Ciel d'acier de Michel Moutot
Page 1 sur 1
Ciel d'acier de Michel Moutot
Ciel d'acier
de Michel Moutot
Paru aux éditions Points le Points 14 avril 2016
Résumé: En ce 11 septembre 2001, John LaLiberté, dit Cat, indien mohawk et ironworker (monteur d'acier), travaille au sommet d'un nouveau building à Manhattan. Lorsque les Twin Towers s'effondrent il se précipite, chalumeaux en main pour participer au déblaiement des gravats, à la recherche de survivants. Dès lors les impressions de Cat dans l'enfer de ground zero s'entrecoupent de chapitres sur l'histoire des Mohawks. Dans sa tribu indienne, le métier d'ironworker se transmet de père en fils. De la construction d'un pont sur le Saint-Laurent à celle de Liberty Tower, en passant par l'édification du World Trade Center où le père de John trouva la mort, c'est l'histoire de l'Amérique toute entière qui se reflète dans celle de ce peuple.
Mon avis: le roman commence alors que les deux tours de New York viennent de s'effondrer et les volontaires affluent pour retrouver des survivants. Parmi eux John La Liberté, descendant des Mohawks, tribu indienne, qui va jour après jour affronter l'horreur.
Le récit fait un bond dans le passé où on découvre l'histoire de cette tribu qui pour survivre, alors que l'homme blanc se répand partout, va accepter de faire un travail qui à l'époque manque de main d’œuvre.
En 1886, les Mohawks, pour les meilleurs d'entre eux, conduisent les bateaux. La construction d'un pont sur le Saint Laurent, fleuve du Canada, inaugure le changement dans le transport des marchandises et des personnes. Les femmes véritables visionnaires et chefs de clan, vont encourager les hommes à apprendre ce métier.
Tout en nous faisant découvrir le milieu de la construction, Michel Moutot nous dévoile aussi le fonctionnement interne de ce peuple. Ils ont su s'adapter pour survivre et sont devenus les meilleurs et les plus reconnus dans le milieu de la construction métallique.
L'auteur nous entraîne dans les années 1960 où on assiste à la construction des deux célèbres tours. Bien évidemment il y a pas mal de descriptions techniques mais pour ma part elles ne m'ont pas dérangées. On suit Jack LaLiberté, père de John, dans son quotidien en tant qu'ouvrier mais aussi comme Mohawks au sein de sa famille. Le tout est bien équilibrée et donne ce côté réaliste et précis de l'élaboration de ces building.
Les personnages sont présents et en même temps discrets à l'image de ces hommes qui s'enorgueillissaient, devant leur famille, de leur participation à la construction de ces géants mais qui ne recherchent pas les honneurs.
Un vrai coup de cœur pour ce roman qui m'a fait découvrir le monde des Ironworkers et leur histoire ; c'est un bel hommage rendu à des hommes qui bâtissent, dans le sens le plus noble du terme, quand d'autres cherchent à détruire
Le récit fait un bond dans le passé où on découvre l'histoire de cette tribu qui pour survivre, alors que l'homme blanc se répand partout, va accepter de faire un travail qui à l'époque manque de main d’œuvre.
En 1886, les Mohawks, pour les meilleurs d'entre eux, conduisent les bateaux. La construction d'un pont sur le Saint Laurent, fleuve du Canada, inaugure le changement dans le transport des marchandises et des personnes. Les femmes véritables visionnaires et chefs de clan, vont encourager les hommes à apprendre ce métier.
Tout en nous faisant découvrir le milieu de la construction, Michel Moutot nous dévoile aussi le fonctionnement interne de ce peuple. Ils ont su s'adapter pour survivre et sont devenus les meilleurs et les plus reconnus dans le milieu de la construction métallique.
L'auteur nous entraîne dans les années 1960 où on assiste à la construction des deux célèbres tours. Bien évidemment il y a pas mal de descriptions techniques mais pour ma part elles ne m'ont pas dérangées. On suit Jack LaLiberté, père de John, dans son quotidien en tant qu'ouvrier mais aussi comme Mohawks au sein de sa famille. Le tout est bien équilibrée et donne ce côté réaliste et précis de l'élaboration de ces building.
Les personnages sont présents et en même temps discrets à l'image de ces hommes qui s'enorgueillissaient, devant leur famille, de leur participation à la construction de ces géants mais qui ne recherchent pas les honneurs.
Un vrai coup de cœur pour ce roman qui m'a fait découvrir le monde des Ironworkers et leur histoire ; c'est un bel hommage rendu à des hommes qui bâtissent, dans le sens le plus noble du terme, quand d'autres cherchent à détruire
si je me suis trompée dans l'élaboration de cette fiche, veuillez me pardonner je ne retrouve plus les fiches explicatives. je rectifierai si besoin!
Distact- Princesse intrépide
- Messages : 1735
Date d'inscription : 20/12/2012
Age : 57
Localisation : Auvergne
Sujets similaires
» Nouvelle Babel de Michel Bussi
» Nymphéas noirs de Michel Bussi
» Les disparus de la Pinatelle de Michel Danguiral
» N'oublier jamais de Michel Bussi
» Berceau d'une autre vie de Michel Danguiral
» Nymphéas noirs de Michel Bussi
» Les disparus de la Pinatelle de Michel Danguiral
» N'oublier jamais de Michel Bussi
» Berceau d'une autre vie de Michel Danguiral
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum