Les Birmingham - Tome 3 : La rose de Charleston de Kathleen E. Woodiwiss

Cerynise Kendall est une peintre talentueuse vivant à Londres auprès de sa tutrice. La mort de cette dernière va brusquement changée sa vie. Dissimulant les dernières volontés de la vieille dame qui lui léguait toutes ses possessions, le seul parent de cette dernière, Alistair Winthrop, s’approprie sa maison et met Cerynise à la porte.

La jeune fille se retrouve sans rien et décide de rentrer en Amérique auprès de son oncle. Elle tombe alors sur un vieil ami (et amour) d’enfance, Beau Birmingham (le fils de Brandon et Heather, héros du tome 1), qui suit les traces de son père et possède son propre navire marchand, l’Intrépide.

Le sens de l’honneur de Beau l’oblige à venir en aide à cette jeune tourterelle égarée, sans toutefois céder à l’attraction qu’elle exerce sur lui. Mais lorsque le véritable testament est découvert et qu’Alistair décide de récupérer Cerynise, elle est en danger. C’est alors que Beau intervient et lui propose une solution … peu conventionnelle.

Je n’en dirai pas plus, il faut garder la surprise!


Ce livre change de ce que j'ai l'habitude de lire. Kathleen E. Woodiwiss est quand même considéré comme la "pionnière" de la littérature romantique. En gros, c'est quasiment grâce à elle que nous lisons des AetP de nos jours! Elle a révolutionné la genre au début des 70's et créé l'engouement avec ses romans d'amour. Donc en premier lieu, je dirai : merci madame!

La rose de Chaleston est le 3ème tome de la série des Birmingham. Ecrit en 1998, le style peut vous sembler un peu ... "dépassé" au vu de nombreuses descriptions, comparé à ce qu'on peut lire chez les "jeunes" auteures romantiques. Mais c'est une véritable histoire d'amour avec un grand A, où Kathleen Woodiwiss prend le temps de développer les relations entre les personnages.

Très honnêtement, de la série des Birmingham, je n’ai lu que celui-ci et Quand l’ouragan s’apaise. Et quels changements entretemps! On voit bien que 26 ans (oui oui, 26!) séparent ces 2 tomes. Autant le 1er était violent et passionné,

Spoiler:

autant La rose de Charleston est une vague de douceur et d’amour. En clair, tout à fait politiquement correct. Eh oui, les lectrices sont entretemps devenues prudes, il ne faut plus les choquer! Je ne dis pas ça pour critiquer, ça fait du bien un peu de douceur aussi de temps en temps.

Vous cherchez le gentleman parfait? Beau remplit tout à fait ces conditions. Honneur, droiture, courage, générosité… Cet homme est un saint. Il a beau baver sur la fille pendant des semaines, il ne la touchera pas. Vous connaissez le terme frustration sexuelle? Je crois que le pauvre a gagné le gros lot!

Pour ce dernier tome, il semble que l’auteure ait voulu faire un clin d’œil au couple de héros qui ouvrait la série, Brandon et Heather. De nombreuses similarités sont présentes comme cette longue traversée de l’Atlantique pour le couple et l’arrivée en Amérique au milieu de la bonne société des environs. Mais le caractère de Beau est bien différent de celui de son paternel. La tendresse dont il fait preuve dès le départ envers Cerynise est plus que touchante et attendrissante.

Voilà exactement ce que j’appelle de la romance douce, caractéristique des années 90. Ce qui prime, ce sont les sentiments, le développement d’une relation. L’action vient au second plan : quelques péripéties à travers un méchant voleur d’héritage pour insuffler un peu de rebondissement. 571 pages tout de même, je préfère vous prévenir (pour celles qui n'aiment pas les trop long romans).
Faut que j'arrête, j'en fait des patates à chaque fois. Donc voilà!


Edit : Ah! J'allais oublier! Pas de soucis si vous n’avez pas lu les autres tomes, cela n’empêche en aucun cas la lecture.

j'avais payé ce livre une véritable fortune plus de 50 euro

mais il me le fallait et bien j'ai été déçue j'ai nettement préféré quand l'ouragan s'apaise malgré le viol la goujaterie de brandon je trouve les personnages plus vrais plus passioné et l'histoire beaucoup mieux

celui est trop gnongnon a mon gout lui est trop tendre, pas assez male viril et elle completement gourde

donc je l'ai revendue a peu près au meme prix

bonjour,

j'ai beaucoup aimé les flammes de la passion, d'ailleurs j'adore les sagas familiales. je finis les frères mallory et attaquerai le dernier tome des Birmingham.

néanmoins je suis d'accord avec vous sur le fait que tous les romans de KEW ne sont pas innoubliables mais de cette auteur, il ne faut surtout pas manquer cendres dans le vent qui vient de paraître en édition poche chez j'ai lu.

A la cour du Tsar, est également un roman à découvrir et qui vous plonge dans l'univers d'une princesse russe.

bonne lecture

Voilà, je l'ai lu pour le Challenge de janvier 2012... Et fini ! Car j'avais attaqué sa lecture il y a quelques mois de ça, et cela ne m'avait pas emballé passées les 1ères pages, si bien que je l'avais mis de côté .

Alors, comme d'habitude, le mystère des éditions françaises des titres américains me laissait perplexe. Les Birmingham 3 ??? J'ai lu celui qui est censé être le 1er, « Quand l'ouragan s'apaise », le 2ème ne m'est jamais passé entre les mains (et la critique déposée sur un autre site ne m'incite pas du tout à le lire), et puisqu'on peut très bien lire ces livres indépendamment les uns des autres, je ne me suis pas affolé.

J'adore ce qu'écrit Kathleen Woodiwiss, et notamment « Qui est-tu, belle captive ? », le summum des anciens (une dizaine d'années) de cette série (Aventures et Passions) et « Shanna », qui est apparemment encore plus ancien - que j'ai dans une édition qui n'est pas de poche, d'ailleurs ^^ - (Hummm, Miam, le beau Ruark Beauchamp ) et j'ai bien accroché aussi avec « Un mariage de convenance » et « La rivière de la passion », plus récents.
Bref, comme j'aime ce qu'écrit cet auteur, je me suis remise à celui-là. Il n'est pas mal, la romance est belle, les sentiments de Cerynise (un bémol, je n'aime pas du tout le prénom, si bien qu'il s'est transformé en Ceryse au fil de la lecture, tellement ça ne sonnait pas bien à mon oreille) poignants (même si, des fois, on la secouerait volontiers pour lui remettre les idées en place ) quand elle prend la décision de ne pas s'imposer en tant qu'épouse de son beau capitaine (Beauregard/Beauchamp, la consonance française des patronymes est supposée donner un petit côté coquin aux hommes qui les portent, très réussi, surtout pour Ruark cité plus haut ), et il y a une intrigue avec cette histoire d'héritage en suspens pour elle avec ces méchants qui la poursuivent et les attaques dont elle est victime, donc, oui, j'ai repris sa lecture et je l'ai achevé en n'étant pas déçue, même si je trouve que l'histoire de Brandon et Heather (les parents de Beau, le héros de ce tome) était plus prenante, avec plus d'intensité.
J'hésite encore à le garder, et je vais laisser passer un peu de temps avant de le relire pour savoir s'il reste dans mon stock, et c'est la raison de la note que je lui mets...

Notation: , 5 / 5

aphrodite a écrit:j'avais payé ce livre une véritable fortune plus de 50 euro♥♥♥

mais il me le fallait et bien j'ai été déçue j'ai nettement préféré quand l'ouragan s'apaise malgré le viol la goujaterie de brandon je trouve les personnages plus vrais plus passioné et l'histoire beaucoup mieux♥♥♥

celui est trop gnongnon a mon gout lui est trop tendre, pas assez male viril et elle completement gourde ♥♥♥

donc je l'ai revendue a peu près au meme prix

Coucou aphrodite,

Je partage totalement ton point de vue.
Même si Heather (quand l'ouragan s'apaise) n'est pas non plus une lumière, au moins elle est quand même plus attachante que Ceryse.
Pareil pour le héros, je lui trouve beaucoup moins de magnétisme et de charisme que son père.
Je n'ai pas pu entrer pleinement dans leur histoire...dommage.

Coucou !

Alors moi, je viens d'apprendre que c'est un tome 3... Je l'ai commencé en le lisant comme si c'est un tome unique. Pour le moment, cela n'a pas dérangé ma lecture, mais je n'en suis encore qu'au début.

Pour le moment, j'accroche bien à la lecture. L'histoire se met doucement en place et j'apprécie le style de l'auteur. J'avais adoré Qui es-tu belle captive? et je ne suis pas mécontente de reprendre un Woodiwiss !