). 
Cette demande en mariage Cécilia en rêve depuis qu'elle à 17 ans, mais les motivations de James son égoïstes... Il devra donc la conquêrir. 

Mon avis :
On est dans une pure comédie. Pas de secrets enfouies, de personnages torturés par un passé tragique. Nos deux héros sont riches, beaux. Lui n'est pas un débauché, elle n'est pas un bas bleu, ni ultra féministe ou dévouée à une quelconque cause. 
En sommes nos deux héros sont assez ordinaires. 
Il y a une galerie de personnages secondaires nombreux et assez sympathiques qui gravitent autour de notre couple. 

Si vous recherchez une petite histoire légère et pas prise de tête elle pourrait vous plaire, mais si vous rechercher passion et sensualité vous en serez pour vos frais. Car pas de passions dévorante entre nos deux héros (une amitié, une affection et un amour sincère oui) et des scènes sensuellesréduite au minimum syndical du minimum syndical.

Et une fin un peu étrange qui ne ressemble pas à une fin... En fait j'ai l'impression que l'intention de l'auteur avec ce couple c'est qu'on suive l'évolution de leur couple sur l'intégralité de la série. Ce tome leur est entièrement dédié. On y découvre la genèse de leur histoire où l'amitié se transforme en amour sans que les problèmes entre eux ne soient résolus. 
J'imagine que dans le tome 2 qui sera consacré au cousin de James et à l'une des amie de Cécilia une grande partie leur sera encore consacrée pour voir comment leur histoire va évoluer. Et ce sera sans doute encore le cas dans le où les tomes qui suivront...

Je les ai bien aimé, même s'il m'a manqué de la passion et j'aimerai bien connaitre la suite de leur histoire 
3.35/5

Vu ce que tu en dis on a l'impression qu'il aurait eu sa place dans la collection Regency. Je l'avais repéré celui-ci. Peut-être à lire entre 2 romans plus conséquents...

@Pristy, en effet ce livre aurait sa place dans la collection Regency... après j'avoue ne pas voir la limite net entre ce qui entre dans la collection regency (puisqu'on a des roman à l'époque victorienne avec des scène très sensuel) et dans les A&P (à part que c'est un moyen de publier la très prolifique bibibliographie des débuts de Mary Balogh)

Mais pour le coup celui-ci est bien régence, c'est une comédie et moins de sensualité c'est un Barbara Cartland.

Je ne partage pas le coup de coeur de j'ai lu pour ce roman. 
J'ai même été déçu.
Si le résumé nous promettait une conquête amoureuse de James après une rebuffade, je n'ai certainement pas trouvé mon compte à la lecture. 

James est autocentré, égoïste et capricieux. Heureusement qu'au fur et à mesure il semble grandir un peu. Mais les derniers chapitres ont juste fait ressortir cet aspect de sa personnalité. Et pour sa cour : pas de balade, pas de séduction, pas de fleurs...nada On a le droit à quelques danses et puis il s'en va se cacher dans son trou pour soigner son égo meurtri (un poil drama). Si au début j'ai ris de son attitude, cela m'a très vite agacé. 

Cecilia est un peu fade, responsable de tout et de tout le monde, elle assume les responsabilités des autres (en même temps on lui laisse pas spécialement le choix). Elle aime James depuis l'enfance mais hors de question de se laisser appâter par sa demande en mariage égocentré. 

La fin est pour moi abrupt, on dirait qu'on conclut sur une semi-dispute. Leur déclaration amoureuse est maladroite et mal amené. 

Finalement, ce que j'ai préféré du roman c'est les personnages secondaires. L'amitié entre ce cercle de jeunes femmes, avec toutes des opinions différentes. La tante qui préfère se faire passer pour sourde que de socialiser. La grand mère despote à la langue acéré. Et les touches d'humour qui viennent égayer la lecture "Les garçons à l'université, les filles à l'univers du thé"

,5 /5