Summer Campaign de Carla Kelly
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Summer Campaign de Carla Kelly
Summer Campaign de Carla Kelly
Couverture Kindle 2012
- édition 1989:
Présentation (traduction everalice)
Miss Onyx Hamilton est sur le point de faire ce que tout le monde estime être un mariage parfait - jusqu'au jour où le séduisant commandant Jack Beresford s'engouffre dans sa vie. Mais il est nanti d'une telle fortune et de telles relations qu'Onyx a bien conscience qu'il ne demandera jamais sa main. N'est-ce pas?
- VO:
- Miss Onyx Hamilton is about to make what everyone agrees is a perfect marriage―until handsome Major Jack Beresford comes galloping into her life. But with his fortune and connections, Onyx knows he’d never ask for her hand, would he? New and longtime fans alike will relish this delightful romance from Carla Kelly. Charming, sweet, and full of fun, it’s simply impossible to put down.
Re: Summer Campaign de Carla Kelly
mrs Drew plays her hand m'avait beaucoup plu, mais je crains que celui-ci ne soit un peu vieillot...quelle est ton opinion ?
_________________
L'amour ne donne rien que lui-même et il ne prend rien que lui-même. L'amour ne possède ni ne peut être possédé. Car l'amour suffit à l'amour.
Khalil Gibran
winry- Impératrice des passions
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Humeur : vive l'automne et le tricot
Re: Summer Campaign de Carla Kelly
Pour l'instant, j'adore, c'est très bien écrit, plutôt enchanteur et des héros adorables. Mais j'en dirai plus dans mon avis.
La date ne me dérange pas trop, et tant pis si les couvertures sont vieillottes (pas pire, à mon avis, que certaines couv' a&P). Et Kleypas a bien publié ses Par pure provocation et Loterie de l'amour en 1993 et 1994 . On est dans la même période, apparemment.
C'est comme certaines grandes auteurs des années 80 ou 90 (je vois passer les Patricia Hagan sur le fofo en ce moment, ou les Woodiwiss ).
Elle se rapproche beaucoup de Mary balogh, c'est sans doute pour ça que j'ai envie de la découvrir.
Mrs Drew date d'ailleurs de 1994 et a bénéficié aussi d'une réédition Kindle. Voici la couverture d'origine :
La date ne me dérange pas trop, et tant pis si les couvertures sont vieillottes (pas pire, à mon avis, que certaines couv' a&P). Et Kleypas a bien publié ses Par pure provocation et Loterie de l'amour en 1993 et 1994 . On est dans la même période, apparemment.
C'est comme certaines grandes auteurs des années 80 ou 90 (je vois passer les Patricia Hagan sur le fofo en ce moment, ou les Woodiwiss ).
Elle se rapproche beaucoup de Mary balogh, c'est sans doute pour ça que j'ai envie de la découvrir.
Mrs Drew date d'ailleurs de 1994 et a bénéficié aussi d'une réédition Kindle. Voici la couverture d'origine :
- Mrs Drews 1994:
Re: Summer Campaign de Carla Kelly
Le résumé ne lui rend pas hommage du tout, à cette petite merveille. Elle est tellement bien plus que ces quelques phrases !
Le Commandant Jack Beresford revient d'Espagne en 1813. Après 4 années de guerre éprouvantes, il ne rêve plus que de retrouver ses proches et sa demeure familiale. C'est sur le chemin du retour qu'il sauvera Onyx Hamilton. Blessé, il est pris en charge par Onyx qui dès lors ne le quittera plus... et c'est le début d'une merveilleuse histoire d'amour. Toute emplie de tendresse, de courage, de compassion, traversée de rires, mais aussi de larmes.
Carla Kelly a le chic pour, peu à peu, rendre séduisants des personnages somme toute assez banals : incontournables. Ni Jack, ni Onyx ne sont de ces caractères passionnés, outranciers, ni des grands fauves, ni des ouragans, qui peuplent souvent les Régences. Juste un homme et une femme, chacun meurtris profondément, chacun habités par tant de qualités que mon cœur de lectrice fondait pratiquement à chaque page : le courage,la loyauté, l'intelligence, la finesse, l'humour. Diablement bien mené, le roman, avec une langue fluide et délicate, m'a subjuguée : j'ai dû le lire en 3 heures, tant j'avais de mal à le poser. Les deux héros, dont je ne dévoilerai pas tous les aspects, sont de ces personnages que j'adore : ironiques, tendres, altruistes, ils sont aussi marqués par la souffrance. Pour l'un, la guerre a été proprement traumatisante, probablement à vie. Carla Kelly, à l'aide de phrases concises et d'images fortes, m'en a fait d'ailleurs bien comprendre la cruauté et l'inhumanité. Jack se livre au fil de l'histoire, et son expérience a de quoi donner des cauchemars aux plus braves.
"I dream in red", explique cet homme brisé de l'intérieur, à Onyx. Pour son malheur, il n'est pas au bout de ses peines. De dures épreuves l'attendent au bout de la route du retour. Épreuves qu'il affrontera avec l'aide d'Onyx, en homme responsable et soucieux de faire le bonheur de ceux qui l'entourent.
En elle, il s'est découvert une âme sœur, la seule au monde qui le comprenne, qui lise en lui, qui anticipe ses désirs et ses angoisses.
Onyx Hamilton, quel personnage ! Toute en ombres. Toute en silences. Méprisée, rabaissée, la tête baissée, mais habitée d'une insolente verve intérieure, son image d'elle-même est en friche. Peu à peu, grâce au regard de Jack et à son influence rédemptrice, pleine de charme, de bonne humeur et de sourires, on la voit s'épanouir, puis prendre pied dans la vie. Elle fait preuve de bon sens, d'humour, de modestie, et, mon Dieu, d'un vrai courage lorsqu'il s'agit d'assister les autres.
Leurs relations étincellent, magiques, fines et enjouées. Il ne cesse de l’appeler affectueusement Onyx B. pour "Beresford", la taquine sur sa poitrine, admire la couleur de ses yeux. Il la met au défi. Et surtout ils se font rire, ils se parlent, s'écoutent, se respectent, et se reconnaissent.
Les moments drôles foisonnent, les personnages ridiculement ostentatoires sont, d'un trait de plume, anéantis par leur propre ridicule (il faut vraiment rencontrer le personnage du Révérend Andrew Littletree, poseur verbeux imbuvable pour prendre la mesure du talent de l'auteur !). Cette dynamique gracile et enjouée se brise pourtant : la belle mécanique légère se grippe sous les coups de circonstances tragiques. Et j'ai versé de nombreuses larmes en de nombreux passages. Les personnages secondaires m'ont, à ce propos, fait autant vibrer que les héros. Ma seule réserve concerne la part faite à l'ascendance mystérieuse d'Onyx. J'aurais souhaité qu'elle le reste, mais genre oblige, j'imagine que l'auteur a dû combler ce blanc.
Cette campagne d'été, c'est la conquête de l'amour d'Onyx par Jack, c'est l'assaut mené face aux démons du passé, ce sont les petites victoires arrachées à la maladie et à la mort.
Un roman sans scène de passion, mais empli d'amour, parsemé de touches délicates, de tendresse, de joie et de compassion : constellée de ces infimes moments, ces petites joies de l’existence si chères à Onyx : un nid de jeunes roitelets accroché sur une fenêtre, un vase bleu, une cuisinière française, un coupon de soie et un piano désaccordé,un roman qui vient de paraître, Pride and Prejudice, que lit Onyx au chevet d'un mourant, un miroir constellé de mousse à raser. Toutes ces petites bagatelles qui donnent du prix à la vie.
Le Commandant Jack Beresford revient d'Espagne en 1813. Après 4 années de guerre éprouvantes, il ne rêve plus que de retrouver ses proches et sa demeure familiale. C'est sur le chemin du retour qu'il sauvera Onyx Hamilton. Blessé, il est pris en charge par Onyx qui dès lors ne le quittera plus... et c'est le début d'une merveilleuse histoire d'amour. Toute emplie de tendresse, de courage, de compassion, traversée de rires, mais aussi de larmes.
Carla Kelly a le chic pour, peu à peu, rendre séduisants des personnages somme toute assez banals : incontournables. Ni Jack, ni Onyx ne sont de ces caractères passionnés, outranciers, ni des grands fauves, ni des ouragans, qui peuplent souvent les Régences. Juste un homme et une femme, chacun meurtris profondément, chacun habités par tant de qualités que mon cœur de lectrice fondait pratiquement à chaque page : le courage,la loyauté, l'intelligence, la finesse, l'humour. Diablement bien mené, le roman, avec une langue fluide et délicate, m'a subjuguée : j'ai dû le lire en 3 heures, tant j'avais de mal à le poser. Les deux héros, dont je ne dévoilerai pas tous les aspects, sont de ces personnages que j'adore : ironiques, tendres, altruistes, ils sont aussi marqués par la souffrance. Pour l'un, la guerre a été proprement traumatisante, probablement à vie. Carla Kelly, à l'aide de phrases concises et d'images fortes, m'en a fait d'ailleurs bien comprendre la cruauté et l'inhumanité. Jack se livre au fil de l'histoire, et son expérience a de quoi donner des cauchemars aux plus braves.
"I dream in red", explique cet homme brisé de l'intérieur, à Onyx. Pour son malheur, il n'est pas au bout de ses peines. De dures épreuves l'attendent au bout de la route du retour. Épreuves qu'il affrontera avec l'aide d'Onyx, en homme responsable et soucieux de faire le bonheur de ceux qui l'entourent.
En elle, il s'est découvert une âme sœur, la seule au monde qui le comprenne, qui lise en lui, qui anticipe ses désirs et ses angoisses.
Onyx Hamilton, quel personnage ! Toute en ombres. Toute en silences. Méprisée, rabaissée, la tête baissée, mais habitée d'une insolente verve intérieure, son image d'elle-même est en friche. Peu à peu, grâce au regard de Jack et à son influence rédemptrice, pleine de charme, de bonne humeur et de sourires, on la voit s'épanouir, puis prendre pied dans la vie. Elle fait preuve de bon sens, d'humour, de modestie, et, mon Dieu, d'un vrai courage lorsqu'il s'agit d'assister les autres.
Leurs relations étincellent, magiques, fines et enjouées. Il ne cesse de l’appeler affectueusement Onyx B. pour "Beresford", la taquine sur sa poitrine, admire la couleur de ses yeux. Il la met au défi. Et surtout ils se font rire, ils se parlent, s'écoutent, se respectent, et se reconnaissent.
Les moments drôles foisonnent, les personnages ridiculement ostentatoires sont, d'un trait de plume, anéantis par leur propre ridicule (il faut vraiment rencontrer le personnage du Révérend Andrew Littletree, poseur verbeux imbuvable pour prendre la mesure du talent de l'auteur !). Cette dynamique gracile et enjouée se brise pourtant : la belle mécanique légère se grippe sous les coups de circonstances tragiques. Et j'ai versé de nombreuses larmes en de nombreux passages. Les personnages secondaires m'ont, à ce propos, fait autant vibrer que les héros. Ma seule réserve concerne la part faite à l'ascendance mystérieuse d'Onyx. J'aurais souhaité qu'elle le reste, mais genre oblige, j'imagine que l'auteur a dû combler ce blanc.
Cette campagne d'été, c'est la conquête de l'amour d'Onyx par Jack, c'est l'assaut mené face aux démons du passé, ce sont les petites victoires arrachées à la maladie et à la mort.
Un roman sans scène de passion, mais empli d'amour, parsemé de touches délicates, de tendresse, de joie et de compassion : constellée de ces infimes moments, ces petites joies de l’existence si chères à Onyx : un nid de jeunes roitelets accroché sur une fenêtre, un vase bleu, une cuisinière française, un coupon de soie et un piano désaccordé,un roman qui vient de paraître, Pride and Prejudice, que lit Onyx au chevet d'un mourant, un miroir constellé de mousse à raser. Toutes ces petites bagatelles qui donnent du prix à la vie.
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Re: Summer Campaign de Carla Kelly
comme d'habitude tu as su me convaincre. j'avais un peu peur que le style et les thèmes soient vieillots (les patricia hagan, par exemple, il faudrait qu'ils soient les derniers bouquins sur terre pour que je les lise). mais là omg ça a l'air encore mieux que mrs Drew.
donc...il va tomber dans ma pal incessamment sous peu
ps : je me moque bien des couvertures...je me souviens encore des couv jaunes des a & p ce qui ne me rajeunit pas...
donc...il va tomber dans ma pal incessamment sous peu
ps : je me moque bien des couvertures...je me souviens encore des couv jaunes des a & p ce qui ne me rajeunit pas...
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L'amour ne donne rien que lui-même et il ne prend rien que lui-même. L'amour ne possède ni ne peut être possédé. Car l'amour suffit à l'amour.
Khalil Gibran
winry- Impératrice des passions
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Age : 51
Localisation : marseille
Humeur : vive l'automne et le tricot
Re: Summer Campaign de Carla Kelly
C'est une histoire qui semble extrêment belle, dommage qu'elle n'ait pas sa VF
Merci everalice pour ce beau commentaire: il m'a transporté le temps de le lire !
Merci everalice pour ce beau commentaire: il m'a transporté le temps de le lire !
ninou-lilou- Chroniqueuse mondaine
- Messages : 10397
Date d'inscription : 12/09/2010
Humeur : “You take care of my cop, body and soul.”
Re: Summer Campaign de Carla Kelly
Merci Ninou-Lilou J'ai vraiment adoré cette histoire !
Oui, aucun roman de cette auteure en français, quel gâchis :silent:
Oui, aucun roman de cette auteure en français, quel gâchis :silent:
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