Call the coroner d’Avril Ashton
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Call the coroner d’Avril Ashton
Call the coroner
D’Avril Ashton
Résumé (Trad’ perso PetitNez)
Un choc de volontés entre prédateurs…
Il vit dans les profondeurs depuis un moment maintenant, mais la seule chose qui garantirait de ramener Daniel Nieto à la surface est l’identité du meurtrier de sa femme. Avec le murmure d'un nom, il met tout en œuvre pour se venger. Il a des projets pour Stavros Konstantinou.
Le titre de monstre convient trop bien à Stavros pour vouloir être autre chose que ce qu'il est. Le temps passé dans le cachot de Daniel Nieto, enchaîné et torturé, ne changera jamais cela. Privé de nourriture, de la lumière du soleil et de liberté, il attend l’occasion de renverser la situation avec le seul homme qui se soit jamais approché assez près pour lui faire peur.
Quelque part entre la lame du couteau contre la peau et la goutte de sang sur le béton froid, les choses changent. Le chagrin et la haine se heurtent à la convoitise et à l'obsession, et cette fois, Daniel et Stavros sont du même côté. Cette fois, ils mènent une bataille perdue d'avance contre une relation forgée par bien plus que par un amour de la violence et des effusions de sang.
Dans une guerre aussi sanglante, que faites-vous lorsque les corps commencent à tomber ?
Publié le 8 mai 2017 aux éditions Sinner's Haven
PetitNez- Reine de la saison
- Messages : 919
Date d'inscription : 10/04/2018
Age : 38
Localisation : Ain
Humeur : Bonne, toujours !
Re: Call the coroner d’Avril Ashton
Je vais commencer mon avis comme tous les autres : par où commencer ? (il va aussi se dérouler comme les autres, sans queue ni tête, et se terminer un peu comme il a commencé...)
Sur l’histoire, on est dans le méga dark. Stavros est un tueur un peu mercenaire au service de sa famille, qui prend des contrats sans réfléchir. Et à ce titre, il en arrive un jour à tuer la femme de Daniel Nieto, membre de la mafia, mais Daniel en réchappe, avec quelques séquelles.
Quatre ans plus tard, Daniel tient sa vengeance : un coup de fil qui confirme le nom de l’assassin de sa femme, et il se lance dans ladite vengeance qui va prendre un tour auquel il ne s’attendait pas.
Gros warning : livre assez orienté (on parle de mafia, de vengeance, de torture, d’assassinat, bref, la vie est belle), donc âmes sensibles d’abstenir. Quand on le sait ou que c’est ce qu’on recherche on peut se lancer, mais c’est vraiment à prendre en compte pour pouvoir apprécier ce roman. Dans le cas contraire, je pense que ça peut certes choquer mais surtout profondément dégoûter (ce qui n’est pas mon cas, mais j’entends que ça peut avoir cet effet).
Bref, le décor est planté.
Alors maintenant, c’est plus compliqué, parce qu’il faut que j’arrive à dire ce que m’a fait ce livre. J’ai fait la fiche pour donner mon avis parce que je pense que dans le genre, c’est un bon livre (avec quelques bémols certes, mais quand même), et qu'il ne laisse pas indifférent.
Pour moi ce bouquin, c’est certes, un peu de romance, certes, un peu de suspens, certes, un peu de violence, mais c’est surtout le chemin de la rédemption, pour l’un comme pour l’autre. D’un côté on a Daniel qui s’est nourri de son envie de vengeance pendant quatre ans et qui compte bien s’y donner à cœur joie, et de l’autre on a Stavros qui n’a littéralement rien à perdre, et qui a une petite tendance au masochisme (et au sadisme aussi potentiellement) dans le cadre et en dehors de son « travail ». Les deux sont parfaitement opposés sur le plan personnel : l’un a une famille l’autre non, l’un a été dans une relation l’autre non, l’un apprécie d’avoir des attaches même avec les risques que cela comprend et l’autre n’a aucune idée de ce que c’est que le relationnel. Bref, ils sont parfaitement opposés. Mais uniquement sur le plan personnel. Parce qu’au travail, c’est no limit. Le meurtre, la torture, peu importe les moyens d’arriver à ses fins : quand on veut on peut, et ça vaut autant pour l’un que pour l’autre.
Et en fait si la violence est le cadre du livre, et que oui, il y a quelques scènes qui n’étaient peut-être pas complètement nécessaires, c’est ce chemin de croix parcourus par nos deux caractères principaux qui prend son sens, et l'introspection de l'un comme l'autre.
Ce qui en est ressorti c’est que c’est la main qui a fait plonger Daniel qui va lui permettre d’en sortir. Et c’est le gros questionnement : est-ce qu’on est prêt à pardonner à la personne qui nous a tout pris ? Est-ce qu’on peut pardonner ? C’est plus ce côté psychologique qui m’a interrogé dans ce livre.
Et cet élément, que Stavros répète mais que personne n’entend : il n’est que messager, est-ce qu’on tire sur le messager ?
Alors oui, j’ai trouvé qu’il y a un peu trop de violence, avec des scènes un peu inadaptées on va dire :
Oui, j’ai aussi trouvé que parfois, cela manquait de logique :
Et puis je ne m’attendais pas à une fin comme celle-ci :
Et malgré (ou à cause, selon le point de vue) tout ça, j’ai apprécié ce bouquin, et cet apaisement/apprivoisement mutuel.
Ah et j’oubliais : (i) j’ai vraiment apprécié le style de l’auteur, tant sur le fond que sur la forme, ça me rappelle ma période polars bien noirs et bien remuants, et (ii) les mecs sont chauds comme des baraques à frites, tellement que tu ne comprends pas trop ce qui t’arrive !
Je me dis, dans l’ensemble, c’est typiquement le genre de livre dont on se souvient, en bien ou en mal.
Allez !
,5/5
Sur l’histoire, on est dans le méga dark. Stavros est un tueur un peu mercenaire au service de sa famille, qui prend des contrats sans réfléchir. Et à ce titre, il en arrive un jour à tuer la femme de Daniel Nieto, membre de la mafia, mais Daniel en réchappe, avec quelques séquelles.
Quatre ans plus tard, Daniel tient sa vengeance : un coup de fil qui confirme le nom de l’assassin de sa femme, et il se lance dans ladite vengeance qui va prendre un tour auquel il ne s’attendait pas.
Gros warning : livre assez orienté (on parle de mafia, de vengeance, de torture, d’assassinat, bref, la vie est belle), donc âmes sensibles d’abstenir. Quand on le sait ou que c’est ce qu’on recherche on peut se lancer, mais c’est vraiment à prendre en compte pour pouvoir apprécier ce roman. Dans le cas contraire, je pense que ça peut certes choquer mais surtout profondément dégoûter (ce qui n’est pas mon cas, mais j’entends que ça peut avoir cet effet).
Bref, le décor est planté.
Alors maintenant, c’est plus compliqué, parce qu’il faut que j’arrive à dire ce que m’a fait ce livre. J’ai fait la fiche pour donner mon avis parce que je pense que dans le genre, c’est un bon livre (avec quelques bémols certes, mais quand même), et qu'il ne laisse pas indifférent.
Pour moi ce bouquin, c’est certes, un peu de romance, certes, un peu de suspens, certes, un peu de violence, mais c’est surtout le chemin de la rédemption, pour l’un comme pour l’autre. D’un côté on a Daniel qui s’est nourri de son envie de vengeance pendant quatre ans et qui compte bien s’y donner à cœur joie, et de l’autre on a Stavros qui n’a littéralement rien à perdre, et qui a une petite tendance au masochisme (et au sadisme aussi potentiellement) dans le cadre et en dehors de son « travail ». Les deux sont parfaitement opposés sur le plan personnel : l’un a une famille l’autre non, l’un a été dans une relation l’autre non, l’un apprécie d’avoir des attaches même avec les risques que cela comprend et l’autre n’a aucune idée de ce que c’est que le relationnel. Bref, ils sont parfaitement opposés. Mais uniquement sur le plan personnel. Parce qu’au travail, c’est no limit. Le meurtre, la torture, peu importe les moyens d’arriver à ses fins : quand on veut on peut, et ça vaut autant pour l’un que pour l’autre.
Et en fait si la violence est le cadre du livre, et que oui, il y a quelques scènes qui n’étaient peut-être pas complètement nécessaires, c’est ce chemin de croix parcourus par nos deux caractères principaux qui prend son sens, et l'introspection de l'un comme l'autre.
Ce qui en est ressorti c’est que c’est la main qui a fait plonger Daniel qui va lui permettre d’en sortir. Et c’est le gros questionnement : est-ce qu’on est prêt à pardonner à la personne qui nous a tout pris ? Est-ce qu’on peut pardonner ? C’est plus ce côté psychologique qui m’a interrogé dans ce livre.
Et cet élément, que Stavros répète mais que personne n’entend : il n’est que messager, est-ce qu’on tire sur le messager ?
Alors oui, j’ai trouvé qu’il y a un peu trop de violence, avec des scènes un peu inadaptées on va dire :
- Spoiler:
- Par exemple quand Stavros a une séance de sport en chambre avec Bruce et que le jouet en question est le canon d’une arme et qu’il joue en plus à la roulette rousse… Même si j'aime bien le tordu, c'est un peu le point WTF du livre pour moi
Oui, j’ai aussi trouvé que parfois, cela manquait de logique :
- Spoiler:
- Les deux sont des méga durs à cuire, genre badass et tout ce que tu veux, mais par contre, ça retourne sa veste et ça devient un nounours en demande de câlins à vitesse grand V pour ce qui concerne Stavros. Pour un type qui décapite des gens comme on prend notre petit déj, c’est un peu olé olé… Gros syndrome de Stockholm le petit. Personnellement, tu me tortures deux semaines, si j'en réchappe, t'as plutôt intérêt à courir très vite
Et puis je ne m’attendais pas à une fin comme celle-ci :
- Spoiler:
- Je pensais sincèrement en perdre un des deux en route, ou un truc du genre pour une fois alors que pas du tout !
Et malgré (ou à cause, selon le point de vue) tout ça, j’ai apprécié ce bouquin, et cet apaisement/apprivoisement mutuel.
Ah et j’oubliais : (i) j’ai vraiment apprécié le style de l’auteur, tant sur le fond que sur la forme, ça me rappelle ma période polars bien noirs et bien remuants, et (ii) les mecs sont chauds comme des baraques à frites, tellement que tu ne comprends pas trop ce qui t’arrive !
Je me dis, dans l’ensemble, c’est typiquement le genre de livre dont on se souvient, en bien ou en mal.
Allez !
,5/5
PetitNez- Reine de la saison
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Date d'inscription : 10/04/2018
Age : 38
Localisation : Ain
Humeur : Bonne, toujours !
Re: Call the coroner d’Avril Ashton
J'ai lu ce livre il y a plusieurs mois maintenant ( ben oui, j'avoue... je préfère ne mettre sur le fofo que les livres MM en VO que j'ai vraiment aimés ou ceux que j'ai eu la chance de recevoir sous forme d'Arc), je remets donc mon avis présent sur Goodreads.
Très difficile de noter ce petit tant ce roman tranche avec ce que j'ai l'habitude de lire habituellement, mais cela fait du bien de parfois sortir de sa zone de confort (puis ce petit était très bien noté ). Autant dire que ma plongée dans l'univers des cartels en compagnie de tueurs n'a pas été de tout repos ! Heureusement, j'avais été "préparée" par la série de Voinov, Âme obscure, d'ailleurs j'ai retrouvé un fantasme qui semble plaire aux mafieux, un kink partculier avec
Ce livre est violent, voire carrément trash, sombre, surtout la première partie...Une histoire de vengeance, de culpabilité, de sang versé et d'une attraction qui dévore Daniel et Stavros alors qu'ils sont des ennemis absolus. Alors oui, cette attraction malsaine est fascinante mais j'aurais aimé que la nature de leurs sentiments soit davantage analysée, peut-être par le biais d'introspections plus marquées. Mais une phraseparvien quand même à résumer cette attirance sordide :
Et oui, les héros sont taillés dans la même étoffe, se reconnaissent, se nourrissent de l'autre... cela rapproche...
Question crédibilité, je pense qu'il ne faut pas être très regardant... Stavros a quand même assassiné la femme de Daniel sous ses yeux, le revirement de ce dernier peut donc laisser songeur. Mais c'est par contre intéressant de voir le combat intérieur quel mène Daniel contre des sentiments interdits , de voir la culpabilité le ronger. En effet, Petra, femme de Daniel, ne quitte pas ses pensées, son fantôme planant autour d'eux et de leur relation. L'autre point qui m'a titillée est le rôle d'un personnage secondaire, très intrigant, qui semble jouer les entremetteurs, je n'ai pas vraiment cerné son intérêt mais il a vraiment su piquer ma curiosité.
Daniel et Stavros ont dépassé la quarantaine mais OMG, ces deux là sont chauds comme la braise et très endurants quand ils se laissent emporter par leur passion (en plus, Daniel n'est pas vraiment effrayé de se rendre compte que c'est un homme qui le fait vibrer de la sorte). Et puis, l'intensité des dialogues qu'ils échangent m'a plu, là aussi ils se lâchent et n'hésitent pas à exprimer ce que l'autre représente pour eux et cela fait son effet(avec des petits mots doux en grec ou en espagnol...).
Une lecture qui m'a parfois fait ressentir du malaise mais qui est captivante malgré tout, on a envie d'aller au bout. Je ne pensais pas avoir la force de boucler ma lecture et pourtant !
Très difficile de noter ce petit tant ce roman tranche avec ce que j'ai l'habitude de lire habituellement, mais cela fait du bien de parfois sortir de sa zone de confort (puis ce petit était très bien noté ). Autant dire que ma plongée dans l'univers des cartels en compagnie de tueurs n'a pas été de tout repos ! Heureusement, j'avais été "préparée" par la série de Voinov, Âme obscure, d'ailleurs j'ai retrouvé un fantasme qui semble plaire aux mafieux, un kink partculier avec
- Spoiler:
- un flingue
Ce livre est violent, voire carrément trash, sombre, surtout la première partie...Une histoire de vengeance, de culpabilité, de sang versé et d'une attraction qui dévore Daniel et Stavros alors qu'ils sont des ennemis absolus. Alors oui, cette attraction malsaine est fascinante mais j'aurais aimé que la nature de leurs sentiments soit davantage analysée, peut-être par le biais d'introspections plus marquées. Mais une phraseparvien quand même à résumer cette attirance sordide :
"The monster in you recognizes the monster in me, he whispered. And it wants to play."
Et oui, les héros sont taillés dans la même étoffe, se reconnaissent, se nourrissent de l'autre... cela rapproche...
Question crédibilité, je pense qu'il ne faut pas être très regardant... Stavros a quand même assassiné la femme de Daniel sous ses yeux, le revirement de ce dernier peut donc laisser songeur. Mais c'est par contre intéressant de voir le combat intérieur quel mène Daniel contre des sentiments interdits , de voir la culpabilité le ronger. En effet, Petra, femme de Daniel, ne quitte pas ses pensées, son fantôme planant autour d'eux et de leur relation. L'autre point qui m'a titillée est le rôle d'un personnage secondaire, très intrigant, qui semble jouer les entremetteurs, je n'ai pas vraiment cerné son intérêt mais il a vraiment su piquer ma curiosité.
Daniel et Stavros ont dépassé la quarantaine mais OMG, ces deux là sont chauds comme la braise et très endurants quand ils se laissent emporter par leur passion (en plus, Daniel n'est pas vraiment effrayé de se rendre compte que c'est un homme qui le fait vibrer de la sorte). Et puis, l'intensité des dialogues qu'ils échangent m'a plu, là aussi ils se lâchent et n'hésitent pas à exprimer ce que l'autre représente pour eux et cela fait son effet(avec des petits mots doux en grec ou en espagnol...).
Une lecture qui m'a parfois fait ressentir du malaise mais qui est captivante malgré tout, on a envie d'aller au bout. Je ne pensais pas avoir la force de boucler ma lecture et pourtant !
Il faut mettre une note donc ce sera un / 5
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