The Player - Tome 1 de K. Bromberg

Résumé (Traduction Forum BdP)

Easton Wylder fait partie de la famille royale du baseball. Le jeu est sa vie. Sa passion. C'est tout pour lui.

Alors quand une blessure menace d'écourter la saison d'Easton, l'équipe fait appel au renommé Doc Dalton, phytothérapeute, pour surveiller sa récupération. Sauf que ce n'est pas Doc qui accueille Easton pour sa première séance, mais sa fille Scout. Elle est peut-être fougueuse, athlétique, pleine de défi et magnifique, mais Easton se demande si elle est capable de l'aider.

Scout Dalton est prête à prouver qu'une femme peut être en charge de la rééducation physique d'une régiment d'un club de MLB. Et cette preuve va être de remettre Easton Wylder de nouveau sur le terrain. Mais le remettre en forme signifie travailler son corps avec ses mains.

Et avec un homme aussi irrésistible qu'Easton, mettre les mains à la pâte ne peut mener qu'à une seule chose : les ennuis. Car plus elle le touche, plus elle le désire, et elle n'a pas le droit de le désirer.

Lu en VO !
Très sympa cette romance contemporaine de K. Bromberg ! C'est mon premier livre de cette auteur, et je ne regrette pas du tout ma découverte.

Il s'agit donc d'un contempo sportif, avec un héros momentanément sur la touche, et sa préparatrice sportive/kiné chargée de le remettre au top de ses capacités. Easton est un joueur de baseball, superstar de son équipe, basée à Austin, au Texas. Gravement blessé à l'épaule après un sale tour joué par un adversaire, sa carrière est en péril, il a une date butoir pour revenir sur le terrain, il subit une pression infernale. Pour lui, c'est donc une double épreuve, et il ne s'attend certainement pas à voir une petite nana débarquer, en lieu et place de la légende (masculine) de la rééduc à laquelle il s'attend. Cette nana, c'est Scout, fille du légendaire Doc Dalton. Et on peut dire que leur première confrontation est épique, donnant lieu à un 1er chapitre hauts en couleurs et en joutes verbales !

Alors je dois dire que j'aurais préféré que le jeu du chat et de la souris dure plus longtemps entre eux, mais en même temps, j'aime bien le fait que l'auteur prenne vraiment le temps de développer leur relation. Tous deux traînent leurs propres casseroles, ayant grandi dans l'ombre d'un père à l'aura immense. Chacun à leur manière, ces deux hommes ne sont pas tendres avec leurs enfants, mais le père d'Easton est quand même un sacré abruti (même si sur la fin, il s'amende). Scout ne se laisse pas approcher facilement, ou du moins, elle a bien du mal à faire confiance à Easton et à se confier à lui. Mais Easton prend soin des autres, il n'a rien de l'image du sportif de haut niveau arrogant et consommateur de groupies que l'on pourrait aisément lui coller. C'est un homme patient, attentif et protecteur, je l'ai bien aimé.

Je ne me suis pas ennuyée une seconde en lisant cette romance, c'est plein de peps, avec parfois quelques touches de gravité, mais j'ai vraiment passé un bon moment, que ce soit au niveau de la romance, ou de l'aspect rééduc du récit. C'est sympa aussi de changer d'univers sportif, d'autant que chez nous, le baseball n'est vraiment pas connu. Attention, le roman se clôt sur un cliffhanger, du coup, les plus impatientes voudront peut-être attendre la sortie du second tome pour se lancer. En tout cas, moi, je commence tout de suite le tome 2 !

/5

Tout débute par une envie, ici la simple mention de son auteure a suffi à attirer mon attention. Je suis inconditionnellement sous le charme des personnages de K. Bromberg, on arrive toujours à avoir le parfait équilibre entre l'humour et les émotions tellement intenses, qu'elle pourrait me faire pleurer de compassion. Quelques chapitres et la magie opère toujours de la même manière, le monde autour s’évanouit et les mots enveloppent mon cœur, c'est toujours un magnifique voyage et cette histoire m'a surprise d'une belle manière.

Easton Wilder est le lanceur chouchou de la Major League Baseball, ses statistiques en font l'un des meilleurs lanceurs de sa génération et ce sport c'est sa vraie passion, alors lorsqu'une blessure un peu trop longue à guérir l'empêche de réintégrer son équipe, son club fait appel au meilleur préparateur qu'on puisse trouver pour l'aider à retrouver sa condition. Malheureusement, il déchante en découvrant une jeune femme qui n'est autre que sa fille et baisser sa garde va s'avérer lorsqu'on doit confier son avenir à une inconnue. Scout de son côté est prête à tout pour montrer sa valeur et pour décrocher le contrat le plus important de sa vie professionnelle.

Easton démarre au quart de tour avec une première impression pas forcément flatteuse, l'arrogant sportif qui se croit tout permis on a déjà connu et bien qu'il fasse des ravages, ce n'est pas ce que je cherchais ici. Bien que j'aie beaucoup ris, j'avais un peu peur de ce que cette première rencontre allait révéler, certes la situation est plutôt amusante, mais on se fait une fausse idée rapidement effacée. Easton est fragilisé par sa blessure et pour un sportif, il est difficile d'accorder sa confiance à quelqu'un qui pourrait briser sa carrière. Finalement, tout n'est qu'une question de confiance et ce rapport d'autorité qui va s'instaurer, est indispensable pour que les craintes disparaissent. J'ai apprécié cette vulnérabilité face à la blessure et c'est avec patience qu'un lien solide va unir nos héros. Moi-même, je me suis complètement trompé et la vérité est tellement plus belle. Une romance absolument craquante, qui se révèle bien plus émouvante qu'il n'y paraît.

Alors que notre héros est un livre ouvert, le mystère qui entoure Scout est total et cette force qu'elle renvoie à la figure de tous ceux qui s'opposent à elle, est le moteur de sa vie devenue chaotique. Un simple contrat à honoré, c'est comme ça que la jeune femme voudrait percevoir son joueur, rien ne pourra la détourner de sa promesse. Seulement, ces certitudes se craquellent face à un Easton loin d'être aussi arrogant qu'il ne le montre, les séances de rééducation vont contribuer à un rapprochement inattendu, mais sa propre histoire va continuer de la maintenir à distance et la fuite va s'avérer être sa meilleure arme, face aux premiers sentiments amoureux.

J'étais loin d'imaginer qu'avec une histoire aussi légère, les larmes manqueraient de couler face à la douleur communiquer à travers les mots d'une héroïne brisée. Après un début léger où l'humour occupe une place importante, on aborde rapidement un thème plus douloureux et j'ai ressenti toutes les souffrances comme si c'était les miennes. Contre toute attente, Easton va être un vrai rock et abandonner cette attitude de sportif séducteur pour nous prouver qu'on peut lui faire confiance dans les moments difficiles. Définitivement les sportifs ont un effet démentiel sur moi. Et cette fin absolument rageante va définitivement vous faire succomber.

J’ai entamé The Player avec un léger a priori. Ayant lu Undefeated peu de temps auparavant, je trouvais que le pitch de départ était assez ressemblant… mais au final, les deux n’ont pas grand chose à voir. 

Easton et Scout entament assez vite une relation, d’abord de travail et surtout immédiatement dans l'affrontement. Mais très vite, à mesure qu’ils se livrent, travaillent ensemble et tout simplement apprennent à se connaître, leur relation évolue vers plus. Tous les deux m'ont plu, Easton par sa force de caractère, et Scout par ses insécurités, malgré la façade forte qu'elle renvoie au monde. Et c’est ce que j’ai beaucoup aimé, cette confiance et cette proximité qui s’installent progressivement entre eux, malgré eux, malgré la distance qu'ils devraient maintenir. 

L’univers du base-ball est aussi plutôt bien représenté. Le côté rééducation change et fait appel à l'aspect psychologique du sport. ça change et j'aime bien! J’ai bien apprécié les coéquipiers qui sont vraiment là pour Easton, sauf Santiago qui a tout du vrai c******. Quant au père de Easton, le jury est encore en plein débat sur mon ressenti 

En tout cas, j’ai dévoré ce premier tome, que j'ai trouvé plutôt addictif, et j’avoue que j’attends avec une certaine impatience de connaître la suite, parce que cette fin…

 ,5/5

Ceylyne a écrit:J’ai entamé The Player avec un léger a priori. Ayant lu Undefeated peu de temps auparavant, je trouvais que le pitch de départ était assez ressemblant… mais au final, les deux n’ont pas grand chose à voir. 

C'est marrant, je me suis fait la même réflexion, mais dans le sens inverse, puisque j'avais déjà lu cette duologie de K. Bromberg avant de lire Undefeated.