De l'Errance au Destin de Melanie Baranger

Anysia, jeune moldave, est recueillie par un homme riche qui lui offre la possibilité d'étudier si elle le rejoint comme jeune fille au pair. Bien sûr, rien ne se passe comme prévu, et la vie n'est pas aussi rose qu'elle le pensait en arrivant en Biélorussie. Julien vit une existence paisible jusqu'à la découverte de la maladie de sa mère. Alors qu'il l'accompagne du mieux qu'il peut, il doit tenir tête à son père qui perd le contrôle et se morfond dans sa douleur. De l'errance au destin est un récit à deux voix, sensible et plein d'espoir, mettant en scène deux âmes brisées qui, à force d'espoir et de survie, vont passer par la peur, la tristesse, le partage, mais aussi et surtout, l'amour...

Anysia célèbre ses 12 ans avec ses frères Rustam et Andrej et sa sœur Nastya , son plus grand rêve c'est d'aller à l’école comme sa sœur aînée, ils vivent en Moldavie chez leur Grand-mère depuis le décès de leur parents. Ce jour là son aïeule lui explique qu'elle va dorénavant vivre chez un homme riche en tant que fille au pair et qui se chargera de son éducation en Biélorussie. Malheureusement son avenir sera tout autre.

Julien a 15 ans, il vit en France et mène une existence tranquille, cette tranquillité qui vole en éclat à l'annonce de la maladie de sa mère, assistant impuissant sur les allers retours à l’hôpital, il voit s’échapper peu à peu l'espoir de toute guérison.

Anysia et Julien deux parcours différents mais que des circonstances vont liées inexorablement, des rencontres épisodiques, chacun d'eux retrouvant dans le regard de l'autre l’écho de sa souffrance et la perte de leur innocence.

Un livre que j'ai lu d'une traite et qui m'a passablement bouleversée, des passages très éprouvants surtout pour Anysia où là j'ai dû arrêter parfois ma lecture, j'ai eu la gorge serrée pour julien face à son deuil, j'ai beaucoup aimé la narration à deux voix qui donnaient une grande profondeur à cette histoire, certes j'ai quand même relevé quelques fautes grammaticales et des tournures de phrases qui rendaient le fil conducteur parfois difficile à suivre,