Teaser Tuesday #91

[Contexte: Spencer accepte de faire équipe avec Arizona, mais il lui pose des conditions, dont une assez originale !]

— Je voudrais faire un pari avec toi, dit-il.
Elle parut intéressée.
— Un pari ? Quel genre de pari ?
Il savait déjà qu'elle n'allait pas apprécier. Il se prépara à l'affronter.
— Je parie que tu n'es pas capable de passer un mois sans dire de grossièretés.
Elle avança le menton et fronça les sourcils.
— Quel rapport avec ce dont nous étions en train de parler ?
Aucun rapport, mais ça le chiffonnait qu'elle s'exprime comme un charretier.
— Un mois sans dire de gros mots, insista-t-il. Et, chaque fois que tu en laisseras échapper un, tu me devras un baiser.
Elle se figea. Le silence se mit littéralement à hurler dans la pièce.
— Eh bien ? lança-t-il, tout en étant conscient de jouer un jeu dangereux.
Provoquer Arizona, c'était un peu comme tirer la queue d'un tigre. Il fallait s'attendre à une réaction.
Elle se leva lentement, avec des yeux brillant de colère.
— Je t'emmerde, murmura-t-elle.


**Et ce petit en plus car j'adore Chris

[Contexte: Chris est homosexuel mais comme il est magnifique les autres hommes ont tendance à être jaloux quand leurs femmes sont avec lui...]

Il avait brusquement eu envie de voir Arizona, de la tenir dans ses bras, de lui parler, de... de profiter du temps qu'il leur restait à passer ensemble. Il était donc parti à sa recherche et l'avait aperçue sur le ponton, avec Chris.
Quasiment nue !
Tout en sachant qu'il avait tort de se laisser emporter par sa mauvaise humeur, il avança vers eux d'un pas lourd et furieux qui fit tanguer le ponton.
— Est-ce que je vous dérange ? demanda-t-il, d'un ton qui laissait percer la menace.
Chris éclata de rire et se leva d'un bond en s'étirant, comme s'il ne se sentait pas concerné par ce qui se jouait.
— Vous avez tendance à oublier mes préférences sexuelles, tous tant que vous êtes, quand il s'agit de défendre vos femelles.
Il secoua la tête avant de poursuivre :
— C'est comique, vous n'avez pas idée !
Et, sur ces mots, il se leva pour plonger.

Ninou, tes extraits me donnent fort envie de découvrir cette auteur, j'adore ce genre d'écriture   

De mon côté, j'ai envie de vous faire découvrir Le silence de Grey House de Deanna Raybourn, parce que je le trouve beau, poétique et pudique. Un texte qui me laisse rêveuse. 

Je ne parvenais pas à me concentrer sur ce qu'il était en train de me dire. Au lieu de cela, je regardais ses mains, une qui dessinait à larges traits, donnant de grands coups de crayon, tandis que l'autre était agrippée à son carnet de notes. Ses mains étaient grandes, et ne ressemblaient guère à celles d'un gentleman. Ses ongles étaient courts et propres, mais je remarquais quelques cicatrices sur ses phalanges, et une ou deux callosités, probablement causées par la pratique de l'équitation sans gants. C'étaient des mains agiles et habiles, et je ne pouvais imaginer une seule tâche qu'elles seraient incapables d'accomplir.
Le vent se leva alors, soufflant une pluie de pétales de lilas sur sa chevelure brune, pailletant les épaules de son manteau tels des confettis. Certains tombèrent sur mes genoux et j'en rassemblai une poignée, les écrasant entre mes doigts pour libérer leur puissant effluve. Si je m'étais trouvée en compagnie de quelqu'un d'autre, cela aurait constitué une scène d'un romantisme exacerbé. Et l'espace d'une fraction de seconde, je me demandai...
Mais il se tourna alors, arborant une expression menaçante.
- Vous avez des pétales dans les cheveux, fit-il remarquer en faisant un geste vers mes boucles courtes.
Je levai la main pour enlever les pétales, projetant une profusion florale sur les mains de Brisbane.
Il déchira la page du carnet de notes qu'il avait remplie de ses écrits et me la remit avec précipitation, dans un geste quasi colérique. Il se leva, laissant choir les pétales sur les pierres de la terrasse.

Je vais évidemment apporter ma pierre à l'édifice avec trois petits extraits de l'époustouflant The Will de Kristen Ashley, juste pour vous montrer à quel point cet auteur a l'art de dire tellement avec peu de mots.

“Babe.” “Babe?” “Babe.” “Is that your response?” I asked. “No, my response is, babe, shut up and sleep but I already said that so I condensed it to just babe ‘cause that’s easier to say and might not piss you off.” “I can’t read all that in babe, Jake.” “You’ll learn to read my babes.”

OMG, Lilitth et Everalice, vos extraits sont justes                Et pour En sursis, je sens que les mouchoirs sont d'ores et déjà de mise...

lilitth a écrit:
Moment qui m'a fait complétement craquer .... Et rien que de le relire j'en ai encore les larmes aux yeux     

Ils viennent de rentrer chez eux, après le sauvetage de Rachel. Elle ne souvient pas de la maison mais se souvient des bains qu'ils prenaient ensemble. Du coup après 1an de séparation, voici leur premier bain.....   

Lorsqu'il fut enfin installé, il passa ses bras autour d'elle et l'attira contre son torse. Les poils drus de son aine, assouplis par l'eau, effleuraient le haut de ses fesses, mais elle se détendit malgré tout et le laissa la tenir.
Elle appuya la tête contre sa clavicule, et il déposa un baiser sur sa tempe. À sa grande surprise, elle sentit un tremblement parcourir le corps d'Ethan en même temps qu'une humidité sur sa peau. Des larmes. Les larmes d'Ethan.
Elle voulut se retourner, mais il resserra son étreinte.
— Ne bouge pas, dit-il d'une voix étranglée. Laisse-moi te serrer, ma chérie. Laisse-moi te serrer contre moi.
Elle se relâcha et blottit la tête dans le creux de son cou. Le corps d'Ethan continuait de frissonner, et sa respiration saccadée résonnait aux oreilles de Rachel.
Il l'étreignit, et un flot d'émotions s'échappait de ces muscles qu'elle avait tant admirés...

                  

C'est vrai que c'est un passage très émouvant  

lilitth a écrit:

Ils viennent de rentrer chez eux, après le sauvetage de Rachel. Elle ne souvient pas de la maison mais se souvient des bains qu'ils prenaient ensemble. Du coup après 1an de séparation, voici leur premier bain.....   

Lorsqu'il fut enfin installé, il passa ses bras autour d'elle et l'attira contre son torse. Les
poils drus de son aine, assouplis par l'eau, effleuraient le haut de ses fesses, mais elle se détendit malgré tout et le laissa la tenir.

Elle appuya la tête contre sa clavicule, et il déposa un baiser sur sa tempe. À sa grande surprise, elle sentit un tremblement parcourir le corps d'Ethan en même temps qu'une humidité sur sa peau. Des larmes. Les larmes d'Ethan.

Elle voulut se retourner, mais il resserra son étreinte.

— Ne bouge pas, dit-il d'une voix étranglée. Laisse-moi te serrer, ma chérie. Laisse-moi te serrer contre moi.

Elle se relâcha et blottit la tête dans le creux de son cou. Le corps d'Ethan continuait de frissonner, et sa respiration saccadée résonnait aux oreilles de Rachel.

Il l'étreignit, et un flot d'émotions s'échappait de ces muscles qu'elle avait tant admirés...

                  

j'ai failli pleuré juste pour cet extrait... Lilith, terrible tentatrice tu mérites d'être fouettée    

fouettée pour un livre pareil ça vaut le coup     il est génialisime    

Lilith ton extrait est génial ! J'adore ! Je vais m'empresser de l'acheter !   

les filles prevoyez les mouchoirs ! J'ai passer une grande partie du livre avec les larmes qui coulaient     c'est super beau et merveilleusement bien écrit  

Penny_Cilline a écrit:

“Babe.” “Babe?” “Babe.” “Is that your response?” I asked. “No, my response is, babe, shut up and sleep but I already said that so I condensed it to just babe ‘cause that’s easier to say and might not piss you off.” “I can’t read all that in babe, Jake.” “You’ll learn to read my babes.”

  Je pourrais continuer comme ça pendant des heures entières...   

Ah oui Penny, continue! Je t'en supplie!
Quel extrait, typique de KA.

Ai-je dit aujourd'hui que je l'adore???