Teaser Tuesday #122

Elle se tortilla de son mieux et passa la jambe gauche par-dessus le levier de vitesse. Elle équilibra ensuite son poids pour lever la jambe droite et lui faire suivre le même chemin. C'est alors qu'elle sentit que quelque chose coinçait. Sa jupe. Elle était trop étroite. Elle fit remonter le tissu sur ses cuisses en agitant les fesses pour faciliter le processus, puis tenta de nouveau de faire passer la jambe droite par-dessus le levier de vitesse. Elle faillit y parvenir mais le talon de sa bottine accrocha le tableau de bord : elle était bloquée, à moitié assise sur le siège du conducteur, une jambe en l'air, la jupe ramenée quasiment jusqu'à la taille. Le tout magnifiquement éclairé par l'allumage automatique qui s'était déclenché quand Martin avait ouvert la portière.
Candice tourna la tête vers Martin. Ce dernier était plié en deux et riait tellement qu'il en pleurait.
Elle contempla son pied droit, puis l'homme hilare, puis de nouveau son pied, et elle sentit qu'elle aussi était sur le point de pleurer. Mais pas de rire.

linette la comtesse a écrit:Allez pour bien commencer la journée, un petit extrait de la trés drôle nouvelle d'Angéla Morelli "Avis de tempête" :

Fraîchement débarquée au Québec une tempête de neige contraint Candice d'accepter de se faire raccompagner chez sa cousine par un inconnu, mais une fois en voiture la tempête faisant des siennes les voilà dans le fossé, la portière côté passager est bloquée et Candice doit sortir de la voiture côté conducteur... non sans mal :

Elle se tortilla de son mieux et passa la jambe gauche par-dessus le levier de vitesse. Elle équilibra ensuite son poids pour lever la jambe droite et lui faire suivre le même chemin. C'est alors qu'elle sentit que quelque chose coinçait. Sa jupe. Elle était trop étroite. Elle fit remonter le tissu sur ses cuisses en agitant les fesses pour faciliter le processus, puis tenta de nouveau de faire passer la jambe droite par-dessus le levier de vitesse. Elle faillit y parvenir mais le talon de sa bottine accrocha le tableau de bord : elle était bloquée, à moitié assise sur le siège du conducteur, une jambe en l'air, la jupe ramenée quasiment jusqu'à la taille. Le tout magnifiquement éclairé par l'allumage automatique qui s'était déclenché quand Martin avait ouvert la portière.
Candice tourna la tête vers Martin. Ce dernier était plié en deux et riait tellement qu'il en pleurait.
Elle contempla son pied droit, puis l'homme hilare, puis de nouveau son pied, et elle sentit qu'elle aussi était sur le point de pleurer. Mais pas de rire.

 ! 
Très bon mardi à toutes!

La seconde année était sinistre, mais Jem assura que plus je grandirais plus l'école m'intéresserait, qu'il avait commencé de la même façon et que ce n'était qu'à partir de la sixième année qu'on apprenait quelque chose de valable. La sixième année parut lui plaire dès le début : il passa par une brève phase égyptienne qui me déconcerta ; il essaya de marcher un pied derrière l'autre, complètement à plat, un bras devant lui, l'autre derrière. Il déclara que les Égyptiens marchaient ainsi ; je répondis que, dans ce cas, je ne voyais pas comment ils réussissaient à faire quoi que ce soit, mais Jem affirma qu'ils avaient accompli plus de choses que les Américains... avaient inventé le papier toilette et l'embaumement perpétuel, et il demanda où nous en serions aujourd'hui, sans eux.

 - On va gagner Atticus ?
- Non, ma chérie.
- Alors pourquoi...
- Ce n'est pas parce qu'on est battu d'avance qu'il ne faut pas essayer de gagner.
Je voulais que tu comprennes quelque chose, que tu voies ce qu’est le vrai courage, au lieu de t’imaginer que c’est un homme avec un fusil à la main. Le courage, c’est de savoir que tu pars battu, mais d’agir quand même sans s’arrêter. Tu gagnes rarement mais cela peut arriver.

- Et bien, la plupart des gens semblent penser qu'ils ont raison et toi non...
- Ils ont tout à fait le droit de le penser et leurs opinions méritent le plus grand respect, dit Atticus, mais avant de vivre en paix avec les autres, je dois vivre ne paix avec moi-même. La seule chose qui ne doive pas céder à la loi de la majorité est la conscience de l'individu.

  - Comment ont-ils pu faire ça, comment ont-ils pu?
  - Je ne sais pas, mais c'est ainsi. Ce n'est ni la première ni la dernière fois, et j'ai l'impression que quand ils font ça, cela ne fait pleurer que les enfants.

Le héros. Rafe brandon est  

He was sin to human form. No wonder they called him The Devil's Own. Lucifer probably paid him for advertise.

Traduction perso:

Rafe Brandon was a black sheep. A hotheaded rebel. The Devil's Own. He was known throughout England for being quick, crude, strong, dangerous.
And tempting.

Traduction perso:

Bookinette a écrit: Décidément , il me faut lire cette nouvelle ! 

— Si-sinon, tu fais des études de quoi ? soufflai-je.
Du coin de l’œil, je vis ses lèvres se relever en un petit sourire.
— T’as vraiment envie de parler de ça ?
Il me maintint tout contre lui, nos corps se touchant du buste jusqu’aux cuisses, en attendant ma réponse. Je n’arrivais pas à me rappeler quand j’avais ressenti un tel désir, si pur et absolu, pour la dernière fois.
Je déglutis difficilement.
— Tu veux dire, plutôt que d’autre chose ?
Il rit, et je sentis les vibrations jusque dans ma poitrine.
— Plutôt que de ne pas parler.
Ses mains se firent plus fermes sur mes reins, et je sentis ses pouces appuyer sur ma cage thoracique.
Je clignai les yeux, comprenant soudain ce qu’il insinuait.
— Je… je ne vois pas ce que tu veux dire, mentis-je.
Il se pencha encore plus près, sa joue lisse caressant la mienne lorsqu’il chuchota :
— Si, tu vois très bien.
De nouveau, son parfum m’enivra – il était tellement pur et délicat, le contraire de celui de Kennedy, qui coûtait un bras et finissait toujours par masquer le mien tant il sentait fort –, et je dus refréner une furieuse envie de lui caresser le visage. Il venait de se raser puisque, la veille encore, il avait cette barbe naissante ultra sexy. Il ne m’irriterait pas la peau s’il m’embrassait fougueusement, là, maintenant. Je ne sentirais rien, hormis sa bouche sur la mienne – et peut-être la fraîcheur du métal, à cause de son piercing à la lèvre…
Ma coupable pensée me laissa pantelante.
Quand ses lèvres touchèrent le lobe de mon oreille, je crus bien que j’allais m’évanouir.
— Danse avec moi, murmura-t-il.
Il se redressa juste assez pour me regarder dans les yeux, puis colla mon corps contre le sien, et mes jambes lui obéirent aveuglément.

T1.5 - Talisman de Jordan L.Hawk

Traduction perso:

Zazazoo a écrit:Jolis extraits les filles !

Et voici le mien ...

**********

Les Hussards de Halstead Hall
Tome 1 : Une américaine à Londres
de Sabrina Jeffries

Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ce petit passage qui m'a bien fait rire.
Les hommes et leurs comparaisons ...

Freddy est un ventre à pattes, un glouton qui ne pense qu'à manger. Ici il a sa façon bien à lui de rassurer sa cousine sur ce que le héros pense d'elle ...

J'ai bien vu comment il te regardait. Exactement comme je regarde la dernière tranche de bacon dans le plat. Il t'aime bien.

   

Zazazoo  

Bidoulolo a écrit:Oulalala passage lu a l'instant dans "easy" de tammara Webber
Contexte :
Jacqueline a été trainé en boite par sa colocataire afin de lui changer les idées après sa rupture. La fameuse colocataire redirige tous les hommes qui veulent l'inviter à danser vers Jacqueline. Quand Lucas arrive et demande lui aussi à Jacqueline une petite danse .... voici leur dialogue pendant ladite danse :

— Si-sinon, tu fais des études de quoi ? soufflai-je.
Du coin de l’œil, je vis ses lèvres se relever en un petit sourire.
— T’as vraiment envie de parler de ça ?
Il me maintint tout contre lui, nos corps se touchant du buste jusqu’aux cuisses, en attendant ma réponse. Je n’arrivais pas à me rappeler quand j’avais ressenti un tel désir, si pur et absolu, pour la dernière fois.
Je déglutis difficilement.
— Tu veux dire, plutôt que d’autre chose ?
Il rit, et je sentis les vibrations jusque dans ma poitrine.
— Plutôt que de ne pas parler.
Ses mains se firent plus fermes sur mes reins, et je sentis ses pouces appuyer sur ma cage thoracique.
Je clignai les yeux, comprenant soudain ce qu’il insinuait.
— Je… je ne vois pas ce que tu veux dire, mentis-je.
Il se pencha encore plus près, sa joue lisse caressant la mienne lorsqu’il chuchota :
— Si, tu vois très bien.
De nouveau, son parfum m’enivra – il était tellement pur et délicat, le contraire de celui de Kennedy, qui coûtait un bras et finissait toujours par masquer le mien tant il sentait fort –, et je dus refréner une furieuse envie de lui caresser le visage. Il venait de se raser puisque, la veille encore, il avait cette barbe naissante ultra sexy. Il ne m’irriterait pas la peau s’il m’embrassait fougueusement, là, maintenant. Je ne sentirais rien, hormis sa bouche sur la mienne – et peut-être la fraîcheur du métal, à cause de son piercing à la lèvre…
Ma coupable pensée me laissa pantelante.
Quand ses lèvres touchèrent le lobe de mon oreille, je crus bien que j’allais m’évanouir.
— Danse avec moi, murmura-t-il.
Il se redressa juste assez pour me regarder dans les yeux, puis colla mon corps contre le sien, et mes jambes lui obéirent aveuglément.

Elle se mis dans la file derrière une trentaine de personnes avec leurs valises, mais elle n'est pas un corps. Elle est une âme. Cela est manifestement évident par la façon dont elle se tient en ligne avec les yeux fermés, pensant. Peut-être qu'elle hurle silencieusement dans le vide.

She gets in line behind thirty-some other bodies with suitcases, but she’s not a body. She’s a soul. That much is plainly obvious by the way she stands in line with her eyes closed, thinking. Maybe she’s silently screaming into the void

"Pour tout dire, j'aime cette librairie plus que lui (son patron). Je redoute le jour où je ne pourrai pas entrer et être accueillie par l'odeur de l'encre et du papier. Je suis dépendante des hordes d'auteurs qui ont arraché une parcelle de leur âme pour la coucher sur le papier afin d'en nourrir les autres. Chaque livre sur ces étagères est un ami. Ce sont les quelques éléments stables de ma vie."

"On dit que le temps guérit les blessures. Je dis qu'on raconte n'importe quoi. Dans la plupart des cas, les gens ne connaissent rien à rien pour affirmer des trucs aussi débiles, et leurs conneries sont basées sur du vent. Je n'oserais pas assurer à une personne endeuillée que le temps l'aidera. Je serais honnête, et je lui dirais que le temps ne fait rien de plus que d'effacer les bons souvenirs tout en grossissant le vide dans le coeur. La perte ne devient jamais moins poignante. Je diraisnà une personne en deuil que le mieux qu'elle puisse espérer, c'est de trouver quelque chose de productif pour atténuer la douleur. Tout espoir de guérison, de coeurs, arcs-en-ciel et petits nounours, c'est des conneries. Quand on subit une perte aussi énorme, c'est le soleil qui se couche et ne revient jamais.
On reste en état de crépuscule perpétuel."