Teaser Tuesday #154

La nuit n'oubliera pas de Pamela Hartshorne

— Extraordinaire ! C'est à base de quoi ?
— Ma parole, vous êtes bon public ! Je n'ai jamais vu personne raffoler à ce point de brownie sous cellophane...
Ses sourcils marquaient sa surprise et ses yeux se plissaient d'amusement. Comment lui expliquer ?
— C'est... c'est comme si c'était la première fois que je goûtais du chocolat. C'est incroyable !
J'ai pris une gorgée de café au lait. Doux, crémeux, savoureux. Sa mousse m'a dessiné une moustache sur la lèvre supérieure.
— Eh mais... ça aussi !
Je devais avoir l'air de passer un casting pour un film X, à me passer ainsi la langue sur les lèvres.
— Pardon... C'était plus fort que moi, ai-je dit en rougissant.
— Ne vous excusez pas. Mon ex-femme consacre son temps à compter les calories, alors ça fait plaisir de voir manger d'aussi bon cœur. Tout vous fait cet effet-là, ou seulement le café et le chocolat ?

“It didn’t turn you on?” Ryan pressed him. “Didn’t get your dick hard, or anything?”
Connor’s head screwed a sharp negative. “No.” He touched the zipper of his pants. “Not at all. What did I do wrong?”
I (=David) thought that was the funniest thing I’d ever heard. We both suppressed a laugh.
“Nothing. It just means you’re not gay. And you never will be.”
“Did it do anything to you?” Connor’s eyes fastened on me again. It was like he was looking for some kind of vindication.
I shook my head. “Nope.”
Confused, he asked, “Why not? You’re gay?” He seemed offended. “You don’t think I’m good-looking?”
I’m sure my face betrayed my bewilderment. “It’s not that. It’s that I don’t have feelings for you,” I explained.
“It’s about whom we love.” Ryan piped in to alleviate his discomfiture. “Love isn’t indiscriminate. It makes the choices for us. We can’t force ourselves to feel something we don’t. What you and Dave just did was nothing more than play-acting. Shakespeare without the stage and fancy words.”
“But it was hot!” Monica popped in her two cents.
Connor turned to her, gape-jawed. “You thought that was hot? Really?”
Her palm covered a grin that wouldn’t give in. “Way, way hot!” she admitted; no reservations. “Sizzling.” She fanned herself.
Thirty seconds of disbelief froze his face. Then pride replaced it. “Really? Hot? Like sexy hot? Me kissing a guy?”
A vigorous head bob preceded the full confession. “Oh yeah. Just like you guys like seeing two girls kiss? That was like the craziest, hottest, sexiest thing I ever saw! You were making my toes curl, babe!”
She eased into his mouth for a wet one. Then, turned back to us. “Show him what I mean guys!” She pointed at the two of us, and then our lips. Universal hand signals.

ninou-lilou a écrit:J'ai relevé un petit passage de ma lecture actuelle qui m'a bien plu  

La nuit n'oubliera pas de Pamela Hartshorne

[Contexte: Drew vient de trouver Grace un peu perdue dans la rue, elle a eu comme une "absence" et l'emmène boire un café et manger un brownie. Drew est le voisin de feue la marraine de Grace, ils se sont rencontrés la veille au soir.]

— Extraordinaire ! C'est à base de quoi ?
— Ma parole, vous êtes bon public ! Je n'ai jamais vu personne raffoler à ce point de brownie sous cellophane...
Ses sourcils marquaient sa surprise et ses yeux se plissaient d'amusement. Comment lui expliquer ?
— C'est... c'est comme si c'était la première fois que je goûtais du chocolat. C'est incroyable !
J'ai pris une gorgée de café au lait. Doux, crémeux, savoureux. Sa mousse m'a dessiné une moustache sur la lèvre supérieure.
— Eh mais... ça aussi !
Je devais avoir l'air de passer un casting pour un film X, à me passer ainsi la langue sur les lèvres.
— Pardon... C'était plus fort que moi, ai-je dit en rougissant.
— Ne vous excusez pas. Mon ex-femme consacre son temps à compter les calories, alors ça fait plaisir de voir manger d'aussi bon cœur. Tout vous fait cet effet-là, ou seulement le café et le chocolat ?

– Joe… Je ne vais pas passer mon bras autour de tes épaules. Je ne vais pas caresser ton genou ou prendre ta main dans la mienne.
– Merci… gloussé-je de soulagement.
– Et je ne vais pas non plus te décrire les sentiments que j’ai pour toi, t’avouer que tu ne quittes pas mes pensées et qu’aucune autre femme ne trouve grâce à mes yeux depuis que je t’ai rencontrée.
– Tant mieux, je préfère ne pas le savoir… continué-je à jouer le jeu.
– Mais je vais devoir admettre que si je t’ai proposé ce job, c’est parce que tu me manques. Et que c’est la seule solution que j’ai trouvée pour te voir tous les jours sans avoir à te le demander.