The MacLachlan Family & Friends - Tome 1 : One Little Sin de Liz Carlyle
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The MacLachlan Family & Friends - Tome 1 : One Little Sin de Liz Carlyle
The MacLachlan Family & Friends
Tome 1 : One Little Sin de Liz Carlyle
Résumé
C'était un vaurien, un voyou, et un coureur de jupons impénitent. Aussi, les yeux à peine entrouverts après une nuit de débauche, Sir Alasdair n'aurait-il pas dû être si surpris que cela de voir une jeune femme à son seuil... avec un bébé dans les bras.
Très belle, effrontée, et sans le sou. De même que cela n'aurait pas dû être si choquant de la voir accepter, de la part d'un tel dévoyé, sa proposition scandaleuse de vivre chez lui... en tant que gouvernante du bébé.
Un seul petit péché les a rapprochés. Mais lorsque les charmes entêtants d'un homme se trouvent confrontés à l'esprit explosif d'une femme, un seul petit péché peut conduire au suivant... et au suivant... et au suivant...
- VO:
He was a scoundrel, a scamp, and a hopeless skirt-chaser. So it shouldn't have been so surprising when Sir Alasdair awoke after a night of debauchery to see a young lass on his doorstep...with a baby in her arms.
She was beautiful, brazen, and utterly bankrupt. So it shouldn't have been so shocking when Miss Hamilton accepted the rogue's scandalous proposal to move in with him...and become the baby's governess.
One little sin brought them together. But when one man's wicked charms are matched by one woman's fiery spirit, one little sin can lead to another...and another...and another....
Sortie en janvier 2005 chez Pocket Star.
The Devil to Pay (L'ange nocturne) précède immédiatement ce roman.
Re: The MacLachlan Family & Friends - Tome 1 : One Little Sin de Liz Carlyle
everalice la tentatrice a encore frappé ! mais ça fait tellement de bien...
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L'amour ne donne rien que lui-même et il ne prend rien que lui-même. L'amour ne possède ni ne peut être possédé. Car l'amour suffit à l'amour.
Khalil Gibran
winry- Impératrice des passions
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Humeur : vive l'automne et le tricot
Re: The MacLachlan Family & Friends - Tome 1 : One Little Sin de Liz Carlyle
Pour celles qui ont lu L'ange Nocturne, elles reconnaîtront dans cette trilogie les trois amis de Lord Devellyn : chacun de ces fervents bons à rien, homme à femme, joueur et buveur impénitent, a droit à son histoire. Une thématique répandue dans les romans 19ème. Mais quand c'est Liz Carlyle qui s'y attelle, le schéma prend une tournure irrésistible. En tout cas, pour moi !
Le résumé de présentation en dit juste assez pour se faire une idée générale du schéma de base. Ce qu'il ne dit pas, en revanche c'est toute la subtilité de la chose.
Les trois compagnons de débauche, Sir Alasdair MacLachlann, son meilleur ami, le comte Quinton Hewitt, Lord Wynwood, et son frère cadet Lord Merrick MacLachlann, se heurtent dès le prologue à leur destinée, en la personne d'une diseuse de bonne aventure : chacun d'eux paiera, fort cher sans doute, pour l'un, ses péchés, l'autre, ses mensonges, et le dernier, ses secrets. « It is fate who will punish you for your sins, this days, MacLachlann, you will pay and you will suffer. »
C'est donc Lord Alasdair qui ouvre ici le bal.
Ce qui m'a plu d'emblée, ces sont les prises de risques sur lesquelles Liz Carlyle a su construire son histoire.
Foin du débauché gentillet qui a souffert dans son enfance d'un traumatisme quelconque. Alasdair est un vrai fichu bon à rien, tout en charme trouble et en séduction affichée, éclatante, mais déjà chiffonné par sa vie de débauche, ponctuée de jeu, de femmes et d'alcool. Il a 36 ans, le sait, le dit, le ressent, ; il est marqué par ses habitudes, son ivrognerie chronique et les plaisirs faciles et anonymes qu'il ne sait pas se refuser. C'est un enfant pourri par la vie, qui n'a jamais fait aucun effort pour se réformer ou donner un but à sa vie de plaisir. Liz Carlyle n'y va pas avec le dos de la cuillère ! Le personnage est limite antipathique, à première vue, perclus de défauts très réels : colérique, emporté comme un enfant gâté, inconséquent, irresponsable, égoïste et menteur. « A devil who looked like an angel », perçoit Esmée d'entrée.
La virtuosité consiste alors à le rendre aimable, troublant, et puis carrément irrésistible. En fait, on se met dans la peau d'Esmée : on connaît le bonhomme, il fait partie de toute cette clique de mâles alpha dévoyés au sang chaud qui peuplent les romans 19ème. Ici, le héros, comme Lord Devellyn du titre précédent d'ailleurs, a du vécu, on pourrait dire qu'il a des heures de vol. Mais voilà, il ne se limite pas à cela. On le voit se transformer peu à peu, acquérir de l'épaisseur, de la chair, de la force, de la grâce, sans jamais devenir un ange – non, il garde tous les attributs du beau démon voyou qui fait craquer toutes ces dames – mais un démon apprivoisé, sans mièvrerie ni naïveté (il en est loin). Alasdair mue, mais en conservant sa forme initiale. Il y gagnera une aimante jeune femme et une petite fille qui lui apprend le sens de la tendresse, au prix de sérieuses remises en question.
Liz Carlyle, encore une fois, flirte avec la comédie et le drame, la légèreté se mâtine parfois d'une forte densité : les doutes de ses personnages ainsi que leurs erreurs les alourdissent de boulets qu'ils peinent à traîner derrière eux. Les dialogues sont raides, parfois, les personnages ne se font pas franchement de cadeaux et ont du mal à accepter les sentiments qui les poussent l'un vers l'autre.
Esmée, avec toute sa rigueur de jeune écossaise qui sait ce qu'elle veut, pétrie de fraîcheur mais éloignée de toute mièvrerie, malgré son peu d'expérience est la pierre achoppante : face à ses 22 ans, le bambocheur impénitent se sent démuni, vieilli et inconfortable. Il ne cesse de mettre en exergue leur différence d'âge et d'expériences. Ayant depuis longtemps perdu toute forme d'innocence, il ne s'en portait pas plus mal, jusqu'à présent. « Esmée had seemed his only hope. Now she seemed his eternal punishement. »
Bien sûr, leur histoire d'amour ne coule pas de source. Ils seront séparés, plus par les développements psychologiques de leur sentiments et de leur perception de l'autre. Pas de grands effets de manche, ni d'enquête policière, contrairement à d'autres titres. C'est simple, mais très efficace. Et très addictif !
La galerie de portraits, qui entoure les héros est aussi fascinante : Quin, le meilleur ami, dont l'histoire se profile déjà dans la dernière partie de ce tome, Merrick le frère cadet abrupt, sec et un rien effrayant de cynisme, sont de ces personnages qui font battre le cœur même lorsqu'ils sont au second plan. Et qui rendent la lecture du tome suivant incontournable.
Bref, je finis avec la question qui fâche : pourquoi les éditions J'ai Lu n'ont-elles pas continué sur leur lancée dans la traduction? Cette série s'annonce d'ores et déjà comme une vraie réussite ! Un jour, peut-être?
Le résumé de présentation en dit juste assez pour se faire une idée générale du schéma de base. Ce qu'il ne dit pas, en revanche c'est toute la subtilité de la chose.
Les trois compagnons de débauche, Sir Alasdair MacLachlann, son meilleur ami, le comte Quinton Hewitt, Lord Wynwood, et son frère cadet Lord Merrick MacLachlann, se heurtent dès le prologue à leur destinée, en la personne d'une diseuse de bonne aventure : chacun d'eux paiera, fort cher sans doute, pour l'un, ses péchés, l'autre, ses mensonges, et le dernier, ses secrets. « It is fate who will punish you for your sins, this days, MacLachlann, you will pay and you will suffer. »
C'est donc Lord Alasdair qui ouvre ici le bal.
Ce qui m'a plu d'emblée, ces sont les prises de risques sur lesquelles Liz Carlyle a su construire son histoire.
Foin du débauché gentillet qui a souffert dans son enfance d'un traumatisme quelconque. Alasdair est un vrai fichu bon à rien, tout en charme trouble et en séduction affichée, éclatante, mais déjà chiffonné par sa vie de débauche, ponctuée de jeu, de femmes et d'alcool. Il a 36 ans, le sait, le dit, le ressent, ; il est marqué par ses habitudes, son ivrognerie chronique et les plaisirs faciles et anonymes qu'il ne sait pas se refuser. C'est un enfant pourri par la vie, qui n'a jamais fait aucun effort pour se réformer ou donner un but à sa vie de plaisir. Liz Carlyle n'y va pas avec le dos de la cuillère ! Le personnage est limite antipathique, à première vue, perclus de défauts très réels : colérique, emporté comme un enfant gâté, inconséquent, irresponsable, égoïste et menteur. « A devil who looked like an angel », perçoit Esmée d'entrée.
La virtuosité consiste alors à le rendre aimable, troublant, et puis carrément irrésistible. En fait, on se met dans la peau d'Esmée : on connaît le bonhomme, il fait partie de toute cette clique de mâles alpha dévoyés au sang chaud qui peuplent les romans 19ème. Ici, le héros, comme Lord Devellyn du titre précédent d'ailleurs, a du vécu, on pourrait dire qu'il a des heures de vol. Mais voilà, il ne se limite pas à cela. On le voit se transformer peu à peu, acquérir de l'épaisseur, de la chair, de la force, de la grâce, sans jamais devenir un ange – non, il garde tous les attributs du beau démon voyou qui fait craquer toutes ces dames – mais un démon apprivoisé, sans mièvrerie ni naïveté (il en est loin). Alasdair mue, mais en conservant sa forme initiale. Il y gagnera une aimante jeune femme et une petite fille qui lui apprend le sens de la tendresse, au prix de sérieuses remises en question.
Liz Carlyle, encore une fois, flirte avec la comédie et le drame, la légèreté se mâtine parfois d'une forte densité : les doutes de ses personnages ainsi que leurs erreurs les alourdissent de boulets qu'ils peinent à traîner derrière eux. Les dialogues sont raides, parfois, les personnages ne se font pas franchement de cadeaux et ont du mal à accepter les sentiments qui les poussent l'un vers l'autre.
Esmée, avec toute sa rigueur de jeune écossaise qui sait ce qu'elle veut, pétrie de fraîcheur mais éloignée de toute mièvrerie, malgré son peu d'expérience est la pierre achoppante : face à ses 22 ans, le bambocheur impénitent se sent démuni, vieilli et inconfortable. Il ne cesse de mettre en exergue leur différence d'âge et d'expériences. Ayant depuis longtemps perdu toute forme d'innocence, il ne s'en portait pas plus mal, jusqu'à présent. « Esmée had seemed his only hope. Now she seemed his eternal punishement. »
Bien sûr, leur histoire d'amour ne coule pas de source. Ils seront séparés, plus par les développements psychologiques de leur sentiments et de leur perception de l'autre. Pas de grands effets de manche, ni d'enquête policière, contrairement à d'autres titres. C'est simple, mais très efficace. Et très addictif !
La galerie de portraits, qui entoure les héros est aussi fascinante : Quin, le meilleur ami, dont l'histoire se profile déjà dans la dernière partie de ce tome, Merrick le frère cadet abrupt, sec et un rien effrayant de cynisme, sont de ces personnages qui font battre le cœur même lorsqu'ils sont au second plan. Et qui rendent la lecture du tome suivant incontournable.
Bref, je finis avec la question qui fâche : pourquoi les éditions J'ai Lu n'ont-elles pas continué sur leur lancée dans la traduction? Cette série s'annonce d'ores et déjà comme une vraie réussite ! Un jour, peut-être?
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