L'incroyable vie normale de Joséphine de Angéline Michel

Joséphine a un rêve : décrocher un prix Nobel, comme son idole Marie Curie. Avec sa mère et son meilleur acolyte – leur chien Pitch –, elle vit en Bretagne, où elle passe le plus clair de son temps libre sur le très sérieux site Doctissimo.
Seulement voilà, à la suite d’une étude menée par la meilleure scientifique qu’elle connaisse – elle-même –, Jojo est formelle: Pitch va mourir. Ni une ni deux, elle débarque au cabinet voisin, où elle fait la connaissance d’Alek. Ce jeune vétérinaire la rassure, devient son allié et accepte même qu’elle fasse un stage d’observation à ses côtés. Au fil de ses rencontres, et à la lueur des valeurs qui l’animent telles que le respect du vivant et de la nature, Joséphine se construit, imaginant un futur radieux. Mais le passé de son nouvel ami Alek pourrait bien ternir l’idée qu’elle se fait du monde idéal.

C'est marrant, parce qu'en lisant le résumé pour la 1ère fois, je m'étais imaginée que Joséphine était un personnage nerdy sur les bords, un brin originale, et surtout, je pensais que Joséphine était ... une adulte. Or, pas du tout, j'ai complètement mal interprété ce résumé, trop habituée sans doute à ne lire que de la romance ... et à lire les résumés en diagonale (quand je les lis !).

Bref ... Ce roman, c'est donc l'histoire de Joséphine, de sa maman Sophie, mais aussi d'Alek, le fameux vétérinaire ma foi bien mystérieux. On suit leur quotidien, émaillé des nombreux questionnements de Joséphine, hypocondriaque ET scientifique en herbe, des tracas professionnels de Sophie (sur fond d'égalité hommes/femmes), et des liens que ces deux personnages tissent avec le nouveau vétérinaire.

Joséphine est un sacré phénomène, c'est une petite fille au caractère bien trempé et aux idées bien arrêtées ! Au quotidien, c'est le genre de gamine qui doit être franchement épuisante, mais elle est drôle et attachante. Si on suit d'autres personnages dans ce roman, c'est vraiment elle qui est au coeur du récit et qui vole la vedette.

Alors bon, au final, je n'ai pas accroché plus que ça à ce roman, parce que j'ai trouvé que l'ensemble manquait de "liant" et de fluidité, le style de l'autrice est très "factuel", du coup, j'ai peiné à m'engager pleinement dans l'histoire. Et puis je dois aussi reconnaître que je n'ai pas du tout apprécié le personnage d'Alek, ce qui n'aide donc pas les choses. :/

C'est un roman qui s'inscrit dans la lignée des histoires 'feel good', simplement, je n'y ai pas été sensible.