Hands down de Mariana Zapata

Avant d'être 'Big Texas', il était 'Zac the Snack Pack'.

Bianca Brannen sait que le temps guérit (presque) toutes les blessures. Y compris celles liées aux gens proches de vous qui auraient involontairement vous blesser (mais celles-ci mettent plus de temps à cicatriser).

Elle pense qu'elle est prête lorsqu'un coup de fil la remet en présence d'un vieil ami. Ou du moins elle est aussi préparée que possible à revoir le quarterback de la National Football Organization. Avant les projecteurs, les fans, les millions, c'était un gosse maigrichon avec un coeur en or.

Sortir de la vie de Zac Travis devrait être facile. Aussi facile que ça a été pour lui de sortir de celle de Bianca.

Les livres de Mariana Zapata, je les garde toujours précieusement car c'est une autrice que j'adore, je dis toujours (et je ne suis pas la seule) que c'est la reine du slow burn, qu'elle peut me faire lire des briques sans que je vois les pages passer. Et là, c'était un livre sur Zac, que j'avais beaucoup apprécié dans The wall of Winnipeg and me, et puis c'était un friends-to-lovers, et puis et puis et puis ... Ma réaction quant à ce livre tient en un gif :


Ce fut donc une énorme déception, en fait c'est simple, j'étais dégoutée tout au long de ma lecture. Je me suis ennuyée, il ne se passe rien (ou presque), et pour moi on ne ressent absolument rien entre les personnages (et pour eux, par extension). Là où d'habitude, le moindre regard, le moindre effleurement veut tout dire et me rend folle, là, eh bien je me suis fait juste fait ch*er comme un rat mort si vous me permettez l'expression. L'héroïne a plein d'étoiles dans les yeux, elle joue les carpettes en passant son temps à s'excuser de ci de ça, et ça m'a profondément agacée et fatiguée. Zac n'a lui aucune personnalité, je ne reconnais pas du tout le personnage qui m'avait tant plu par le passé. La romance est d'une platitude à pleurer, et je me suis forcée à terminer les 10 derniers %, et même en diagonale, ça m'a gavée. Alors que la plupart chez Zapata, c'est justement dans les 5/10 derniers % qu'il y a LE rapprochement entre les héros. À aucun moment je n'ai ressenti une quelconque complicité romantique, ni ce petit frisson des papillons dans le ventre quand il se passe des petits trucs entre eux, quand en fait ils sont comme déjà ensemble avant de l'être réellement (et d'habitude, Zapata réussit ça à merveille).

Bref, 500 pages d'ennui, de trop plein de surnoms, d'ennui, d'ennui, d'ennui ... Le seul truc que j'ai bien aimé, c'est les scènes youtubesques (ah non pardon watchtubesques) de Bianca, et il n'y en avait clairement pas assez à mon goût.

Très déçue donc.  

/5

Mince    Je l'avais repéré et j'en avais fais une de mes potentielles lectures "sortie de crise livresques" 

Pffff ouais, "mince", comme vous dites. Peut-être que ça vous plairait hein (ou que ça vous déplairait moins qu'à moi, c'est selon ^^), mais pour moi la déception est franchement amère. Elle me régale toujours tellement d'habitude que la barre est très haute avec ses livres ...