[Série TV] Des séries historiques en vrac.

J'adore les séries TV et parmi elles le genre "historique" est l'un de mes préféré. Je vous propose quelques séries que j'ai vu et que j'ai appréciées et que vous ne connaissez peut-être pas et que vous apprécierez peut-être de découvrir... L'ordre ne correspond pas à mes préférences... 
Les résumés proviennent de Wikipédia et de Allociné. 


Grand Hôtel (Gran Hotel) : Espagnole – 3 saisons - 32 épisodes (Terminée )



Espagne, 1905. Julio Olmedo, jeune homme d’origine modeste, se rend à Cantaloa pour rendre visite à sa sœur Cristina, employée comme femme de chambre au prestigieux Grand Hôtel. À son arrivée, il découvre qu’elle a été renvoyée et qu’elle n’a pas donné signe de vie depuis plus d’un mois. Persuadé que sa disparition cache quelque chose, Julio décide de rester et s’installe au Grand Hôtel. Se gardant bien de révéler sa véritable identité, le jeune homme parvient à se faire embaucher en tant que serveur, ce qui lui permet de commencer son enquête et de faire la connaissance de la très belle Alicia, la fille de Doña Teresa Alarcón, la propriétaire du Grand Hôtel.
 
Mon avis :
Une série que j'ai découverte alors que venait de s'achever Downton Abbey. J'étais à la recherche d'un palliatif et google m'a proposer cette série. 
Ce n'est pas sans appréhension que je l'ai commencé, n'ayant jamais été fan des séries espagnoles (ma connaissance dans le domaines se limitant à Un, dos, tres)
J'ai été immédiatement séduite et cela dés le générique recherché et sa jolie musique. 
J'avais peur d'être embarquée dans une télénovela avec des histoires d'amour tarabiscottées et c'est tout le contraire que j'y ai trouvé. On a une belle galeries de personnages, de l'humour, une intrigues policières prenante et une histoire d'amour entre nos deux héros principaux qui se dessine doucement mais sûrement. 


Velvet – Espagnole – 4 saisons – 55 épisodes (terminée)  






En 1958, les galeries Velvet, maison de couture et grand magasin de Madrid, dominent la mode espagnole. A leur tête, Rafael Márquez souhaite que son fils Alberto, de retour d’Angleterre où il a fait ses études, prenne sa succession. Mais Alberto voit les choses bien différemment de son père, qu’il s’agisse de style ou de sa façon de mener sa vie sentimentale. A l’aube des années 1960, le bouillonnant jeune homme souhaite moderniser les créations maison en s’inspirant de nouveaux couturiers comme Dior ou Balenciaga. Il désire également vivre son histoire d’amour avec Ana, une simple couturière et même si cette relation n’est pas au goût de sa famille…

Mon avis : 
Par le même créateur que Grand Hôtel, cette série en reprends un peu l'ADN puisqu'on a ici encore une histoire d'amour compliqué entre deux personnages que leur différence de classe sociale oppose. On est également limité à un lieu ou tous travaillent et vivent. 
On retrouve au casting de cette série des acteurs vus dans Grand Hôtel, dans des roles bien différents. 
J'ai apprécié l'ambiance années 50, des moeurs un peu plus libéré, ainsi que l'humour. Ici pas d'intrigue policière, mais des enjeux financier et commerciaux contrarié par les sentiments. 
Une série un peu moins manichéenne que Grand Hotel, on s'attache à tous les personnages et on a bien du mal à se positionner dans le triangle amoureux de la première saison. 

Mr Selfrige – Royaume-Uni – 4 saisons – 40 épisodes – Terminé





L'histoire vraie d'un homme d'affaires du début du xx^e siècle dont le grand magasin londonien va devenir le théâtre des bouleversements de l'époque.

Harry Gordon Selfridge lance en 1909 le premier grand magasin londonien, dans le but de rendre le shopping aussi excitant que le sexe. Véritable visionnaire et pionnier, il met un point d'honneur à offrir un lieu magique présentant toute une série d'articles de façon étonnante, inédite, amusante, voire excentrique.

Mon avis :


Quel personnage haut en couleur que ce Mr Selfrige. Homme d'affaire visionnaire, mari aimant mais infidèle, altruiste et progressiste qui donne sa chance a celui qui veut bien la saisir. 
Dans cette série on découvre comment le commerce a évolué. On voit par exemple comment il décide de mettre en avant les cosmétiques alors qu'il été relégué dans un endroit discret du magasin, car apparement il était à l'époque très mal vu pour une femme d'acheter un fard à joue ou un rouge à lèvre.
En parallèle de Mr Selfrige on suit l'histoire d'une vendeuse qui devient l'assistante du responsable des vitrine et son ascension dans l'entreprise. 
Et en même temps que l'évolution du commerce ce sont les mutations de la société britannique des suffragettes jusqu'à la première guerre mondiale que l'on va également suivre. 
Une série très plaisante, qui dépeint des personnages avec leur failles et leur qualités. 


The Paradise – Royaume-Unis – 2 saisons – 16 épisodes – Terminée :









Basée sur le roman Au Bonheur des Dames d'Emile Zola, The Paradise raconte l'histoire et les amours tortueuses des gens dont la destinée est influencée par l'arrivée du premier grand magasin du nord de l'Angleterre à la fin du xix^e siècle : le « Paradis ». Le propriétaire, John Moray, veuf et fils de marchands de tissus, a développé sa petite boutique jusqu'à dominer la grande rue au détriment des petits commerçants. De la petite ville de Peebles arrive Denise Lovett, dont l'oncle est justement un petit commerçant luttant pour sa survie. Embauchée au Paradise, Denise Lovett est de plus en plus considérée par John Moray comme l'étoile montante de son enseigne, au grand dam de Miss Audrey, la chef des rayons de mode féminine, et de Clara, une vendeuse. John Moray est financièrement dépendant de Lord Glendenning, dont la fille Katherine est déterminée à se marier avec le patron du grand magasin et voit donc en Denise Lovett une menace.




The Knick – Etats-Unis – 2 saisons – 20 épisodes (terminée)




À l'hôpital Knickerbocker de New York, au début du xx^e siècle, époque où les antibiotiques n'existent pas encore, les chirurgiens et les infirmières doivent repousser les limites médicales alors que le taux de mortalité a soudainement augmenté.
Le D^r John Thackery, récemment nommé à la tête du service de chirurgie, est rejoint par le D^r Algernon Edwards, diplômé de Harvard et ayant pratiqué en Europe. Alors que le premier se bat contre ses addictions pour atteindre ses ambitions de grandes découvertes médicales, le second doit lutter contre les préjugés raciaux et gagner le respect de la population majoritairement blanche de l'hôpital et de la ville.
 
Mon avis : 
Attention, cette série est une série difficile, les personnages sont racistes, antisémites et sexistes, elle n’est ni morale ni moralisatrice et elle est très gore (les opérations y sont filmées en gros plan).
Contrairement à une série médicale moderne le taux de mortalité est élevé, les patients sont traités presque sans empathie.  C’est une série très noire et très dure qui a été louée pour sa rigueur historique. La réalisation est léchée, le jeu des acteurs impeccables, les décors et les costumes superbes.
Pour ma part, dans toutes celles que je vous ai proposées, c’est ma préférée.

Un grand merci à  toi!!!! J'ai opté  pour knick ,super série.J'en suis â  la deuxième  saison ,malheureusement j'ai lu quelquepart qu'il n'y en aurait pas d'autre ,quel dommage  J'adore ces séries en costume ,merci !!!!

J'ai vu la série Knick qui m'a beaucoup plu et je ne connais pas les autres mais Grand Hotel m'interpelle...

@Acedexes, The Knick  était initialement prévue pour deux saisons et même si une troisième avait été envisagée, elle aurait fait un bond de près de 50 ans en avant. Donc nouveau casting, nouvel arc narratif, nouveaux enjeux. 

@VERTIGE, Grand Hôtel est une série avec beaucoup de défauts, mais qu'étrangement je lui ai pardonné tant j'étais prise par l'histoire principale ainsi que beaucoup des histoires secondaires. Elle souffre d'un budget serré qui se ressent dans les décors et les costumes (pas par leur qualité, mais leur manque de diversité). Il y a également quelques incohérences plus ou moins évidentes au fil des saisons, sans doute dues à une prolongation non prévue (je pense par exemple qu'il a été décidé de prolonger la série à l'issue de la saisons 1, alors qu'elle n'était peu-être prévue que pour une seule au départ) 
Mais j'ai pour cette série une tendresse toute particulière. 
Elle était jusqu'à il y a peu disponible intégralement sur le replay d'M6. Je crois que ce n'est plus le cas, mais jette un oeil à l'occasion, sait-on jamais.

Bonjour,
une série qui va sortir et je suis sûre qu'elle va intéresser un grand nombre d'entre vous!!



http://r.emailsb.babelio.com/2chqz9zyfnrjf.html

Jane Eyre - Britanique - 1 saison - 4 épisodes - Terminée 



Adaptation (2006) par la BBC du roman de Charlotte Bronté

Death Comes to Pemberley : Britanique - 1 saison - 3 épisodes - Terminée 



Six ans après le mariage d'Elizabeth Darcy, par un soir de tempête d'octobre, dans la résidence idyllique qui abrite l'héroïne et son époux, l'impensable se produit : un crime a lieu, polluant les ombres de la vénérable demeure, auquel est mêlé un personnage peu recommandable au charme duquel Elizabeth elle-même n'avait pas été insensible par le passé. 


Victoria - Britanique - 2 saisons - 16 + 1 épisodes - En cours (saison 3 pour janvier 2019) 






Les jeunes années de la vie de la Reine Victoria, de son arrivée sur le trône à l'âge de 18 ans, en passant par ses premiers émois et son mariage avec le Prince Albert.



Attention, cette série prend certaines libertés avec la vérité historique, on est parfois plus proche de la fiction que d'une stricte biographie. Mais à travers la vie de victoria on regarde la société du XIXème siècle muter, les forces s'inverser. En plus des personnages de Victoria et d'Albert il y a tout un tas de personnages secondaires, fictifs ou ayant réellement existés, dont on va suivre les péripéties amoureuses ou non. 


The Crown : Britanique - 2 saisons - 20 épisode - En cours (pas de date pour le début de la saison 3) 







La série se concentre sur la Reine Elizabeth II, alors âgée de 25 ans et confrontée à la tâche démesurée de diriger la plus célèbre monarchie du monde tout en nouant des relations avec le légendaire premier ministre Sir Winston Churchill. L’empire britannique est en déclin, le monde politique en désarroi… une jeune femme monte alors sur le trône, à l’aube d’une nouvelle ère.

Anne with an E



Dernière adaptation en date du roman "Anne... la maison aux pignons verts"


Résumé (Wikipédia) : 

À la fin du xix^e siècle, les frère et sœur Matthew et Marilla Cuthbert décident de prendre en charge un garçon orphelin pour aider au travail de la ferme familiale, Les pignons verts , à la périphérie de la ville d'Avonlea, sur l'île-du-Prince-Édouard. Quand Matthew va chercher l'enfant à la gare, il ne trouve pas un garçon, mais une fillette fougueuse et bavarde, Anne Shirley. Au début, les Cuthbert sont enclins à la renvoyer, en particulier après la disparition de la broche de Marilla, que cette dernière soupçonne Anne d'avoir prise. Anne, désespérée, s'enfuit. Mathew part à sa recherche et la ramène à la maison. Réconfortée et installée dans sa nouvelle maison et école, Anne affiche une fois de plus un enthousiasme débordant qui tourne néanmoins facilement au désespoir quand les choses vont mal.




Mon avis : 

Une série dont il faut laisser passer le premier épisode qui peut paraître un peu lent et austère mais qui prend très rapidement son rythme avec des acteurs formidables. L'adaptation est très libre par rapport à l'oeuvre originale mais selon moi elle la modernise en approfondissant la psychologies des personnages et en abordant des thématiques modernes sans jamais être anachronique. Pour moi cette série est un véritable coup de cœur dont j'ai hâte de découvrir la troisième saison.

Un Village Français – France – 7 saisons –  72 épisodes – Terminé


En juin 1940, Villeneuve, petite sous-préfecture fictive du Jura, est bouleversée par l'arrivée de l'armée allemande. L'occupation de la France vient de commencer. Elle va durer quatre ans : quatre ans pendant lesquels le spectateur est invité à vivre avec Daniel, Marcel, Marie, Raymond, Jeannine, Lucienne, et bien d'autres encore, dans un monde où la peur, la faim, le danger sont quotidiens ; quatre ans durant lesquels il partage le destin de ces personnages ordinaires, découvre leurs failles, leurs secrets et leur capacité à vivre en eaux troubles...

Mon avis :


Je me suis lancé dans cette série en étant plus que dubitative. Si le casting était plutôt de qualité sur le papier, cela ne suffisait pas à me rassurer... Et j'avais tord ! Cette série est un bijou. Certes elle a ses imperfections mais il faut bien avouer que les scénaristes ont fait un travail superbe pour développer une galerie de personnages complexe pris dans la tourmente de la guerre et qui doivent faire des choix compliqués .
Si certains sont de vrais salauds, pour la plupart, ils vont oscillé entre lâcheté et bravoure au grès des événements, donnant un éclairage moins manichéen de cette période troublée de l'histoire.
Si vous ne l'avait pas déjà vu je ne peux que vous encourager à vous lancer dans cette saga prenante.

Holywood - Etats-unis - 1 saison - 7 épisodes - Terminée - Disponible sur Netflix




Résumé :


À Los Angeles, quelque temps après la Seconde Guerre mondiale, un groupe d'artistes est prêt à tout pour démarrer une carrière dans l'industrie cinématographique. En plein âge d'or hollywoodien, ils vont découvrir les coulisses d'une industrie remplie d'inégalités notamment envers les personnes de couleur, les femmes ou les homosexuels… Ils vont donc devoir se battre pour réaliser leurs rêves.


On va d'abord suivre Jack Castello, un soldat tout juste démobilisé et qui rêve de faire carrière comme acteur et peine à gagner sa vie pour les faire vivre lui et son épouse enceinte. 
Viendront s'ajouter Archie, un jeune scénariste noir homosexuel qui rêve également d'écrire des films pour un public plus large que le seule communauté afro-américaine, Raymond un réalisateur à demi philippin qui veut faire des film plus inclusif et sa petite amie Camille qui une jolie afro-américaine qui espère une carrière loin des rôles stéréotypé de bonne rigolotte.


Hollywood est une Uchronie... Et si dans les années 40 un studio avait osé bravé le code Hays (code d'auto censure des studios) et osé faire un film ultra progressiste ! 
C'est l'histoire de comment ce film va se monter qui, les obstacles qu'il faudra franchir pour y parvenir que cette série raconte.


On retrouve au casting Darren Criss, vu dans Glee et Jim Parsons, le célèbre Sheldon de BigBand theory dans un rôle très éloigné.


Ce que j'en ai pensé :


Cela se laisse regardé, parce que les costumes et les décors sont beaux.
Mais l'histoire séduisante sur le papier, ne m'a alors pas convaincue... Sans doute 7 épisodes pour traiter d'autant de sujets : prostitution, toxicité du milieu sur les acteurs, racisme, sexisme, homophobie c'est un peu court. 
Et puis s'il y a des obstacles, ils sont toujours très vites franchi, au point qu'on se dit... "dommage que personne n'ai osé, c'est tellement simple !"
La vision est naïve, angélique au point qu'on a l'impression d'être dans un film disney (les scène un peu Olé Olé en plus)

Spoiler:

Il y a cependant des personnages qui sorte un peu du lot avec un traitement plus subtile. Ce sont les personnages les plus âgés :
- Dick, le producteur du film
- Avis, l'épouse du propriétaire du studio
- Ellen, la directrice de casting.


On ne passe pas un mauvais moment à visionner cette série, dans laquelle on va croiser des non connu du hollywood de l'âge d'or dans des rôle plus ou moins important... J'y ai également découvert l'histoire très triste de  Anna May Wong, une actrice sino-américaine.