Les filles de Roanoke de Amy Engel

Après le suicide de sa mère, Lane, 16 ans, est confiée à la garde de grands-parents dont elle ignorait l'existence. A son arrivée au domaine des Roanoke sous la chaleur étouffante du Kansas, au milieu des champs de blés, elle est à la fois fascinée et troublée. Car il plane sur le royaume des Roanoke une atmosphère morbide : toutes les filles de la lignée ont connu des fins tragiques. Quand la cousine de Lane disparaît dix ans plus tard, la jeune femme se lance à sa recherche, sans se douter un seul instant qu'elle va déterrer le plus terrible des secrets de famille. Dans ce roman d'une noirceur magistrale, Amy Engel distille avec talent le poison des non-dits.

Une lecture glaçante, qui m'aura mise très mal à l'aise une fois que j'ai eu compris son thème principal.

Difficile de vous parler de l'histoire sans trop en révéler, nous dirons simplement que les secrets de famille et une disparition inquiétante sont au cœur de cette intrigue. C'est une lecture vraiment malsaine, qui nous montre le pire chez l'être humain, une facette sombre de la personnalité des Roanoke.

Je ne pourrai pas dire que j'ai aimé cette lecture, car elle fut éprouvante. Cependant, je ne sais pas si c'est du à notre curiosité malsaine mais j'ai très vite lu ce livre. Ça se lit facilement, on est happé par ce roman d'ambiance et l'on a envie de savoir ce qui va se passer, quel est le fin mot de l'histoire, pourquoi les Roanoke sont aussi tordus. Car il ne se passe pas grand chose dans ce livre. L'action n'est pas souvent là, l'enquête n'avance pas très vite. Et pourtant, on tourne les pages sans s'en apercevoir. Même si on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, car il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, on est pris dans cette histoire abracadabrante.

C'est donc un bon thriller psychologique, c'est certain, mais âmes sensibles s'abstenir, car même s'il n'y a rien de gore ou de trash, c'est une histoire vraiment glauque.

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