Extrait : Attirance & confusion de Simone Elkeles - La rencontre
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Extrait : Attirance & confusion de Simone Elkeles - La rencontre
Il s'agit ici du premier tome de la saga Wild cards, en particulier de la rencontre entre les deux héros.
Pour celles qui n'ont pas eu l'occasion de découvrir cet extrait, nous vous le proposons ici.
(Il s'agit d'épreuves non corrigées qui seront donc peaufinées pour la sortie officielle du roman. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cyril Laumonier).
Pour plus d'informations sur cette nouvelle série, retrouvez la page officielle de Simone Elkeles sur Facebook : https://www.facebook.com/Simone.Elkeles.
(…)
Chapitre 3
Derek
(…)
— Arrêtez ou j’appelle la police ! s’écrie une voix de fille derrière moi.
Je me tourne et découvre une nana canon qui doit avoir mon âge. Ses cheveux blonds sont rassemblés en une longue tresse qui descend sur sa poitrine. Elle bloque la sortie, serrant une fourche rouillée entre les mains. On dirait qu’elle est prête à me tuer, ce qui la rend à peine moins jolie.
— Tu es qui, toi ? demandé-je.
Je remarque alors son T-shirt noir et son sweat à capuche assorti. On dirait une de ces guerrières sexy qu’on voit dans les jeux vidéo ou les films d’action. Me battre contre elle dans un jeu serait vraiment cool mais dans la vraie vie, ça ne me dit rien.
À côté d’elle se dresse un chien monstrueux au poil gris et ras, et des yeux d’acier comme ceux de sa maîtresse. Il gronde comme si j’étais de la viande fraîche et qu’il n’avait pas mangé depuis des mois. Des flots de bave volent à chaque aboiement.
— Falkor, du calme ! ordonne la guerrière.
La bête se tait, mais sa bouche se tord dangereusement. Il se tient à côté d’elle comme un soldat, prêt à bondir.
— La racaille de Fairfield, vous croyez que vous pouvez venir ici et…
Je lève une main pour interrompre sa tirade. Moi, une racaille ? C’est la meilleure. Cette fille ignore à qui elle parle. On ne m’a jamais traité de racaille auparavant.
— Je suis désolé de te décevoir, chérie, mais je n’ai pas la moindre idée d’où se trouve Fairfield.
— Ben, voyons ! Prends-moi pour une idiote. Je ne suis pas ta chérie. Et laisse tomber ton faux accent du Sud.
Soudain, le chien est attiré par des bruissements dans le jardin. Il quitte son poste et bondit vers une bestiole malchanceuse.
— Falkor, reviens ! crie la fille.
Mais il l’ignore complètement.
Je fais un pas vers elle et la sortie.
— Pose cette fourche, s’il te plaît…
— Je te préviens… un pas de plus et je te plante.
Ses mains tremblantes me disent qu’elle est incapable de mettre sa menace à exécution.
Je lève les bras et fais mine de me rendre.
— Tu n’as pas vraiment envie de me planter.
— Oh, je crois que si.
Elle ferme ses yeux féroces. L’espace d’un instant, je suis certain qu’elle va baisser son arme, quand j’entends quelque chose craquer derrière moi — un outil qui tombe sur le sol. Le bruit la surprend, elle aussi, et elle lâche la fourche… sur mon pied !
Quelle ... !
Elle fixe la dent acérée qui ressort de ma chaussure gauche et reste bouche bée. Puis, en un clin d’œil, elle s’enfuit et claque la porte derrière elle. L’obscurité m’enveloppe et j’entends le bruit du cadenas se refermer.
Je ne sais pas si je suis une racaille, mais une chose est sûre : cette fille est une folle.
Chapitre 4
Ashtyn
J’arrive pas à le croire, je viens de planter quelqu’un ! Une racaille de Fairfield que je voyais pour la première fois. Il était grand et beaucoup trop mignon avec ses cheveux bruns en bataille qui ressortaient de son bonnet. Comme si cela ne suffisait pas, il se baladait torse nu et il était parfaitement taillé. Dans un autre contexte, je l’aurais pris pour un mannequin. Il croyait sincèrement qu’il allait pouvoir vandaliser notre propriété avec ses vieilles bombes de peinture ? Ces abrutis de Fairfield font toujours du grabuge dans cette partie de la ville. J’entends encore l’avertissement de Jet. On m’a élue capitaine et je suis devenue une cible dès que la nouvelle s’est répandue…
Je cours aussi vite que possible vers la maison. Je refuse de céder à la panique, mais ce n’est pas gagné.
— Papa ! Il y a un type qui…
Ma voix s’estompe alors que j’aperçois une femme étrange dans notre cuisine, debout devant le réfrigérateur ouvert. Elle porte une robe d’été rouge et des boucles d’oreilles assorties. J’ai l’impression qu’elle veut voler notre nourriture quand, soudain, elle me fait un sourire éclatant :
— Salut ! Wow, comme elle a grandi, ma sœurette !
Je n’en crois pas mes yeux…
La femme n’est pas une voleuse. C’est ma sœur, Brandi. En chair et en os. Je la reconnais, à présent… Une version plus âgée de la fille de dix-huit ans qui nous a quittés alors que j’entrais au collège.
— Euh… salut, lui dis-je un peu hébétée.
Papa m’a pourtant dit que Brandi allait passer quelque temps chez nous. Mais je ne l’ai pas cru, car ma sœur n’a ni appelé, ni écrit, e-mail ou texto, depuis son départ quand j’avais dix ans. Pas même pour m’annoncer qu’elle avait eu un fils avec son ex, Nick, puis qu’elle s’était mariée avec un gars de la Navy. Je l’ai appris en croisant par hasard un ancien ami à elle.
Son grand « salut » joyeux pourrait laisser croire qu’elle est partie hier, alors que ça fait sept ans.
Comme il y a un intrus dans le cabanon avec une fourche dans le pied, je préfère retarder nos retrouvailles.
— Où est Papa ?
— Je crois qu’il est parti travailler.
— Oh, non. C’est mauvais, ça.
Je me mords la lèvre avec inquiétude. Est-ce qu’on va m’arrêter ? Dieter ne sera pas ravi d’apprendre qu’une heure après mon élection, j’ai blessé quelqu’un. On oublie ma moyenne : planter des gens dans le pied n’est pas digne d’un capitaine. Mais j’ai une bonne excuse : je défendais la maison… ou, plutôt, son cabanon. Qu’est-ce que je dois faire ? Appeler la police ou une ambulance ?
— Qu’est-ce qu’il t’arrive ? demande Brandi.
— Hmm… on a un petit problème à l’arrière.
Je tressaillis au fil des mots.
— Quel genre de problème ?
— Je viens d’enfermer un joueur de football américain de Fairfield dans notre cabanon. Ces mecs sont des animaux.
Je lui explique rapidement et lui fais signe de me suivre.
— Je lui ai dit de partir mais il a refusé. Je ne voulais pas le blesser.
Ma sœur me regarde, les yeux écarquillés.
— Tu l’as blessé ? Oh, mon Dieu ! Qu’est-ce qu’on va faire ? Hmm… je sais ! Derek va nous aider !
Ma sœur claque la porte du réfrigérateur et se précipite vers le bureau en hurlant :
— Derek !
— C’est qui, Derek ?
Ne trouvant personne, elle court dans le salon, faisant voler ses cheveux blonds décolorés.
— Derek, t’es là ?
— C’est qui, ce Derek ?
Je croyais que son mari s’appelait Steve. Il est censé être en mission et ne devait pas revenir avant un moment. Est-ce que Brandi l’a déjà jeté pour passer à un autre ? Ça ne m’étonnerait pas. Elle n’a jamais été très stable.
— Derek est mon beau-fils, Ashtyn.
Je la suis dans les escaliers.
— Derek, on a besoin de ton aide ! crie-t-elle encore. Où es-tu ?
Son beau-fils ? De quoi elle parle ? Elle a un fils qui s’appelle Julian, mais je n’ai jamais entendu parler d’un autre gamin.
— Tu as un beau-fils ?
— Oui, l’enfant de Steve.
— En quoi est-ce que le gamin de Steve va nous être utile, Brandi ?
Je la vois se retourner d’un coup en fronçant les sourcils.
— Derek n’a rien d’un gamin, Ashtyn. Il a dix-sept ans.
Dix-sept ans ? Comme moi ?
Soudain, j’ai un mauvais pressentiment. Non, ça ne peut pas être lui. Et si…
— Est-ce qu’il est grand… avec des yeux bleus, un accent du Sud, et un bonnet ?
Mon cœur bat si vite que j’ai l’impression qu’il va m’arracher la poitrine.
Les yeux de ma sœur s’écarquillent et on réalise en même temps l’horrible erreur que j’ai commise. On se précipite vers le cabanon et j’y arrive la première. Falkor, surexcité, aboie comme un dément en agitant sa longue queue.
Brandi tambourine à la porte.
— Derek, c’est moi. Je t’en prie, dis-moi que, genre, tu ne vas pas pisser le sang à en mourir.
— Pas encore, répond une voix étouffée.
Brandi tire sur le cadenas.
— Ashtyn, où est la clé ?
Hmm…
— La clé ?
Toujours ces grands yeux écarquillés.
— Ouais, la clé ! Tu sais, ces machins en métal avec une forme bizarre qui servent à ouvrir les portes. Elle est où ?
— J’en sais rien.
— Tu blagues ?
gémit Derek.
— Ne t’inquiète pas, on va te sortir de là, s’écrie ma sœur. Ashtyn, où est-ce que Papa range ses grosses tenailles aiguisées ?
— Dans le cabanon…
Elle ramasse alors une pierre et commence à frapper le cadenas avec.
— Je pourrais défoncer la porte, s’exclame Derek, mais je ne suis pas sûr que le toit tienne.
— Non ! hurlé-je.
Je ne veux pas être responsable et du pied tranché du beau-fils de Brandi et de l’effondrement d’une cabane sur sa tête. Il risque de finir broyé. Et puis il y a beaucoup trop d’outils tranchants, qui pourraient lui couper des parties vraiment importantes. Je me gratte la tête… Où peut bien se trouver cette clé ? Cette porte n’a pas été verrouillée depuis des années.
— Attendez ! fait Brandi en cessant de frapper avec son caillou. Laissez-moi réfléchir une seconde…
Je préfère ignorer le grognement provenant du cabanon.
J’ai une idée.
— Essaie de trouver un arrosoir, Derek. Papa cachait un double de la clé dedans. Si tu la trouves, tu n’auras qu’à la glisser sous la porte. Je sais qu’il fait noir mais…
— Je vais utiliser la lumière de mon portable, répond Derek en se mettant à fouiller. Trouvé !
Je n’aurais jamais cru que ce mot me rendrait si heureuse.
Derek pousse la clé dans un interstice. Brandi ouvre le cadenas, puis la porte, et je cherche son beau-fils du regard. Derek et ses abdos sont appuyés contre l’établi. Il a l’air détendu ; peut-être un poil irrité, mais il ne se vide pas de son sang.
— Derek, je te présente ma sœur Ashtyn, annonce Brandi en se précipitant sur lui. Ta, euh…, tante par alliance. C’est marrant que vous ayez le même âge, non ?
— Hilarant.
Il secoue la tête. Il n’arrive pas à y croire et il n’est pas le seul.
Brandi pose son regard sur la fourche qui gît à terre, puis inspecte le pied de Derek. Il a un trou dans sa chaussure
gauche.
— Mon Dieu ! Tu l’as vraiment planté !
Elle s’agenouille comme une vraie mère poule terrorisée et examine la chaussure.
— Je l’ai pas fait exprès.
— Au moins, elle ne sait pas viser, enchaîne Derek avec une voix de séducteur. Elle m’a juste égratigné l’orteil.
Brandi se mordille la lèvre.
— Et le tétanos ? Le pédiatre de Julian dit qu’on peut mourir en se coupant avec un truc rouillé.
— T’inquiète pas, petit gars, lance Derek à quelqu’un derrière moi. On m’a fait un vaccin l’an dernier.
Petit gars ? Je me tourne pour voir à qui il parle. Un adorable petit garçon aux cheveux blonds nous a rejoints, de toute évidence mon neveu Julian. Il fixe le trou dans la chaussure de Derek puis me dévisage, terrorisé, comme si j’étais la Faucheuse venue sur Terre pour récolter des âmes et les ramener en Enfer avec moi.
Brandi tapote la tête de son fils.
— Ashtyn, je te présente Julian. Julian, dis bonjour à Tatie Ashtyn.
Julian refuse de me regarder ; il admire Derek comme un héros.
— N’aie pas peur d’elle, lui dit ce dernier. Ta tante n’est pas méchante. Elle est juste folle.
Chapitre 5
Derek
Pendant le reste de la journée, je fuis la guerrière psychopathe qui m’a enfermé dans le cabanon. Elle, en revanche, ne semble pas ressentir le besoin de m’éviter : au beau milieu de ma conversation avec Jack au téléphone, elle déboule dans le bureau sans frapper, son chien de garde sur les talons.
— On a un compte à régler.
Elle a les bras croisés sur la poitrine, son molosse ancré dans le sol à côté d’elle. S’il pouvait croiser les pattes, lui aussi, il le ferait.
Amusé, je lève un sourcil.
— Jack, je te rappelle.
Je glisse mon portable dans ma poche, m’appuie contre le mur et pose les pieds sur le carton marqué habits d’hiver qui me sert de table basse.
— Mais réglons tout ce que tu veux.
Mon ironie ne lui a pas échappé.
Elle préfère passer outre et souffle un grand coup.
— Tout d’abord, tu dois expliquer à mon neveu que je ne suis pas folle. Il refuse de me regarder.
J’en ai le pied qui frétille.
— Ce n’est pas moi qui menace des innocents avec une fourche et les accuse d’être des racailles.
— Ouais, ben peut-être que tu aurais dû me dire qui tu étais, dès le départ, et éviter de porter un bonnet en plein été. Ma sœur ne nous avait pas dit qu’elle avait un beau-fils. Comment j’aurais pu savoir ?
— Moi, elle ne m’a pas dit qu’elle avait une sœur. Et mon bonnet n’est qu’un… bonnet.
— On s’en fiche. Ça m’a perturbée.
— Pourquoi tu te prends autant la tête ? Détends-toi…
J’agite le pied sous son nez.
— Si ça peut te consoler, tu peux me le masser et on sera quittes.
Elle baisse les yeux vers mes orteils avec dégoût.
— Tu te trouves drôle, n’est-ce pas ?
— Disons que je m’amuse un peu, dis-je en regardant mon pied. J’imagine qu’on oublie pour le massage ?
— Écoute, Cow-boy, dit-elle en découvrant ma collection de bottes alignées dans un coin, on va mettre les choses au clair. Tu as peut-être l’habitude que les filles te massent les pieds ou fassent ce que tu veux dès que tu souris ou montres tes abdos, mais ça ne marche pas avec moi. Je suis avec des joueurs de football américain du matin au soir alors tomber sur un mec musclé, c’est comme voir une statue : ça ne me fait rien du tout.
— Dis-moi, alors, comment je fais pour attirer ton attention ?
— Ah, tu aimerais savoir…
Plutôt, ouais. Et je sens que je vais le savoir très bientôt.
Ashtyn est décidément une fille qui joue selon ses propres règles. Mais plus je l’énerve et plus je lui fais de l’effet. Je m’apprête à lui sortir une remarque bien trouvée quand Falkor pousse un grognement, s’étire et se lèche les bonbons.
— Ton chien a des problèmes, on dirait.
— On a tous des problèmes, réplique-t-elle en me fixant droit dans les yeux. Mais ne va pas t’intéresser aux miens ou te mêler de mes affaires.
— Ashtyn, me mêler de tes précieuses affaires est bien la dernière chose dont j’ai envie. Tes affaires, tes problèmes, peu importe.
— Bien ! lance-t-elle en rejetant sa tresse en arrière. Au moins, nous sommes d’accord.
Brandi passe une tête par la porte, ses grandes boucles d’oreilles se balançant de part et d’autre de son visage.
— Comment tu te sens, Derek ? demande-t-elle avec une certaine inquiétude dans la voix.
— Ashtyn était sur le point de me masser le pied. Tu ne m’avais pas dit que ta sœur était douce comme un sucre d’orge.
Brandi pose une main contre son cœur.
— Oooh. C’est super cool de ta part de lui pardonner comme ça, Derek. Le dîner est prêt, c’est quand vous voulez.
Elle s’en va et Ashtyn, les mains sur les hanches, lève un sourcil.
— Sucre d’orge, mon cul ! lâche-t-elle avant de s’éclipser.
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ninou-lilou- Chroniqueuse mondaine
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Lolautte- Princesse intrépide
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