Journée internationale du baiser : vos extraits !

C'est un baiser profond qui incite les étoiles à grimper dans le ciel et à illuminer l'univers. Un baiser qui dure des siècles et un battement de coeur. Ses mains entoure mes joues et il recule un peut pour me regarder dans les yeux et sa poitrine se soulève et il dit : "je pense que mon coeur va exploser..." , et j'aimerais, plus que tout savoir comment immortaliser ces moments pour les revivre à jamais.
Parce que celui-ci
Vaut tout l'or du monde.

Son souffle me parvient par vagues sur les lèvres et, même si je ne les entends pas, j’en imagine le son, comparable à un battement de cœur. J’appuie mon front sur le sien et je sens un grondement monter de ma poitrine à ma gorge. Ce son franchit mes lèvres, l’obligeant à ouvrir la bouche dans un halètement qui attire la mienne. Quand elles se posent l’une sur l’autre, j’ai l’impression d’atteindre enfin ce soulagement dont j’avais si désespérément besoin. C’est comme si j’avais eu beau réprimer, nier chacun de mes sentiments envers elle, et qu’ils se libéraient soudain, me permettant de respirer enfin.

Ses doigts continuent d’explorer mes cheveux et je resserre mon étreinte sur sa nuque, l’attirant encore plus près de moi. Elle laisse ma langue entrer dans sa bouche pour y trouver la sienne. Elle est si tiède, si douce, et voilà qu’elle se met à gémir, et que ses gémissements commencent à pénétrer en moi.

Mes lèvres se reposent sur les siennes, je les rouvre et nous recommençons encore et encore, avec moins d’hésitation et plus d’ardeur. Maintenant, ses mains me courent le long du dos et les miennes se posent sur sa taille, tandis que ma langue traverse les incroyables mouvements de la sienne au son d’une chanson que seules nos bouches peuvent entendre. La violence que nous mettons dans ce baiser laisse assez bien percevoir que nous cherchons chacun à tirer autant l’un de l’autre que possible avant que ne cesse cet instant de grâce.

Parce que nous savons tous deux qu’il va s’achever.

Incapable de toute pensée rationnelle, Eve oublia ses réticences et succomba à son charme envoûtant. Leurs lèvres se joignirent en un baiser langoureux. Du bout de la langue, Connors traça le dessin de ses lèvres pleines qui s'entrouvrirent à ce délicieux contact, tandis que ses mains remontaient la courbe de ses hanches et s'insinuaient sous son pull-over. Les caresses sensuelles de ses doigts sur sa peau arrachèrent à Eve un gémissement de désir. Quand il entreprit de pétrir doucement ses seins, elle se cambra davantage encore contre lui et ses doigts fiévreux glissèrent dans son épaisse chevelure. Connors se fit plus pressant. Jamais il n'avait désiré une femme avec autant de fougue. Emporté par le tourbillon tumultueux de ses sens, il mourait d'envie de la posséder là, tout de suite, sur la moquette.

—       Armez-vous de courage, la prévint-il.
Il retint un fou rire en la voyant inspirer à fond, comme pour se préparer à un plongeon en eau profonde.

Lydia se préparait à un assaut. À quoi s'attendre d'autre après un tel avertissement? Mais il se contenta de poser sa bouche très doucement sur la sienne.

Elle demeura immobile, s'efforçant de ne pas respirer. Les lèvres de Sanburne étaient chaudes. De nouveau, elle sentit ce parfum de menthe. Est- ce qu'il mâchait des feuilles ? Ce n'était pas vraiment désagréable. Comme le temps passait et qu'il ne faisait rien d'inquiétant, elle commença à se détendre. Elle pensait qu'il lui donnerait un baiser comme celui de George : brutal, avide, meurtrissant. Mais le vicomte semblait se satisfaire d'en rester là. En fait, cela ne l'étonnait pas vraiment ; cet homme était un paresseux. Combien de secondes s'étaient écoulées à présent ? On en était sûrement déjà à la moitié.
Une bouffée d'air chaud lui fit rouvrir les yeux. La bouche du vicomte s'était entrouverte. Il riait.
Il se moquait d'elle ! Alors que c'était son idée à lui ! Furieuse, elle s'écarta. Une main entoura son cou nu. Le geste la décontenança.
Il en profita. Sa langue s'introduisit à l'intérieur de la bouche de Lydia. Juste un peu. Après quoi, sa bouche se referma sur la lèvre supérieure de Lydia, et doucement, très doucement, la pétrit.
Lydia fut alors la proie d'étranges phénomènes. Ses jambes flageolèrent. Son estomac fit une chute vertigineuse.
Spontanément, elle agrippa les bras du vicomte, et leur musculature la déconcerta. Un aristocrate bâti comme un docker... Des jambes la repoussèrent, la plaquèrent contre le mur. Il se pressait contre elle, et quelque chose en elle se déroula et s'étira tel un chat au soleil. Une palpitation s'agita dans son ventre. Une folle pensée lui traversa l'esprit : cette bouche ne lui prenait rien, elle la persuadait, elle, de lui prendre quelque chose.
Affolée, elle tenta de s'échapper. Il s'écarta juste assez pour appuyer son front contre celui de Lydia.

—       Deux minutes, murmura-t-il.

Elle secoua la tête, et il rit de nouveau, un son guilleret, aimable comme un remerciement.

—       Deux minutes, répéta-t-il d'une voix apaisante.

Mais il ne bougea plus ; ses yeux restaient fixes sur le visage de Lydia, attentifs.
Elle refoula un soudain sentiment de culpabilité. Ce baiser, elle l'acceptait pour sa famille. Uniquement.
Lentement, elle hocha la tête. La bouche du vicomte revint à l'assaut. Cette fois, il prit sa lèvre inférieure entre ses dents. Il la mordit légèrement. Sa langue caressa la meurtrissure tandis qu'il pressait de nouveau son corps contre celui de Lydia. Sentait-il la forme de ses jambes à travers les jupes ? Cette possibilité la bouleversa. Il émit un son ténu - elle ignorait que les hommes faisaient de tels bruits lorsqu'ils embrassaient, des bruits qui n'étaient pas de colère -, et elle sentit une main soutenir sa nuque tandis qu'une autre l'enlaçait. Elle n'avait plus pour appui que le corps du vicomte.

À cette pensée, quelque chose s'ouvrit en elle. La bouche du vicomte s'ouvrit aussi, et le baiser devint riche, profond, étourdissant. Il se répandit en elle telle la vibration d'un orchestre. Et voilà qu'elle lui rendait son baiser. Une partie d'elle- même à laquelle elle avait renoncé reprenait vie. « Plus jamais je n'embrasserai un homme » - combien de fois se l'était-elle dit, seule dans sa chambre, partagée entre le regret, la colère et les remords ? Sa première expérience ne se répétait pas, loin de là. Mais elle embrassait un homme, et c'était quelque chose de totalement différent. Vaguement étonnée, elle s'aperçut qu'elle n'était pas aussi godiche que cela : il laissa un petit gémissement de plaisir et, de ses lèvres, écarta davantage celles de Lydia.
Troublée, elle le laissa faire. La façon dont leurs bouches s'ajustaient l'émerveilla. Des chemins de feu se déroulaient jusque dans ses seins, son estomac, le creux de ses genoux, attiraient son attention sur des endroits inconnus d'elle jusqu'à présent. Quelle chose stupéfiante qu'un vrai baiser! songea-t-elle.
Il l'interrompit abruptement. Son torse se soulevait sur un rythme rapide, et il arborait une expression étrange.

— Bravo, la félicita-t-il comme si elle venait de réussir un tour de cartes. Pas si naïve que cela. Avec la langue, et tout.