Teaser Tuesday #119

Le bal des ombres de Deborah Hale

Un passage qui a ravi mon petit coeur...  

Elle le regardait, assis près d'elle dans la pâle lumière des étoiles, sa seule vraie passion. Elle se sentit attirée vers lui d'une façon qu'elle n'avait encore jamais éprouvée jusqu'à présent.
Il ne s'agissait pas de quelque caprice oublié de son enfance, et cela n'avait rien à voir non plus avec l'attrait de l'interdit. C'était plus profond, plus fort, comme un mélange de tout cela et de bien d'autres choses à la fois. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qui lui arrivait.

Joli extrait Floralies   Ça fait longtemps que j'ai ce livre dans ma PAL, il faudra que je pense à le sortir...

* * *


[Contexte: Jusqu'à présent Auggie était l'otage de Livvie, mais finalement elle décide de le libèrer. Au lieu de partir ou de la dénoncer il lui propose son aide. Et dans l'élan ils cèdent à leur attirance et font l'amour.]


— Je suis folle, déclara-t-elle sérieusement.
— Ça doit être contagieux.
Se sentant idiote, elle ramassa ses vêtements éparpillés, quitta son étreinte, se dirigea vers la salle de bains et ferma la porte derrière elle dans un léger claquement qui lui parut tonitruant.
Elle s'habilla rapidement. Elle s'examina dans le miroir.
Bon. Dieu.
Elle revint dans le séjour et vit qu'il avait remis son boxer et son jean. Il était encore torse nu, debout à côté du divan.
Ils se dévisagèrent.
— Bon, dit-elle au bout d'un moment.
— On remet ça ? dit-il.
— Oui... non... non...
Il s'assit sur le divan. Liv aurait voulu garder ses distances, mais elle s'avança et s'affala à côté de lui comme si toute volonté l'avait abandonnée.
Il entrelaça les doigts de sa main gauche avec ceux de la main droite de Liv. Elle avait le cœur qui battait si fort que c'en était douloureux. Elle devinait qu'il la regardait, mais elle était incapable de se tourner vers lui.
— Moi, je veux, souffla-t-il à son oreille. Viens dire que tu n'en as pas envie.
Elle sentit la chaleur de sa main se propager le long de son bras, traverser sa poitrine, atteindre son cœur bondissant. Elle n'était pas insensible à sa lente séduction. Si c'était un combat, il allait gagner. Elle ne comprenait pas. Elle aurait dû courir, échafauder des plans, s'enfuir...
Quand il se mit debout, l'entraînant avec lui vers la chambre, elle s'exécuta comme si tout cela était écrit.

ninou-lilou a écrit:Joli extrait Floralies   Ça fait longtemps que j'ai ce livre dans ma PAL, il faudra que je pense à le sortir...

N'hésite plus Ninou; il vaut vraiment le détour.  

ninou-lilou a écrit:— Moi, je veux, souffla-t-il à son oreille. Viens dire que tu n'en as pas envie.

Rhooo, moi aussi je veux!!!   Je me le programme d'urgence.

Floralies a écrit:

ninou-lilou a écrit:— Moi, je veux, souffla-t-il à son oreille. Viens dire que tu n'en as pas envie.

Rhooo, moi aussi je veux!!!   Je me le programme d'urgence.

Moi auuussii !!! J'inscris tout de suite ce livre en haut de ma liste !

Pas plus tard qu'il y a 2 jours j'ai mis, dans les citations, l'un des 2 extraits suivants... mais ce roman et son héroïne me font tellement craquer que je ne peux m'empêcher de les partager!

Voici donc deux extraits de Julie Garwood "Les roses rouges du passé", avec Christina et les situations cocasses que son éducation parmi les indiens Dakota du nord de l'Amérique engendre dans la haute société anglaise... qui donnent forcément le sourire  :

D'un air rêveur, elle tendit la main vers un arbuste de la haie, coupa une feuille et, machinalement, la mordilla. Puis elle la mâcha et l'avala.
Elle ne se rendait pas compte qu'on l'observait.
- Laquelle de ces dames est la princesse Christina? s'enquit Andrew d'un ton perplexe.
- La jeune femme blonde, gloussa Rhone. Celle qui mange des feuilles.

Avait-il la berlue?
... Elbert le vieux domestique de Christina. Et pourquoi diable avait-il sorti tous les souliers de Lyon et les avait-il soigneusement disposés sur les marches du perron?
...
- Vous êtes divorcé, milord, répondis Brown, accablé.
- Je suis... quoi?
Les épaules du majordome se voûtèrent. Ce qu'il redoutait arrivait : le maître allait piquer une colère homérique.
- Divorcé, répéta-t-il tout bas.
- Effacé, balayé, oublié,vous êtes, attaqua Elbert avec une belle inconscience.
- J'ai saisi, Elbert, grommela Lyon d'un ton menaçant. Je saisi ce que signifie le mot "divorce".
Il monta les marches du perron, le vieux domestique sur les talons.
- Je vous répète les mots de ma maîtresse, c'est tout, caqueta ce dernier. Elle divorce de vous comme le font les femmes de son peuple. Il va vous falloir habiter ailleurs. Je répète ce qu'elle a dit hein.
- Je... habiter ailleurs? bafouilla Lyon, sidéré.
Brown opina.
- Vous êtes effacé, balayé, oublié...
- Bon Dieu, Elbert, cessez votre litanie! aboya Lyon. Et que signifie cette exposition de chaussures? ajouta-t-il en se tournant de nouveau vers son majordome.
- Cela symbolise votre départ, milord.
Brown s'efforçait de ne pas regarder le visage du maître. Son expression ahurie était trop cocasse.
- Je crains d'avoir mal compris. Ma femme pense que le manoir lui appartient?
- A elle et à votre mère, bien entendu. Elle gardera votre mère auprès d'elle. Brown se mordit la lèvre inférieure. Lyon le soupçonna d'avoir envie de rire.
- Bien entendu.
- C'est comme ça que font les gens de son peuple, intervint de nouveau Elbert, secourable, d'un ton guilleret qui aurait exaspéré un saint.

Bidoulolo a écrit:

Floralies a écrit:

ninou-lilou a écrit:— Moi, je veux, souffla-t-il à son oreille. Viens dire que tu n'en as pas envie.

Rhooo, moi aussi je veux!!!   Je me le programme d'urgence.

Moi auuussii !!! J'inscris tout de suite ce livre en haut de ma liste !

Heureuse que mon extrait vous ait plu

Je relis avec délectation Hot as Hades d'Alisha Rai et je me peux m'empêcher de vous glisser 2 extraits qui donnent une petite idée de l'auteur et de son style :

Le roman commence ainsi :

Hades, also known as the extremely badass Lord of the Underworld, was accustomed to souls dropping into his kingdom. He couldn't say the same for naked flesh-and-blood females dropping into his lap.
"Well, hello," he said to the wet, naked, shaking, warm, soft _ and wait, did he mention naked ? _ female sprawled over him, straddling him where he sat on his throne. "Can I help you ?"

Le second se situe vers la fin du roman (j'en suis justement là dans ma lecture), quand Zeus vient rechercher Persephone aux Enfers. Hades et Persephone se quittent pour 6 mois et Zeus attend pour la ramener.

"If we're done here, can you move your ass, Persephone ? I'm so fucking ready to get out of this place", Zeus gripped.
Hades tugged her closer, trapping her against his chest in a hard hug. "Zeus." There was a trace of deadly menace in the one word.
Zeus did not appear to notice it. "What ?"
"You talk to my lady in that tone again, I'll rip into your cloud and shove your lightning bolt up your ass, Do you inderstand ?"
Persephone bit her lip to keep from laughing, particularly when Zeus cleared his throat and muttered a very indistinct "Fine."
"And you will make sure the other gods comprehend that she's not to be toyed with, right ?"
"Yes, yes. Come on...Lady Persephone."

Gabie se rend à un entretien dans un cabinet d'avocat (alors qu'elle est archéologue) mais celui-ci tourne au fiasco, lorsque le piti pigeon qu'elle a ramassé un peu plus tôt dans la rue, s'échappe de son sac ! 

« — Monsieur de Bérail ! s’écria-t-elle.
Réactive, elle vola à son secours et fit coulisser la baie vitrée. Le pigeon ne demanda pas son reste et s’élança dans le ciel de Paris. Il n’avait même pas dit au revoir à Gabi…
— Vous ! lui hurla l’avocat.
Une bouffée de chaleur l’envahit entièrement.
— Je peux tout vous expliquer, commença la jeune femme.
Ses yeux à lui jetaient des éclairs inquiétants.
— Sûrement pas ! Je me fous de savoir comment cet oiseau de malheur s’est retrouvé là. Vous ramassez vos affaires, et vous sortez !
Pourtant, elle n’osa pas bouger.
— Mais il allait mourir dévoré par un faucon si je le laissais seul sur le trottoir, plaida-t-elle. Il a raté son envol et…
— Maintenant !
Elle sursauta, regarda maladroitement autour d’elle et s’empara de son sac pour y ranger ses effets éparpillés sur le sol.
— Monsieur ? demanda l’assistante d’une voix hésitante.
— Quoi ? beugla-t-il.
— La candidate pour le poste de nourrice de vos enfants est arrivée.
Les oreilles de Gabi s’étirèrent. Il cherchait une nurse ? »