Les Parisiennes - Tome 2 : L'amour est dans le foin / La rencontre idéale (ou presque) d'Angéla Morelli

Louise a considérablement besoin de se mettre au vert et quoi de mieux qu’un mois de vacances en Picardie pour concrétiser son projet à savoir : « l’abstinence sexuelle".

Elle va devoir survivre à la campagne plus de deux jours et pour l’heure c’est mal partie mais elle y croit. Quand à son projet « sans sexe » c’est pas gagné non plus puisqu’elle se retrouve face à un choix du cru des plus cornéliens et un appel à la virilité des plus tentant : 

Joffrey, le parisien canon hyper sympa reconverti en « apiculteur-éleveur de vache", avec des yeux caramel intégrés et un sourire canaille ou bien Arnaud, entrepreneur bourru et taciturne pas aimable pour un sous mais alors, avec des pectoraux à s’évanouir de plaisir et des yeux gris couleur orage.

Vous l’aurait compris le programme detox de Louise est mal engagé surtout qu’elle ne peut  franchement pas compter sur son groupe de soutien.

En revanche les copines en question font monter les enchères des paris et surtout ouvre un compte Facebook intitulé "Combien de temps Louise tiendra-t-elle ? "

Entre vaches, footing, romances, repas, burin et truelle, Louise à plus d’un tour dans son sac et les challenges elle aime ça...

L’amour est dans le foin devrait être prescrit contre la déprime et franchement si vous n’avez pas le smiley en le lisant il devrait vous être remboursé. 

C’est drôle, pétillant, rafraîchissant, c’est une romance contemporaine et un brin chik-lit qui fait du bien. 

J’ai retrouvé avec un énorme plaisir le style et l’humour du premier tome. Angela Morelli m’a fait passé un excellent moment d’évasion qui sent bon la campagne, les pancakes, la pluie d'été et l’air marin.

Et même si Louise est le stéréotype de la parisienne à la campagne, son personnage burlesque nous réserve bien des surprises. Elle est drôle, névrosée, tatillonne et ses fragilités bien cachées rendent son personnage attendrissant et attachant.  

Quand à la gente masculine présente, elle vaut franchement le détour on oublierai presque (j’ai dit presque), l’homme idéal (en mieux), Bradley Cooper alias Simon tant la concurrence est rude. Le triangle amoureux est rapidement écarté, tant mieux pour moi car je ne suis pas hyper fan du genre. Par contre, je vous avoue que j’ai un tantinet craqué pour Arnaud. Que voulez-vous, je suis faible !^^ 

Les interactions avec les copines sont un peu moins présente me semble-t-il mais elles sont toutes autant savoureuses. Elles ne mâchent pas leurs mots et leur coaching est plus que contestable mais on constate bien que leur amitié est sincère et solide.

Je vous avoue qu’avec ce tome, j’ai vraiment envie de découvrir l’histoire de Gisèle. C’est  elle, la propriétaire de la maison où Louise passe ses vacances. Son univers new âge et un peu décalé m’ont donné envie d’en savoir plus sur elle. Les nombreux indices laissés par l'auteure sont tentant et j'espère vraiment lire son histoire.

Le seul petit riquiqui bémol c'est qu'il m'a manqué un épilogue plus étoffé car je reste quand même un tantinet sur ma faim avec une question existentielle :

Dernier petit détail lisez les notes de bas de page, ces rappels sont bourrées d’humour, de clins d’oeil et d’indices pour la suite… Malgré tout, je conseille vivement de lire le précédent tome L'homme idéal (en mieux) chez Harlequin HQN 

Pour conclure, je prendrai bien des vacances en Picardie, pas vous ?

 ,75/5

Alors là, je dois dire que j'ai encore plus aimé ce roman que le précédent !!!
Tout d'abord je trouve ça très malin de placer l'intrigue en milieu «hostile» pour Louise : en effet, en perdant ses repères, elle est dépouillée de ses artifices et on découvre une femme plus authentique, plus vulnérable aussi.

J'ai adoré ces petites notes laissées par l'auteur, ces adresses à la lectrice instaurent une jolie complicité, là encore, j'apprécie ce choix de l'auteur, qui m'a valu des rires.

J'ai bien apprécié l'héroine, et comme je le disais, j'ai aimé que son «personnage» soit cassé, que son côté «grande gu*ule» soit gommé pour laisser place à une femme plus ... accessible. Sa manie de lire la collection secrète de Gisèle m'a amusée, et je dois dire que les nombreux passages où elle savoure du vin m'a laissé une furieuse envie de faire de même (hélas l'état de mes placards m'a laissé un amer sentiment de manque). Elle a plus d'un tour dans son sac et ne se laisse pas marcher sur les pieds. En fait j'ai aimé voir une femme plus fragile sous le côté mangeuse d'homme/stakhanoviste du boulot. Et puis, elle manie la ponceuse et le burin comme personne !

Et Arnaud alors ? Ahlala, comment dire .... Il y avait longtemps que je n'étais pas à ce point tombée sous le charme d'un héros, au point que, la dernière page lue, j'ai eu une belle montée de cafard ! Son côté ours, taciturne et bourru, la sensibilité qu'on devine, tout ça m'a complètement séduite, c'est un très beau personnage qui gardera, je le pense, une place de choix dans mon coeur. J'aime ces héros silencieux que l'on découvre à toutes petites touches et Arnaud a vraiment tout pour me plaire !

Le plaisir que j'ai pris à lire ce livre vient aussi des personnages secondaires, que ce soit la bande de copines ou les nouveaux personnages que l'on découvre ici (je pense notamment à la voisine pleine de tact et de sagesse). Et puis une fois encore, j'ai aimé le réalisme et le peps du style de l'auteur.

Moralité ? Si vous ne connaissez pas encore ces pépites écrites par Angéla Morelli, rattrapez votre retard, et plus vite que ça !

♥ ♥ ♥ ♥.25/5

Malheureusement, L'amour est dans le foin est une légère, très légère, déception pour moi    

Et pourtant j'ai bien aimé l'histoire, avec son côté mise au vert aussi bien de la vie parisienne que des hommes pour Louise. Arnaud m'a encore plus plu dans son style bourru, et papa attentionné. Mais, et c'est là où le bât blesse... Louise m'a agacée. Réellement. Et j'ai eu vraiment du mal à me défaire de cette impression tout au long de ma lecture... d'où le fait que je n'ai pas autant apprécié que je l'aurais dû. 

A part ça, le style de l'auteure me plait toujours autant! Cette histoire est toujours drôle, et pleine de piquant. et Et les notes de bas-pages en mode clin d’œil aux lecteurs m'ont vraiment fait sourire    

 ,75/5

C’est peut-être un été pluvieux, mais certaines lectures ont le mérite d’être aussi lumineuse que le soleil. L’avantage avec les romans d’Angéla Morelli c’est que l’humour et la bonne humeur sont toujours au rendez-vous, donnant des romans déjantés et que dire de ses héroïnes drôles et attachantes.

Bien que ce tome, soit un deuxième opus il peut très bien se lire indépendamment. Ici nous suivons Louise, accro au boulot qui a tendance à laisser sa vie de côté. Décidée à faire une détox, elle décide de s’exiler à la campagne pour l’été afin de se mettre au vert. Son séjour sera également l’occasion de s’accorder une pause avec les hommes ; pourtant même au milieu de la Picardie Louise va être confrontée à deux hommes que tout oppose, l’un apiculteur séducteur et l’autre entrepreneur taciturne.

J’ai beaucoup aimé la fraîcheur de Louise, dès son arrivée en Picardie j’ai sentie que les vacances n’allaient pas être de tout repos. Elle a un côté femme libérée que j’ai trouvé intéressant, et même si elle n’a pas honte d’être accro aux rapports humains et à l’alcool, découvrir celle qu’elle est au fond d’elle est attendrissant. Bien qu’elle renvoie l’image d’une femme indépendante bien dans sa peau, de nombreux complexes lui mènent la vie difficile et sa première rencontre avec le séduisant Joffrey suit son schéma habituel qu’elle essaye pourtant d’interrompre, alors quand elle va faire la connaissance d’Arnaud, qui semble n’avoir rien à faire de son physique, voire même agacé, elle voit ça comme un défi

De manière générale, on pourrait croire qu’au vu de la légèreté du récit les personnages seraient un peu creux, mais bien au contraire notre héroïne a une histoire très touchante et je n’ai eu aucun mal à m’identifier à son histoire. J’aurais d’ailleurs aimé approfondir cet aspect de sa vie qui la place dans une extrême vulnérabilité et la fin m’a frustrée. Il faut dire que tout arrive assez rapidement et même si la conclusion est mignonne, j’ai l’impression d’avoir des questions demeurées sans réponses. Néanmoins, la fluidité de l’écriture et l’humour qui a déjà fait ses preuves sont d’un incroyable réconfort.

En bref, Angéla Morelli est une auteure doudou que j’ai toujours plaisir à découvrir. Ces romances ont le don de m’offrir le remède idéal au stresse et l’anxiété, lorsque j’avais la tête plongée dans cette histoire plus rien n’avait d’importance et mon moral grimpait pour au final me sentir détendue. On retrouve quelques clichés sur la campagne et des scènes coutumières dans les romances, mais ça ne gâche en rien le plaisir de la lecture. En espérant que la suite des aventures de nos Parisiennes voient le jour.