Skugga de Sebastian Bernadotte
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Skugga de Sebastian Bernadotte
Skugga
de Sebastian Bernadotte
Résumé
1986, Uppsala.
En voulant étudier dans l’une des plus grandes universités suédoises au sud du pays, Bertil Johansson a décidé de fuir son destin. En tant qu’héritier d’une meute du Nord, il devrait en prendre le commandement, mais ses aspirations sont ailleurs.
Ronny Larsson est en dernière année de médecine. Avant de succéder à son père à la tête de la meute d’Uppsala, il doit d’abord finir ses études. Mais lorsque les deux jeunes hommes se rencontrent, tout devient explosif. Ils aiment se détester. Et si c’était plus que ça ? Et pourquoi Ronny ne cesse-t-il d’appeler Bertil : « Skugga », qui signifie « ombre » en suédois ? Alors qu’ils pourraient simplement essayer de s’apprivoiser mutuellement, le Malleus Maleficarum Dei rôde et fait planer de terribles menaces. À cela, s’ajoute l’alpha par intérim de la meute de Ronny qui a des envies de grandeurs et qui est prêt à tout pour les concrétiser.
Paru le 13 mai 2021 aux éditions Juno Publishing
Mon avis
D'entrée de jeu, la "fuite" de Bertil de sa meute pose question, et le doute plane pendant un bon moment, en tout cas je le croyais. Arrivée au bout, je comprends que la raison était finalement très simple, alors que j'attendais vainement un développement plein de mystères. Cet élément est un bon échantillon du récit complet, qui n'offre que peu de surprises. Le plus gênant réside dans la rapidité de l'intrigue, les événements s'enchaînent les uns après les autres, de façon maladroite et en accéléré. Pourtant, le livre est déjà long et malgré tout au final, il ne se passe pas grand chose.
Les réactions des personnages sont plus naïves que réalistes, l'ensemble manque de crédibilité. C'est assez théâtral, dans l'exagération, parfois plus ridicule que terrifiant, certaines scènes manquant l'effet escompté. Le comportement grivois de Ronny qui laisse entendre une addiction au sexe n'est qu'effleuré, alors qu'il y aurait eu matière à explorer. Je déplore également un manque de magie, supposée par les volutes abstraites sur la couverture. Or, excepté quelques transformations humain/garou avec les capacités associées, rien de bien transcendant n'enchante cet univers.
En revanche, l'ambiance des années 80 est bien retranscrite, entre technologies de l'époque et culture musicale. J'imaginais bien la mode un peu hippie témoignant de ce temps révolu.
Pour ma part, l'intrigue est classique et survolée. Si l'atmosphère est rythmée par les tubes des années 80, les péripéties sont un peu décousues et n'ont pas réussi à m'embarquer dans leur sillage.
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