Teaser Tuesday #104

Glory a dit que vous m'aviez marquée avec votre odeur. Qu'est-ce que ça signifie ? Ça me chiffonne. 
Elle ne sentait rien de particulier mais, après tout, elle n'était pas une garou. 
— C'est un gage de protection. Nous reconnaissons nos proches à l'odeur, la vue est secondaire. J'ai fait en sorte qu'ils me flairent sur vous et vous fichent la paix. 
— Je ne me souviens pas d'avoir été aspergée avec quoi que ce soit. Elle grimaça. 
— Quand je vous ai enlacée chez Sandra, j'ai laissé mon odeur se mêler à la vôtre. 
— Oh ! Elle s'était rappelé cette étreinte toute la journée, le corps de Liam ferme et puissant contre le sien, ses bras réconfortants. Elle avait mis ce geste sur l'incessant besoin de contact des garous. 
— J'ai pris pourtant une douche quand je suis rentrée chez moi

Au coeur de l'enfer de Julie Ann Walker

Il faillit sourire lorsqu'elle reprit la parole d'un ton chargé de défi:
— Ecoute, je passe toutes mes journées avec des enfants de cinq ans. Je chante des chansons ridicules. Je fais des coloriages aux pastels et je façonne des animaux de ferme en pâte en modeler. Je fais des collages plein de paillettes. Je joue aux gendarmes et aux voleurs et au jeu du mouchoir. J'essuie des fessiers et des nez qui coulent. Je porte des chemisiers sur lesquels est brodé l'alphabet et des jupes qui euvent supporter la traction de dizaines de petites mains. Alors...(elle adopta une expression qui le défiait de faire un commentaire)...ça fait du bien de savoir qu'en dessous de tout cela se trouve encore le coeur et le corps d'une femme.
— Hmmm, fut tout ce qu'il put répondre.
(...)
—Hmmm? répéta-t-elle, incrédule. (...). Si on veut avoir une chance de s'entendre, il va falloir que tu apprennes à employer de vrais mots. Excuse-moi mais même mes élèves  de maternelle ont un  vocabulaire plus étendu que le tien.
— Thaumaturgique.
—Hein?
Elle le regarda  en clignant les yeux, un air de suspicion sur le visage.
— Juxtaposition.
— Quoi?
— Incoercible.
— Qu'est-ce qui te prend? demanda-t-elle.
Nate haussa les épaules.Il adorait voir les émotions défiler sur les traits si expressifs de la jeune femme.
— Je prouve que je connais plus de mots qu'un gamin de cinq ans.

Elea a écrit:Isa tout le monde va penser que j'ai des dessous très sexy ! Je précise : je suis maîtresse de maternelle en fait ! 

Mais il est vrai que ça n'exclut pas les mignons dessous... 

_(...) Écoute, tout le monde sait que la pire des choses qui peut arriver à un candidat aux élections, ou à un député, c’est de se retrouver impliqué dans un scandale sexuel. 
  Il me regarda droit dans les yeux, de l’air assuré qu’il prenait toujours quand il participait à un débat contradictoire.         
— Après tout, je ne suis qu’un homme, Jackie, poursuivit-il. Et si en ce moment j’ai cette envie irrépressible de m’éclater et que je la réprime, elle refera forcément surface un jour, en pire. Et si je craque à ce moment-là, ça flinguera ma carrière. (Il écarta les mains en un geste d’impuissance.) Je n’ai pas le choix, je dois évacuer ça maintenant. Tant que je peux le faire sans anéantir ma réputation.         
  Je pensai aussitôt : C’est juste un mauvais rêve. Mon copain depuis trois ans n’était pas sérieusement en train de me quitter pour pouvoir se taper sans remords les filles qu’il voulait. Je tentai de respirer, et me rendis compte que je n’y arrivais pas. L’oxygène s’était comme raréfié dans la pièce. Je lui lançai un regard noir, en silence.         
— OK, je vois que c’était une mauvaise idée, la manière douce…, reprit-il en serrant la mâchoire.         
— C’est ce que t’appelles la manière douce ? Me larguer comme une vieille chaussette pour pouvoir t’envoyer d’autres nanas sans te sentir coupable ? Non, mais t’es sérieux ?         
— Croix de bois, croix de fer.         
Une dernière pensée me traversa l’esprit avant que je lui jette mon bouquin d’éco à la tête : Comment ose-t-il me balancer un truc aussi débile dans un moment pareil ?