Nos étoiles contraires de John Green
+28
Zazazoo
Vivi78
Cleoh
Sabi
superdidine72
willow
Laenic
marissa
Bidoulolo
EmmaMorgane
lolyne
Elea
Cassandre 2.0
EmilieJolie
Distact
clotho
Pelisse
Mlle Marianne
lilitth
Ialys
winry
clochettes
Penny
Julianne34
Sand69
Sixtine
ninou-lilou
emmysoun
32 participants
Boulevard Des Passions, le Forum. :: Ce que vous aimez, en dehors de la romance :: Young Adult :: Contemporain
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Nos étoiles contraires de John Green
Résumé :
Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades.
C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate.
Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Par le même auteur de Qui es-tu Alaska.
Date de parution : 21 février 2013
clotho- Chroniqueuse mondaine
- Messages : 5590
Date d'inscription : 20/10/2010
Localisation : Vers l'Infini et l'Au-delà o/
Humeur : Zombie Girl
mon avis (copier colle de mon blog)
Il y a des sujets dont on sepasserait bien dans la vie. La maladie fait sans conteste partie de cettecatégorie. Alors lire des livres traitant de la maladie, sans façon… Cependant,même si Balzac dit que « la maladie
n'est pas dans les livres, elle est dans le malade», c’est un sujet que je
fuis souvent… Comme si la maladie était contagieuse et se transmettait de
livres à lecteurs …
Pourtant la maladie rode partout. Que celui ou celle qui n’a jamais été malade
au moins une fois dans sa vie lève la main. La maladie fait partie de l’homme.
Henry Miller va même jusqu’à dire dans Tropique
du Cancer que le monde entier est malade : « Le monde autour de moi se dissout, laissant çà et là des îlots
de temps. Le monde est un cancer qui se dévore lui-même ».
Mais parfois, des rencontres inopinées nous poussent à réévaluer nos priorités
et à dépasser nos peurs. Nous nous retrouvons contre toute attente à lire des
livres sur la maladie, à les encenser, à les lire plusieurs fois Il faut avouer
que la littérature traitant de ce sujet est de plus en plus présente, la
maladie étant visiblement un sujet de moins en moins tabou. Citons Le Malade Imaginaire de Molière encensépar l’Education Nationale française, L’Ecume
des Jours de Boris Vian, maintenant adapté au cinéma ou La maladie de Sachs de Martin Winckler pour n’en citer que quelques-uns.
La littérature a cela de formidable qu’elle permet de toucher des sujets qu’on craint d'aborder dans la vie, avec plus de facilité. Elle permet souvent une autre approche de la maladie, une approche moins directe et plus douce permettant au malade d’exprimer son mal être et à ses proches de mieux l’appréhender.
Il devient donc de plus en plus difficile de fuir ce sujet.
C'est ainsi que j’ai croisé la route de Jess.
Lorsque je l’ai entendue parler de ce livre, j’ai dû m’arrêter de respirer quelques minutes. Tant d’émotions transparaissaient dans sa voix que mon cœur d’artichaut a eu besoin lui aussi de se poser avant de fondre. Quelque chose dans sa voix dépassait la tristesse du sujet et transcendait la souffrance. Sans même connaître le livre, j’étais touchée. Sans même connaître cette lectrice, je me suis sentie proche d’elle.
Lorsqu’un livre fait passer de telles émotions, cela donne une histoire hors du commun. Ce livre est un cadeau… Difficile à décrire.
Merci à Jess pour cette heureuse découverte!
Lorsqu’une histoire traite d’une jeune fille en phase terminale du cancer, on se dit logiquement que cette histoire n’a pas d’intérêt car forcément déprimante. Cependant lorsque cette histoire qui décrit une jeune femme atteinte d’un cancer en phase terminale tombe amoureuse, on se trouve tout simplement en présence d’une love story… Et c’est exactement ce que décrit Nos Etoiles contraires.
Rappelez-vous, le film de 1970, Love Story….
Ici, deux adolescents atteints du cancer se rencontrent.
Hazel Grace a 16 ans et se bat depuis ses 13 ans contre le cancer qui la prive d’oxygène, la forçant à trainer avec elle, où qu’elle aille et quoi qu’elle fasse, une bombonne d’oxygène. Augustus Waters a 17 ans. Ancienne star du basketball, il se retrouve avec une jambe en moins suite à la déclaration d’un ostéosarcome, une tumeur osseuse. Les deux adolescents se rencontrent au groupe de soutien des malades du cancer des jeunes. Ils sont instantanément attirés l’un par l’autre. Une jambe en moins, une bombonne en oxygène, une jeune femme maigrichonne et l’amour naît au premier coup d’œil. Leur histoire d’amour était écrite dans leur maladie.
Ecrire sur des enfants atteints de cancer est une invitation spéciale à la sensiblerie, au pathos, et au ridicule lorsque l'écriture est mal maitrisée. Avec ce livre, John Green réussit à traiter d’un sujet difficile en respectant la beauté de la vie, sans se laisser aller au misérabilisme. Il évite parfaitement de tels pièges. Pourtant, il parle de vie, d’amour et de mort mais toujours avec sensibilité, intelligence, honnêteté et intégrité. Tout un florilège d’émotions se fait jour, destiné, peut être, comme il l’écrit dans ce roman « à être un réveil. Un cri de ralliement. Une perfusion de morphine ».
C’est l’histoire d’une fille avec une canule dans le nez, histoire de pouvoir respirer ce que ses poumons ne peuvent plus lui offrir, d'un type unijambiste et de leur ami aveugle. Pathétique ? Si seulement… Cela rendrait moins difficile le fait d’en parler aujourd’hui avec vous. Cette histoire réussit à célébrer la vie malgré la maladie. La maladie révèle les gens peut être, allez savoir…
Cette histoire me fait penser au premier vol du papillon, lorsque celui-ci se découvre des ailes et avec elles, la liberté.
Selon l’espèce à laquelle il appartient, la durée de vie d’un papillon peut varier de quelques heures à plusieurs mois. Et pourtant, il en verra des choses le papillon.
Hazel embrasse Augustus pour la première fois et elle a l’impression aussitôt
d’être différente :
Le papillon vient de découvrir qu’il avait des ailes et qu’il pouvait s’en servir.
Hazel est tombée sous le charme d’un roman qui parle d'une malade qui n'a pas survécu. Le livre s'arrête brutalement sur une phrase non achevée, comme si l'héroïne était morte ou trop faible pour continuer son journal. Depuis, Hazel est obsédée par ce récit. Elle aimerait rencontrer l'écrivain pour que ce dernier lui raconte ce qui se passe ensuite pour ceux qui restent. Augustus va lire ce livre et tomber sous le charme du livre et, simultanément, d’Hazel. Il fera tout pour l’aider à réaliser ce souhait, malgré les faiblesses de leurs corps, coûte que coûte.
Une fois les ailes déployées, ils se découvriront enfin, entiers :
Voici un condensé de contraires qui mêle étroitement laideur et beauté. Ce livre est une belle romance. Toutefois cette histoire va bien plus loin qu’une simple histoire d’amour. Ce livre porte sur la vie, la mort, la maladie, l’héroïsme et j’en oublie certainement. Ce livre porte sur le cancer mais il n’est pas un livre sur le cancer. Il consume la vie d’Hazel et d’Augustus mais il ne les définit pas.
Ce livre est un condensé de contraires qui soulève tant de questions qu’on reste sur le sol, hébété par les coups assenés par l’auteur contre son lecteur.
Délicatement subtil, on rit, on pleure, on sourit, on crie mais surtout on perd toutes notions d’espace, de temps et d’identité. Soudain, on se retrouve sur un sol, on ne sait où, et on n’arrive plus à déceler les coups des caresses de l’auteur.
On rit alors que le sujet est difficile. On pleure alors que l’histoire est souvent très drôle. On sourit alors qu’il n’y a aucune raison apparente. On a plutôt l’air bêta, tout seul, dans notre coin, à sourire ainsi, presque sur commande. Alors, on essaie de se contrôler. On reste sage. On attend quelque chose de précis. Un autre évènement s’y substitue. Et puis soudain, sans crier gare, on a le souffle coupé, tant les mots se sont emparés de nous violemment.
C’est rapide, c’est doux et violent. C’est à n’y rien comprendre. Et on est là,
les yeux hagards enfouis dans des profondeurs qu'on ne sait déterminer (de la
terre peut-être, de l’auteur lui-même ou de soi, ayant trouvé mystérieusement un chemin au plus profond de notre être. Peut être les trois. On ne sait plus). Va-t-on s’y noyer ou au contraire y vivre pour le restant de nos jours ? On ne sait pas et surtout on ne réfléchit plus. Les yeux hagards, on pleure, on rit et une main invisible nous sèche le visage tout en nous assénant des coups sur le cabochon. Puis le silence se
fait. Curieuse sensation. La dernière page se ferme. On a la sensation d’avoir grandi plus rapidement en quelques pages qu'en plusieurs années.
n'est pas dans les livres, elle est dans le malade», c’est un sujet que je
fuis souvent… Comme si la maladie était contagieuse et se transmettait de
livres à lecteurs …
Pourtant la maladie rode partout. Que celui ou celle qui n’a jamais été malade
au moins une fois dans sa vie lève la main. La maladie fait partie de l’homme.
Henry Miller va même jusqu’à dire dans Tropique
du Cancer que le monde entier est malade : « Le monde autour de moi se dissout, laissant çà et là des îlots
de temps. Le monde est un cancer qui se dévore lui-même ».
Mais parfois, des rencontres inopinées nous poussent à réévaluer nos priorités
et à dépasser nos peurs. Nous nous retrouvons contre toute attente à lire des
livres sur la maladie, à les encenser, à les lire plusieurs fois Il faut avouer
que la littérature traitant de ce sujet est de plus en plus présente, la
maladie étant visiblement un sujet de moins en moins tabou. Citons Le Malade Imaginaire de Molière encensépar l’Education Nationale française, L’Ecume
des Jours de Boris Vian, maintenant adapté au cinéma ou La maladie de Sachs de Martin Winckler pour n’en citer que quelques-uns.
La littérature a cela de formidable qu’elle permet de toucher des sujets qu’on craint d'aborder dans la vie, avec plus de facilité. Elle permet souvent une autre approche de la maladie, une approche moins directe et plus douce permettant au malade d’exprimer son mal être et à ses proches de mieux l’appréhender.
Il devient donc de plus en plus difficile de fuir ce sujet.
C'est ainsi que j’ai croisé la route de Jess.
Lorsque je l’ai entendue parler de ce livre, j’ai dû m’arrêter de respirer quelques minutes. Tant d’émotions transparaissaient dans sa voix que mon cœur d’artichaut a eu besoin lui aussi de se poser avant de fondre. Quelque chose dans sa voix dépassait la tristesse du sujet et transcendait la souffrance. Sans même connaître le livre, j’étais touchée. Sans même connaître cette lectrice, je me suis sentie proche d’elle.
Lorsqu’un livre fait passer de telles émotions, cela donne une histoire hors du commun. Ce livre est un cadeau… Difficile à décrire.
Merci à Jess pour cette heureuse découverte!
Lorsqu’une histoire traite d’une jeune fille en phase terminale du cancer, on se dit logiquement que cette histoire n’a pas d’intérêt car forcément déprimante. Cependant lorsque cette histoire qui décrit une jeune femme atteinte d’un cancer en phase terminale tombe amoureuse, on se trouve tout simplement en présence d’une love story… Et c’est exactement ce que décrit Nos Etoiles contraires.
Rappelez-vous, le film de 1970, Love Story….
Ici, deux adolescents atteints du cancer se rencontrent.
Hazel Grace a 16 ans et se bat depuis ses 13 ans contre le cancer qui la prive d’oxygène, la forçant à trainer avec elle, où qu’elle aille et quoi qu’elle fasse, une bombonne d’oxygène. Augustus Waters a 17 ans. Ancienne star du basketball, il se retrouve avec une jambe en moins suite à la déclaration d’un ostéosarcome, une tumeur osseuse. Les deux adolescents se rencontrent au groupe de soutien des malades du cancer des jeunes. Ils sont instantanément attirés l’un par l’autre. Une jambe en moins, une bombonne en oxygène, une jeune femme maigrichonne et l’amour naît au premier coup d’œil. Leur histoire d’amour était écrite dans leur maladie.
Ecrire sur des enfants atteints de cancer est une invitation spéciale à la sensiblerie, au pathos, et au ridicule lorsque l'écriture est mal maitrisée. Avec ce livre, John Green réussit à traiter d’un sujet difficile en respectant la beauté de la vie, sans se laisser aller au misérabilisme. Il évite parfaitement de tels pièges. Pourtant, il parle de vie, d’amour et de mort mais toujours avec sensibilité, intelligence, honnêteté et intégrité. Tout un florilège d’émotions se fait jour, destiné, peut être, comme il l’écrit dans ce roman « à être un réveil. Un cri de ralliement. Une perfusion de morphine ».
C’est l’histoire d’une fille avec une canule dans le nez, histoire de pouvoir respirer ce que ses poumons ne peuvent plus lui offrir, d'un type unijambiste et de leur ami aveugle. Pathétique ? Si seulement… Cela rendrait moins difficile le fait d’en parler aujourd’hui avec vous. Cette histoire réussit à célébrer la vie malgré la maladie. La maladie révèle les gens peut être, allez savoir…
Cette histoire me fait penser au premier vol du papillon, lorsque celui-ci se découvre des ailes et avec elles, la liberté.
Selon l’espèce à laquelle il appartient, la durée de vie d’un papillon peut varier de quelques heures à plusieurs mois. Et pourtant, il en verra des choses le papillon.
Hazel embrasse Augustus pour la première fois et elle a l’impression aussitôt
d’être différente :
- Spoiler:
- « Et c’est là qu’on s’est embrassé (...)
L’espace autour de nous s’est évaporé et, pendant un instant, j’ai vraiment
aimé mon corps, ce corps détruit par le cancer que j’avais passé des années à
trimballer partout me semblait soudain valoir la peine que je me batte pour
lui, valoir la peine que je supporte les tubes dans ma poitrine, les cathéters
et les trahisons incessantes des tumeurs ».
Le papillon vient de découvrir qu’il avait des ailes et qu’il pouvait s’en servir.
Hazel est tombée sous le charme d’un roman qui parle d'une malade qui n'a pas survécu. Le livre s'arrête brutalement sur une phrase non achevée, comme si l'héroïne était morte ou trop faible pour continuer son journal. Depuis, Hazel est obsédée par ce récit. Elle aimerait rencontrer l'écrivain pour que ce dernier lui raconte ce qui se passe ensuite pour ceux qui restent. Augustus va lire ce livre et tomber sous le charme du livre et, simultanément, d’Hazel. Il fera tout pour l’aider à réaliser ce souhait, malgré les faiblesses de leurs corps, coûte que coûte.
- Spoiler:
- « Je me suis demandée si ce qu’on
dirait de moi après ma mort se résumerait aussi à mon combat héroïque, comme si
je n’avais rien fait d’autre de ma vie que d’avoir le cancer » se
demande Hazel au début du livre.
- Spoiler:
« Tu vas vivre aujourd’hui le meilleur de ta vie. C’est ta guerre
désormais ».
Une fois les ailes déployées, ils se découvriront enfin, entiers :
- Spoiler:
- ]i]« Je m’appelle Hazel. Augustus Waters était le grand amour de ma vie.
Notre histoire d’amour fut épique et je doute de pouvoir en dire le moindre mot
sans tomber en larmes. Gus savait, Gus sait que je ne raconterai pas notre
histoire d’amour parce que, comme toutes les vraies histoires d’amour, elle
mourra avec nous, comme il se doit. J’espérais qu’il écrirait mon éloge
funèbre, parce que personne mieux que lui…[/i]
Je me suis mise à pleurer.
OK. C’est impossible de ne pas pleurer. Comment est-ce que … OK.OK.
J’ai respiré profondément et j’ai repris ma feuille.
Comme je ne peux pas parler de notre histoire d’amour, je vais parler
de maths. Je ne suis pas très forte en maths, mais je sais une chose : il
existe des nombres infinis entre 0 et 1. Il y a par exemple : 0,1 et
0 ,12 et 0,112 et toute une ribambelle d’autres nombres infinis. Evidemment,
l’ensemble de nombres infinis compris entre 0 et 2 et 0 et 100 000 est
beaucoup plus important que celui compris entre 0 et 1. Certains infinis sont
plus vastes que d’autres, nous a appris un écrivain qu’on aimait bien, Augustus
et moi. Il y a des jours, beaucoup de jours où j’enrage d’avoir un ensemble
de nombres infinis aussi réduit. Je voudrais plus de nombres que je n’ai de
chances d’en avoir et, pour Augustus Waters, j’aurai voulu tellement plus de
nombres qu’il n’en a eus. Mais, Gus, mon amour je ne te dirai jamais assez
combien je te suis reconnaissante de notre petite infinité. Je ne l’échangerais
pas pour tout l’or du monde. Tu m’as offert une éternité dans un nombre de
jours limités, et j’en suis heureuse ».
Voici un condensé de contraires qui mêle étroitement laideur et beauté. Ce livre est une belle romance. Toutefois cette histoire va bien plus loin qu’une simple histoire d’amour. Ce livre porte sur la vie, la mort, la maladie, l’héroïsme et j’en oublie certainement. Ce livre porte sur le cancer mais il n’est pas un livre sur le cancer. Il consume la vie d’Hazel et d’Augustus mais il ne les définit pas.
Ce livre est un condensé de contraires qui soulève tant de questions qu’on reste sur le sol, hébété par les coups assenés par l’auteur contre son lecteur.
Délicatement subtil, on rit, on pleure, on sourit, on crie mais surtout on perd toutes notions d’espace, de temps et d’identité. Soudain, on se retrouve sur un sol, on ne sait où, et on n’arrive plus à déceler les coups des caresses de l’auteur.
On rit alors que le sujet est difficile. On pleure alors que l’histoire est souvent très drôle. On sourit alors qu’il n’y a aucune raison apparente. On a plutôt l’air bêta, tout seul, dans notre coin, à sourire ainsi, presque sur commande. Alors, on essaie de se contrôler. On reste sage. On attend quelque chose de précis. Un autre évènement s’y substitue. Et puis soudain, sans crier gare, on a le souffle coupé, tant les mots se sont emparés de nous violemment.
C’est rapide, c’est doux et violent. C’est à n’y rien comprendre. Et on est là,
les yeux hagards enfouis dans des profondeurs qu'on ne sait déterminer (de la
terre peut-être, de l’auteur lui-même ou de soi, ayant trouvé mystérieusement un chemin au plus profond de notre être. Peut être les trois. On ne sait plus). Va-t-on s’y noyer ou au contraire y vivre pour le restant de nos jours ? On ne sait pas et surtout on ne réfléchit plus. Les yeux hagards, on pleure, on rit et une main invisible nous sèche le visage tout en nous assénant des coups sur le cabochon. Puis le silence se
fait. Curieuse sensation. La dernière page se ferme. On a la sensation d’avoir grandi plus rapidement en quelques pages qu'en plusieurs années.
emmysoun- Danseuse émérite
- Messages : 242
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 45
Localisation : région parisienne
Humeur : romantique
Re: Nos étoiles contraires de John Green
A travers ton commentaire on peut se rendre compte que ce livre est extrêmement touchant. Il est de ceux qui laissent des traces après leurs passages. Donc, il est préférable de bien choisir le moment pour le lire et pour mieux le supporter...
Je le note dans un coin, en attendant mon bon moment
Merci emmysoun !
Je le note dans un coin, en attendant mon bon moment
Merci emmysoun !
ninou-lilou- Chroniqueuse mondaine
- Messages : 10397
Date d'inscription : 12/09/2010
Humeur : “You take care of my cop, body and soul.”
Re: Nos étoiles contraires de John Green
ninou-lilou a écrit:A travers ton commentaire on peut se rendre compte que ce livre est extrêmement touchant. Il est de ceux qui laissent des traces après leurs passages. Donc, il est préférable de bien choisir le moment pour le lire et pour mieux le supporter...
Je le note dans un coin, en attendant mon bon moment
Merci emmysoun !
Merci!!
emmysoun- Danseuse émérite
- Messages : 242
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 45
Localisation : région parisienne
Humeur : romantique
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Une amie m'en a parlé et me la prêté mais il faut aussi que j'ai le courage de me lancer !!!
Re: Nos étoiles contraires de John Green
J ai lu se livre en vraiment très belle histoire
Sand69- Danseuse émérite
- Messages : 212
Date d'inscription : 20/11/2012
Age : 40
Localisation : ain
Humeur : :-)
Re: Nos étoiles contraires de John Green
J'ai terminé cette nuit ce livre. Une belle histoire d'amour, un combat contre ce satané cancer, poignant, j'ai pleuré comme une madeleine, mais je suis restée sur ma faim, j'ai trouvé que ça se terminait trop vite. Quand Hazel lit son livre (que d'ailleurs j'arrive pas à retrouver le nom) je me suis dis "non l'auteur va pas faire ça lui aussi", bah si...
Je le savais dès le début que ce livre allait me faire pleurer, car comme bon nombre de nous, c'est un sujet auquel je ne suis pas insensible. En tout cas j'ai passé un bon moment, certains passages m'on bien fait rire, et je le relirait volontiers (bon pas de suite hein)
Je le savais dès le début que ce livre allait me faire pleurer, car comme bon nombre de nous, c'est un sujet auquel je ne suis pas insensible. En tout cas j'ai passé un bon moment, certains passages m'on bien fait rire, et je le relirait volontiers (bon pas de suite hein)
Julianne34- Cavalière sollicitée
- Messages : 88
Date d'inscription : 07/05/2013
Age : 37
Localisation : montpellier
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Fini à l'instant.
John Green est toujours aussi fabuleux.
J'ai eu peur, vraiment peur, d'être déçue par cette histoire, car le risque de tomber dans le pathos était fort. Mais non, l'auteur a du génie. Il nous livre ici une histoire touchante, troublante, gaie, amusante et belle, il fait de ses personnages des Héros au sens noble du terme.
Ce livre ne parle pas de maladie, ce livre parle de vie, de mort, d'amour, de dépassement de soi, et de jeunes adolescents qui gravitent au milieu de tout ça.
Il y a de la beauté dans chaque réflexion, on aime chacun des personnages parce qu'il ont cette capacité à voir de la lumière quand la noirceur est leur quotidien.
Hazel, Augustus et Isaac vivent ce qu'il y a de pire dans un équilibre précaire entre infantilisme et maturité, entre oubli et rage de vaincre, entre amusement et abattement.
On pleure, on rit, on s'ébahit, on soupire, et au final, on regarde ce livre en se disant qu'en l'espace de 330 pages, John Green nous a offert une montagne russe d'émotions, et une grande leçon. Ce livre, est beau, magnifique, humain, et nous fait plus que jamais aimer la vie.
J'ai conscience que mon avis est plus un ressenti à chaud, dicté par le maelstrom d'émotions qu'il m'a fait vivre, qu'un véritable avis.
Impossible de lui donner une note, il est au-delà de tout, Nos Etoiles Contraires tire du lecteur des sentiments si profonds qu'il va au-delà des mots et des notations.
Du grand, très grand John Green!
John Green est toujours aussi fabuleux.
J'ai eu peur, vraiment peur, d'être déçue par cette histoire, car le risque de tomber dans le pathos était fort. Mais non, l'auteur a du génie. Il nous livre ici une histoire touchante, troublante, gaie, amusante et belle, il fait de ses personnages des Héros au sens noble du terme.
Ce livre ne parle pas de maladie, ce livre parle de vie, de mort, d'amour, de dépassement de soi, et de jeunes adolescents qui gravitent au milieu de tout ça.
Il y a de la beauté dans chaque réflexion, on aime chacun des personnages parce qu'il ont cette capacité à voir de la lumière quand la noirceur est leur quotidien.
Hazel, Augustus et Isaac vivent ce qu'il y a de pire dans un équilibre précaire entre infantilisme et maturité, entre oubli et rage de vaincre, entre amusement et abattement.
On pleure, on rit, on s'ébahit, on soupire, et au final, on regarde ce livre en se disant qu'en l'espace de 330 pages, John Green nous a offert une montagne russe d'émotions, et une grande leçon. Ce livre, est beau, magnifique, humain, et nous fait plus que jamais aimer la vie.
J'ai conscience que mon avis est plus un ressenti à chaud, dicté par le maelstrom d'émotions qu'il m'a fait vivre, qu'un véritable avis.
Impossible de lui donner une note, il est au-delà de tout, Nos Etoiles Contraires tire du lecteur des sentiments si profonds qu'il va au-delà des mots et des notations.
Du grand, très grand John Green!
Dernière édition par Penny_Cilline le Mer 2 Oct 2013 - 19:49, édité 1 fois
_________________
"You make me want to live. Not survive; not exist. Live."
He didn’t have the words. Not when what she said hit him harder and deeper than any kiss.
Queen of Shadows, Sarah J. Maas
Penny- Lady Modératrice Junkiebook
- Messages : 5555
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : En train de ramer. Mais il parait que ça fait forcément avancer vers une direction, alors je continue! :D
Humeur : Présidente du club des droguées de ♥♥ Ty & Zane ♥♥
Re: Nos étoiles contraires de John Green
ce bouquin est dans ma pal , mais après avoir lu "avant toi de jojo moyes" j'ai horriblement peur de tomber dans le même clicher Mais vos avis me donne super envie de le lire .
Dernière édition par clochettes le Ven 27 Juin 2014 - 14:56, édité 1 fois
clochettes- Danseuse émérite
- Messages : 325
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 30
Localisation : Cacher sous ma couettes .
Humeur : Sur la planéte mars !! Mdr
Re: Nos étoiles contraires de John Green
alors ce n'est pas un livre pour moi.
quand je lis ta citation, penny_cilline, je suis entièrement d'accord, et je dirais même que parfois la vie te prend, te brise, et recrache les morceaux...que tu recolles (mal) comme tu peux...
donc je ne pense pas lire ce livre, même s'il a l'air très beau et très juste ; la leçon de vie je l'ai déjà prise en pleine face.
quand je lis ta citation, penny_cilline, je suis entièrement d'accord, et je dirais même que parfois la vie te prend, te brise, et recrache les morceaux...que tu recolles (mal) comme tu peux...
donc je ne pense pas lire ce livre, même s'il a l'air très beau et très juste ; la leçon de vie je l'ai déjà prise en pleine face.
_________________
L'amour ne donne rien que lui-même et il ne prend rien que lui-même. L'amour ne possède ni ne peut être possédé. Car l'amour suffit à l'amour.
Khalil Gibran
winry- Impératrice des passions
- Messages : 2607
Date d'inscription : 04/07/2012
Age : 51
Localisation : marseille
Humeur : vive l'automne et le tricot
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Que dire de ce merveilleux livre, c’est un vrai bijou ! Une véritable bulle de tendresse, d’amour, d’amitié et d’espoir. Les personnages et l'histoire m'hantent encore et il m'a été difficile de passer à autre chose.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en le commençant, car suivre l’histoire de deux malades atteints tous les deux d’un cancer il est vrai qu’au départ sur le papier on se dit tout de suite que cela va être assez glauque et triste. Alors oui c’est triste par moments mais ce n’est pas ce qui nous marque le plus dans ce livre, car John Green a le talent particulier de nous faire rire de situations souvent dures et tristes. J’ai adoré chaque page, Hazel et Augustus sont deux personnages attachants, empreints d’humour, matures, touchants et forts.
Alors n’ayez pas peur de commencer ce livre car il ne s’agit pas d’un livre sur le cancer, c’est avant tout une belle histoire d’amour entre deux personnes qui en dépit de la maladie trouvent le bonheur et profitent de chaque instant précieux de la vie. Et pour conclure je partage avec vous cette très belle phrase d’Hazel qui je suis sûre marquera la lecture de chacun : "Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en le commençant, car suivre l’histoire de deux malades atteints tous les deux d’un cancer il est vrai qu’au départ sur le papier on se dit tout de suite que cela va être assez glauque et triste. Alors oui c’est triste par moments mais ce n’est pas ce qui nous marque le plus dans ce livre, car John Green a le talent particulier de nous faire rire de situations souvent dures et tristes. J’ai adoré chaque page, Hazel et Augustus sont deux personnages attachants, empreints d’humour, matures, touchants et forts.
Alors n’ayez pas peur de commencer ce livre car il ne s’agit pas d’un livre sur le cancer, c’est avant tout une belle histoire d’amour entre deux personnes qui en dépit de la maladie trouvent le bonheur et profitent de chaque instant précieux de la vie. Et pour conclure je partage avec vous cette très belle phrase d’Hazel qui je suis sûre marquera la lecture de chacun : "Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."
Re: Nos étoiles contraires de John Green
J’ai commencé ce livre en pensant être bouleversée dès les premières lignes, mais je n’ai absolument rien ressentie. Je m’étonne moi-même d’écrire ça, moi qui suis une vraie fontaine, mais rien, nada, niente !
Je me suis alors demandée ce que tant de gens avait bien pu lui trouver et puis arrive le moment ou Gus deviens une grenade à son tour et LA j’ai compris. J’ai compris pourquoi tout le monde recommande les mouchoirs. L’histoire de Gus et Hazel est juste « vraie ». Rien n’est enjolivé entre eux, on a juste deux presque adulte face à la mort mais qui décide quand même de VIVRE leur vie.
Je n’arrivais pas à écrire ce que j’ai ressentis. Je me suis pris une grosse claque en très peu de page ! Beaucoup de question, d’émotion, de tristesse, de peur dans ce livre. Une avalanche d’émotion se succède qui ne nous laissera pas en sortir indemne.
Cette phrase « Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse. » , résume tout et rien à la fois et rien qu’en la lisant j’en ai les larmes aux yeux.
Je ne dirais rien de l’histoire. Ce livre ne se raconte pas, il se vit. Préparez-vous une boite de mouchoir, un coin tranquille et savourez le, il le mérite !
Je me suis alors demandée ce que tant de gens avait bien pu lui trouver et puis arrive le moment ou Gus deviens une grenade à son tour et LA j’ai compris. J’ai compris pourquoi tout le monde recommande les mouchoirs. L’histoire de Gus et Hazel est juste « vraie ». Rien n’est enjolivé entre eux, on a juste deux presque adulte face à la mort mais qui décide quand même de VIVRE leur vie.
Je n’arrivais pas à écrire ce que j’ai ressentis. Je me suis pris une grosse claque en très peu de page ! Beaucoup de question, d’émotion, de tristesse, de peur dans ce livre. Une avalanche d’émotion se succède qui ne nous laissera pas en sortir indemne.
Cette phrase « Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse. » , résume tout et rien à la fois et rien qu’en la lisant j’en ai les larmes aux yeux.
Je ne dirais rien de l’histoire. Ce livre ne se raconte pas, il se vit. Préparez-vous une boite de mouchoir, un coin tranquille et savourez le, il le mérite !
/5
Re: Nos étoiles contraires de John Green
C'tait mon premier livre de John Green, alors je ne savais pas trop à quoi m'attendre... C'est drôle, attachant et terriblement beau à lire... C'est un hymne à la vie, à la mort et cela nous fait réfléchir et mieux comprendre.... C'est un chef-d'œuvre ce petit livre là, j'ai adorée d'une bout à l'autre et je suis totalement fan !! Mais combien il est beau et triste à la fois.... Courrez pour vous le procurer !!!
/ 5
/ 5
Mlle Marianne- Cavalière sollicitée
- Messages : 71
Date d'inscription : 18/03/2013
Localisation : Québec, Canada
Humeur : Rêveuse....
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Ce livre est une merveille, il m'a arraché des larmes à plusieurs reprises et rares sont les livres qui me font vraiment pleurer!
J'ai quelques craintes concernant l'adaptation au cinéma, car l'histoire est tellement belle et forte que je me demande comment les acteurs vont pouvoir transmettre toute la palette des émotions des personnages à l'écran! Hazel est une héroine extrêmement touchante, loin des clichés des adolescentes d'aujourd'hui, sa maladie la rend plus mûre malgré sa vulnérabilité. Augustus est un beau personnage masculin, avec de nombreuses failles, ce qui fait également de lui un ado différent.
Bref, on est loin de Gossip Girl et ça fait du bien! C'est un grand coup de en ce qui me concerne!
J'ai quelques craintes concernant l'adaptation au cinéma, car l'histoire est tellement belle et forte que je me demande comment les acteurs vont pouvoir transmettre toute la palette des émotions des personnages à l'écran! Hazel est une héroine extrêmement touchante, loin des clichés des adolescentes d'aujourd'hui, sa maladie la rend plus mûre malgré sa vulnérabilité. Augustus est un beau personnage masculin, avec de nombreuses failles, ce qui fait également de lui un ado différent.
Bref, on est loin de Gossip Girl et ça fait du bien! C'est un grand coup de en ce qui me concerne!
Pelisse- Cavalière sollicitée
- Messages : 51
Date d'inscription : 24/09/2013
Age : 41
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Comme quiconque a une âme et des sentiment, j'ai été assez bouleversée par ce roman.
Cette histoire est tellement touchante, tellement réelle... ça fait vraiment relativiser.
De voir ces adolescents se battre pour survivre, ou simplement essayer de vivre au mieux le temps qu'il leur reste, c'est magnifique et très fort.
Chapeau à l'auteur d'avoir osé aborder ces tranches de vie. On peut dire ce qu'on veut, oui c'était parfois gamin, oui les personnages s'extasient d'un rien ou d'une morale bancale... Mais ils savent qu'ils vont mourir, et ça, c'est grand.
Je n'ai pas adoré comme Avant toi de Jojo Moyes, mais j'ai pleuré, et je me suis sentie vivante et un peu bête de me prendre la tête pour rien à la fin du roman.
Une belle leçon de vie, et une grande claque pour les plus courageuses d'entre nous !
,75/5
Cette histoire est tellement touchante, tellement réelle... ça fait vraiment relativiser.
De voir ces adolescents se battre pour survivre, ou simplement essayer de vivre au mieux le temps qu'il leur reste, c'est magnifique et très fort.
Chapeau à l'auteur d'avoir osé aborder ces tranches de vie. On peut dire ce qu'on veut, oui c'était parfois gamin, oui les personnages s'extasient d'un rien ou d'une morale bancale... Mais ils savent qu'ils vont mourir, et ça, c'est grand.
Je n'ai pas adoré comme Avant toi de Jojo Moyes, mais j'ai pleuré, et je me suis sentie vivante et un peu bête de me prendre la tête pour rien à la fin du roman.
Une belle leçon de vie, et une grande claque pour les plus courageuses d'entre nous !
,75/5
clotho- Chroniqueuse mondaine
- Messages : 5590
Date d'inscription : 20/10/2010
Localisation : Vers l'Infini et l'Au-delà o/
Humeur : Zombie Girl
Re: Nos étoiles contraires de John Green
je l'ai trouvé à la bibliothèque, et franchement....il m'est impossible de lire. arrivée à la page 34 je suis déjà en larmes...c'est trop dur.
ça m'a rappelé des choses personnelles si insupportables qu'aujourd'hui encore je me demande comment j'ai fait pour en sortir.
ça m'a rappelé des choses personnelles si insupportables qu'aujourd'hui encore je me demande comment j'ai fait pour en sortir.
_________________
L'amour ne donne rien que lui-même et il ne prend rien que lui-même. L'amour ne possède ni ne peut être possédé. Car l'amour suffit à l'amour.
Khalil Gibran
winry- Impératrice des passions
- Messages : 2607
Date d'inscription : 04/07/2012
Age : 51
Localisation : marseille
Humeur : vive l'automne et le tricot
Re: Nos étoiles contraires de John Green
dévoré en une nuit, j'ai pleuré comme une madeleine ( j'ai ri aussi). C était la première fois que je lisais cet auteur et franchement je multiplie pas trop ce genre de livre ( je suis trop sensible) et aussi parce que la vraie vie c'est ça et que je préfère lire pour m'évader.
Un petit bémol pour les questions très existentielles où je me suis un peu perdue j'avoue!
Je ne regrette pas cette découverte!
Un petit bémol pour les questions très existentielles où je me suis un peu perdue j'avoue!
Je ne regrette pas cette découverte!
Distact- Princesse intrépide
- Messages : 1735
Date d'inscription : 20/12/2012
Age : 57
Localisation : Auvergne
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Je voulais lire ce livre avant de voir le film...
Cette lecture m'a bouleversé, j'ai ris, beaucoup même, j'ai pleuré aussi.
C'est une histoire d'amour entre deux jeunes gens qui n'est vraiment pas banal... Atteint tous deux du cancer, Hazel 16 ans, cancer de la thyroïde de stade 4 depuis 3ans, avec méta aux poumons qui lui provoquent très souvent des OAP, c'est pour cela qu'elle se trimbale partout avec une bonbonne et des lunettes à O2, Gus 17 ans, ostéosarcome, résultant d'une amputation de la jambe, en rémission depuis 18 mois, ensemble ils vont vivre une love story magnifique, en allant à la rencontre d'un écrivain pas très commode qu'ils affectionnent tous les deux et qui leur ont permis de se rapprocher. Et elle est tellement intense qu'elle nous transporte loin de l'endroit ou nous sommes. Je ne sais pas si j'ai choisi le bon moment pour lire ce livre afin de vraiment apprécier son potentiel, mais je peux dire que cette superbe romance m'a laissé une empreinte indélébile.
Un petit gout amer tout de même
Cette lecture m'a bouleversé, j'ai ris, beaucoup même, j'ai pleuré aussi.
C'est une histoire d'amour entre deux jeunes gens qui n'est vraiment pas banal... Atteint tous deux du cancer, Hazel 16 ans, cancer de la thyroïde de stade 4 depuis 3ans, avec méta aux poumons qui lui provoquent très souvent des OAP, c'est pour cela qu'elle se trimbale partout avec une bonbonne et des lunettes à O2, Gus 17 ans, ostéosarcome, résultant d'une amputation de la jambe, en rémission depuis 18 mois, ensemble ils vont vivre une love story magnifique, en allant à la rencontre d'un écrivain pas très commode qu'ils affectionnent tous les deux et qui leur ont permis de se rapprocher. Et elle est tellement intense qu'elle nous transporte loin de l'endroit ou nous sommes. Je ne sais pas si j'ai choisi le bon moment pour lire ce livre afin de vraiment apprécier son potentiel, mais je peux dire que cette superbe romance m'a laissé une empreinte indélébile.
Un petit gout amer tout de même
- Spoiler:
- J'aurais aimé savoir si Hazel avait vécu encore longtemps, si elle avait de nouveau rencontré l'amour, non pas avec un grand A car on ne le rencontre qu'une fois, ... questions qui resterons sans réponse à moins que je ne contact Mr Grenn pour qu'il me fournisse des réponses comme le font Gus & Hazel...
EmilieJolie- Princesse intrépide
- Messages : 1059
Date d'inscription : 22/04/2014
Age : 42
Localisation : Dans les Ardennes Belge
Humeur : Ne jamais regarder en arrière...
Re: Nos étoiles contraires de John Green
J'ai vraiment hâte de voir le film! il a l'air vraiment bien!
Distact- Princesse intrépide
- Messages : 1735
Date d'inscription : 20/12/2012
Age : 57
Localisation : Auvergne
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Ce livre me tente énormément, vos avis sont superbes. Mais j'ai vraiment peur de me transformer en fontaine humaine, je ne supporte pas les histoires d'amour brisées par la mort. Ce sont des litres de larmes assurées...
Cassandre 2.0- Lady enviée
- Messages : 519
Date d'inscription : 13/03/2014
Age : 45
Localisation : Dans les bras d'un immortel...
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Je ne l'ai pas encore lu. D'un côté je suis je suis curieuse de voir comment l'auteur a abordé le sujet ado/maladie, par ce que c'est un sujet que je connais bien. Mais d'un autre côté,par ce que, justement, je le connais bien, j'ai peur de faire remonter certains souvenirs à la surface.
Bref, c'est en attente, je ne sais pas si je lirai ce livre ou pas, ou même si je regarderai le film, surtout au vu de vos commentaires.
Bref, c'est en attente, je ne sais pas si je lirai ce livre ou pas, ou même si je regarderai le film, surtout au vu de vos commentaires.
Invité- Invité
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Comme je m'y attendais, je ressors de cette lecture bouleversée. Dès les premières pages je n'ai pas pu m'arrêter de lire avant de connaître la fin. Il fait partie de ces livres qui s'emparent de vous pour ne plus vous lâcher.
Alors c'est vrai, j'ai pleuré comme une folle pendant presque la moitié du livre. Heureusement que j'étais seule, au passage. Mais j'ai aussi ri, j'ai été émue et intriguée. Ce livre présente la maladie telle qu'elle est dans la réalité, sans fard, mais avec une certaine pudeur. Pas de drame grandiloquent, pas de longues scènes dégoulinantes de mièvreries, mais juste deux adolescents qui s'aiment et qui luttent ensemble contre le cancer.
Le ton est si réaliste que j'avais vraiment l'impression d'être avec eux et de tout vivre en direct. Et il est impossible de ne pas être touché par Gus et Hazel. Gus et son charme à toute épreuve, Hazel et sa force intérieure. Ils m'ont épatés tous les deux. Je les ai trouvé tellement courageux.
C'est donc un livre déchirant au thème dur, mais c'est surtout une très belle histoire, qui nous fait prendre conscience que nos petits problèmes quotidiens sont très peu de choses à côté de ce que traversent certains. A lire absolument donc.
/ 5
Elea- Déesse de la romance
- Messages : 9784
Date d'inscription : 20/06/2011
Age : 35
Localisation : Sous mon plaid
Humeur : Rêveuse
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Il me faisait de l'oeil depuis un moment mais j'avais pas le courage de l'emprunter à la bibliothèque avant !!!
Me suis lancée, je ne regrette rien beaucoup d'émotions à travers ce roman du rire aux larmes mais quelle belle histoire !!!
Me suis lancée, je ne regrette rien beaucoup d'émotions à travers ce roman du rire aux larmes mais quelle belle histoire !!!
lolyne- Lady enviée
- Messages : 414
Date d'inscription : 08/09/2013
Age : 42
Localisation : Val d'oise
Humeur : Je veux des vacances !!!!!!!!
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Hier soir , je regardais ma pile de bouquin que je pouvais lire ,les épreuves d'admission de l'université étant fini , je voulais souffler deux min et ne pas penser a ce que je ferais si je n'était pas accepter a chaque jour suffit à sa peine comme dit ma maman . Au dessus de ma pal il y a avais "nos étoiles contraires" que ma meilleur amis a mis on haut de la pile avec un petit mots écrit " PAS CAP" . J'ai pris mon courage a deux mains , je les pris avec moi et me suis caler au fond de mon lit et j'ai commencer l'histoire de Hazel Grace et de Augustus Water .
A ce moment là j'ai plonger tête la première dans cette univers , et me suis laisser entrainer a chaque page vers c'est montagne russe que décrit Augustus .
Leur histoire va bien au delà d'un mec qui a le cancer , et d'une fille qui ce demande non pas "quand" elle va mourir, mais qui ce dit dans "bientôt" telle une épée de Damoclès suspendu au dessus de sa tête . Alors on suis leur course, contre cette maudite montre de leur vie . Ils se découvrent, apprennent à se connaître, et nait un amour comme on n'ont vois dans les film , une relation légère comme l'air, une belle amitié profonde. Ce que fait Augustus pour Hazel est incroyablement touchant , .
J'ai beaucoup apprécier la narration j'avais l'impression , d’être assise autour d'une tasse de chocolat chaud ,avec hazel et quelle me raconter son histoire . J'ai rit avec elle , j'ai soupirer , j'ai était on colére , j'ai eu du chagrin , et j'ai éclaté on sanglots avec elle .Les personnage secondaire on était géniaux dans leur personnalité j'ai beaucoup aimer .j'ai détester les prénoms que citer patrick a chaque séance terminée j'avais l'impression que mon coeur ce briser on mille morceaux . . .
Une Impériale affliction . J'ai pris conscience que même si je n'était pas accepter , il y avais plus important j'ai la santé , et une adorable famille . Le reste et nécessaire c'est certain , sinon je le repasserais l'an prochain . Merci john grenn !!!!
/5
- Spoiler:
– Je m’appelle Augustus Waters. J’ai dix-sept ans. J’ai eu un petit début d’ostéosarcome il y a un an et demi, mais je suis ici à la demande d’Isaac.
– Et comment te sens-tu ? a demandé Patrick.
– Au top, a répondu Augustus Waters avec un sourire en coin. Je suis sur des montagnes russes qui ne font que monter !
– Je m’appelle Hazel, ai-je dit, quand ce fut mon tour. J’ai seize ans. Cancer de la thyroïde avec des métastases dans les poumons. Ça va.
A ce moment là j'ai plonger tête la première dans cette univers , et me suis laisser entrainer a chaque page vers c'est montagne russe que décrit Augustus .
Leur histoire va bien au delà d'un mec qui a le cancer , et d'une fille qui ce demande non pas "quand" elle va mourir, mais qui ce dit dans "bientôt" telle une épée de Damoclès suspendu au dessus de sa tête . Alors on suis leur course, contre cette maudite montre de leur vie . Ils se découvrent, apprennent à se connaître, et nait un amour comme on n'ont vois dans les film , une relation légère comme l'air, une belle amitié profonde. Ce que fait Augustus pour Hazel est incroyablement touchant , .
J'ai beaucoup apprécier la narration j'avais l'impression , d’être assise autour d'une tasse de chocolat chaud ,avec hazel et quelle me raconter son histoire . J'ai rit avec elle , j'ai soupirer , j'ai était on colére , j'ai eu du chagrin , et j'ai éclaté on sanglots avec elle .Les personnage secondaire on était géniaux dans leur personnalité j'ai beaucoup aimer .j'ai détester les prénoms que citer patrick a chaque séance terminée j'avais l'impression que mon coeur ce briser on mille morceaux . . .
- Spoiler:
- " Mon livre préféré, et de loin, était Une Impériale affliction, mais je n'aimais pas en parler. Il arrive qu'à la lecture de certains livres, on soit pris d'un prosélytisme étrange, tout à coup persuadé que le monde ne pourra tourner rond que lorsque tous les êtres humains jusqu'au dernier, auront lu le livre en question. Et puis, il existe des livres, comme Une impériale affliction, des livres particuliers, rares et personnels, pour lesquels on ne peut pas manifester son attachement sans avoir l'impression de les trahir.
Ce livre n'était même pas un chef-d’œuvre. Il se trouvait juste que l'auteur, Peter Van Houten, semblait me comprendre d'une manière inexplicable. Une impériale affliction était mon livre, au même titre que mon corps était mon corps , mes pensées étaient mes pensées.
Je l'ai quand même dit à Augustus.
- Mon livre préféré est Une impériale affliction.
- Il y a des zombies ? a-t-il demandé.
-Non.
- Des stormtroopers ?
J'ai secoué la tête.
- Ce n'est pas ce genre de livre.
Il a souri.
- Je vais lire ce livre qui a le titre le plus ennuyeux du monde et dans lequel il n'y a même pas de stormtroopers, a-t-il promis."
Une Impériale affliction . J'ai pris conscience que même si je n'était pas accepter , il y avais plus important j'ai la santé , et une adorable famille . Le reste et nécessaire c'est certain , sinon je le repasserais l'an prochain . Merci john grenn !!!!
/5
clochettes- Danseuse émérite
- Messages : 325
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 30
Localisation : Cacher sous ma couettes .
Humeur : Sur la planéte mars !! Mdr
Re: Nos étoiles contraires de John Green
Je me suis enfin décidée à le sortir de ma PAL. Je suis encore sous le coup de l'émotion, c'est un livre magnifique. J'avais peur de tomber dans le pathos, mais pas du tout. La trame à propos de leur livre Une Eternelle Affliction nous embarque dans un voyage inoubliable, à la poursuite de cette fin qui leur manque, comme une façon de contrôler leur propre fin. J'ai réussi à garder les yeux au sec pendant presque tout le roman, mais arrivé à un moment ça a été très dur.
Le cancer est partout autour de nous, qui ne connait personne qui y soit confronté ? Soyons présents pour ceux que l'on aime, car chaque jour passé est une partie d'éternité
- Spoiler:
- L'éloge funèbre d'Hazel devant Gus est bouleversant, de même que celui d'Isaac, bien que teinté d'humour
Le cancer est partout autour de nous, qui ne connait personne qui y soit confronté ? Soyons présents pour ceux que l'on aime, car chaque jour passé est une partie d'éternité
Cassandre 2.0- Lady enviée
- Messages : 519
Date d'inscription : 13/03/2014
Age : 45
Localisation : Dans les bras d'un immortel...
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Flocons d'amour de John Green, Maureen Johnson et Lauren Myracle
» "Qui es tu Alaska ?" de John Green
» Will & Will de John Green et David Levithan
» Le théorème des Katherine de John Green
» Tortues à l'infini de John Green
» "Qui es tu Alaska ?" de John Green
» Will & Will de John Green et David Levithan
» Le théorème des Katherine de John Green
» Tortues à l'infini de John Green
Boulevard Des Passions, le Forum. :: Ce que vous aimez, en dehors de la romance :: Young Adult :: Contemporain
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum