La Mort est une femme comme les autres de Marie Pavlenko

Imaginez un monde où personne ne s'éteint. Imaginez un service de soins palliatifs où plus personne ne succombe. Imaginez un univers où la mort en a ras-la-faux et fait un burn-out. Emm n'en peut plus. Un matin, elle s'arrête et s'assoit. Ses bras sont de plomb, elle pèse une tonne, impossible de se lever. Elle rencontre Suzie, jeune femme dont la gentillesse va l'émouvoir. Commence alors un périple extraordinaire, au cours duquel Emm découvre la richesse et la complexité de la nature humaine.

Très bonne surprise que ce court roman original et piquant. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, au vu du résumé plutôt farfelu, et laissez-moi vous dire que le livre est dans la même veine.

Car c'est très drôle et déjanté. Emm en a assez de tuer des gens et un jour elle décide de tout plaquer car elle n'y arrive plus. Un Burn-out, lui explique sa Faux, qui l'encourage à aller consulter un psychologue. Mais pendant que Emm essaye de comprendre ce qui lui arrive et qu'elle se rapproche de quelques humains, sur la Terre plus personne ne meurt. Peu importe la blessure, la maladie, la cause. Vous imaginez la catastrophe !

J'ai vraiment passé un bon moment de lecture. C'est court, ça se lit vite, mais on a le temps de s'attacher aux personnages, qui sont très loin des clichés. Mention spéciale à Suzie et Anatole d'ailleurs, ainsi qu'à sa chère maman.

Bref, l'auteure nous rendrait presque la mort sympathique !

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