La Loi de l'attraction de Jay Northcote

Lorsqu’une relation professionnelle devient personnelle, il est impossible de résister à la loi de l’attraction.
Alec Rowland est avocat de haut vol dans un cabinet de Londres et sa carrière est sa vie. Il n’a pas le temps pour une relation et sa sexualité est un secret bien gardé. Après avoir dragué un bel homme un vendredi soir, le monde d’Alec vacille sur ses fondations lorsque son coup d’un soir se montre au bureau le lundi matin - en tant que nouvel intérimaire de son équipe.
Ed Piper désespère de prouver sa valeur dans son nouvel emploi. La dernière chose dont il a besoin c'est d’être distrait par un coup de cœur pour son patron. Il est difficile d’ignorer l’attraction qu’il ressent, même si Alec est un connard ingrat.
Les deux hommes cherchent à maintenir une relation professionnelle, mais les tempéraments s’affrontent, les passions s’enflamment et bientôt, ils tombent éperdument amoureux. S’ils parviennent à trouver un moyen d’être ensemble, Alec devra se montrer honnête sur qui il est vraiment parce qu’Ed ne retournera dans le placard pour personne.

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Ce roman de Jay Northcote fut ma dernière lecture de 2019, et peut-être est-ce dû à ce simple détail, mais ce livre a pour moi un parfum de nostalgie. C'est marrant comme un livre peut nous toucher alors qu'à la base, il n'a rien d'original. Ni au niveau des personnages, ni au niveau de l'intrigue, pas non plus au niveau de l'écriture.

Pourtant, cette romance m'a vraiment touchée, ces deux hommes m'ont fortement émue et même quelques jours après avoir fini, je n'arrive pas à les quitter. Jay Northcote a fait un joli travail avec ces hommes ... Ce sont des gens ordinaires, il ne faut pas chercher ici une virilité exacerbée à souhait, ou des qualités extravagantes. Certes, Alec est un homme au train de vie aisé, mais il bosse, il se tue à la tâche pour réussir dans son travail. C'est un homme qui n'a jamais réussi à dépasser le traumatisme de sa jeunesse et n'a jamais pu annoncer à son entourage qu'il était gay (et là je ne peux pas m'empêcher de repenser à une remarque de Simon, dans le livre de Becky Albertalli, qui dit qu'en gros, pourquoi les hétéros ne devraient-ils pas eux aussi faire leur coming-out d'hétéro, pourquoi les gays doivent-ils se "justifier" ?). Ce déni profond rend sa vie bien solitaire et pour rien au monde il ne sortirait du placard. Jusqu'à ce qu'il rencontre Ed ...

Mon Dieu cette rencontre ... Alors les premiers moments, on est dans le classique, rien d'original, mais ensuite ... Le récit de leur première nuit est très réussi, on sent toute l’ambiguïté qui naît dans ces moments, une vraie intimité qui se créé entre ces deux inconnus sensés n'être qu'un coup d'un soir. C'est un très beau moment tout à fait bien rendu !

J'ai aimé cette attirance qui persiste entre eux lorsqu'ils sont amenés à se côtoyer quotidiennement au travail, j'ai aimé aussi la résistance de Ed. Il plie, mais ne romp pas, et ne se laisse pas marcher sur les pieds (et pourtant Alec peut se montrer odieux !), il sait dire stop au moment voulu. Ed est un mec adorable, gentil, doux, ahlala il est trop chou ce gars !  

L'escapade à Edinburgh m'a fait sourire comme une idiote et rappelé de très bons souvenirs, ça m'a encore plus réchauffé le coeur de lire cette partie du livre, du coup.
Ouais, ils m'ont fait craquer et m'ont fortement émue ces deux-là, et je ne saurais même pas dire pourquoi, dans la mesure où ce roman n'a rien d'extraordinaire ...
J'ai été touchée aussi par la famille de Ed, qui m'a fait penser à celle de Dylan, un héros de Lily Morton, une autre auteure britannique que j'affectionne particulièrement.

Bref, je suis tombée un peu amoureuse de cette romance toute douce, et je garderai un souvenir tendre et ému de cette histoire ...


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