Mariages de convenance - Tome 3 : Mon amoureux de Anne Gracie

Emmeline dans le premier tome et Rose dans celui-ci reçoivent toutes les deux une balle perdue destinée à leur époux dans Hyde Park

Quand il débarque dans l'église on sent l'homme amoureux heureux de retrouver sa femme et qui ne veut rien lâcher et puis lorsqu'il pense que Rose refuse d'annuler le mariage par sens du devoir et qu'il lui demande d'accepter l'annulation, on a l'impression que c'est ce qu'il souhaite depuis le début, alors qu'il devrait être heureux qu'elle aille dans son sens

Oui c'est bouleversant, les conditions de détention et d'esclavage qu'à connu notre héros. Mais voilà... L'esclavage des marins Anglais en Afrique du Nord, c'est une chose très marginale. 
J'avoue que cette pirouette des autrices à traiter de l'esclavage avec des "esclave blancs" me fatigue un peu. C'est vrai qu'une romance historique avec Happy End obligatoire traitant de l'esclavage d'un et/ou d'une personnage noirs c'est compliqué... 
Soit ! Acceptons cet esclave blanc. Dans ce cas pourquoi ne pas avoir fait le parallèle avec l'esclavage africain. On est avant 1820, l'esclavage ne sera aboli dans l'empire britannique qu'en 1833... Cela aurait pu être le combat de notre héros (en plus de celui de libérer ses camarade). Mais ce n'est jamais évoqué ! Pourtant il devient comte au cours de l'histoire et de sujet lambda du royaume il va passer à sujet de premier rang pouvant peser sur la politique du pays... 
Alors oui cela fait prendre conscience à Thomas du sort des plus pauvre et moins bien né que lui, et c'est ce qui le conduit à pardonner à Ambrose, même si franchement j'ai trouvé le parallèle esclavage vs "je suis un pauvre bâtard qui n'a pas eu le droit d'aller dans un prestigieux établissement réservé aux élites et condamné a devenir l'intendant de mon père, puis de mon de-frère, puis de cousin éloigné, puis de mon cousin" un peu abusé. 
Oui la situation d'Ambrose est injuste, et ce qu'à subit sa mère tout à fait condamnable. Mais malgré tout, il est un homme libre. Dans un pays où à l'époque la très grande majorité de la population est illettrée et vie dans une misère noire, c'est un privilégié. Son situation est nettement plus enviable que celle des valet de pied du château ou du metayer sur le domaine et encore plus que celle du jeune garçon qui garde les chevaux à la fin du roman. 
Un sujet difficile, très maladroitement traité. L'autrice aurait pu en faire tellement mieux. Par exemple faire prendre conscience à son entourage qu'une partie de la noblesse et bourgeoisie anglaise s'enrichie grace à l'esclavage, que le sucre qu'ils ajoute dans leur thé est le fruit du travail d'homme et de femmes 
 que l'on a arraché de force à leur terre natale pour les faire trimer jusqu'à la mort... Et si ce n'était pas lui, Rose aurait pu se passionner pour cette cause.