Teaser Tuesday # 117

- Tessa !
C'est Hardin qui m'appelle au moment où je m'avance vers la voiture. Comme je ne réponds pas, il crie plus fort.
- Tessa !
- Je n'ai plus rien à te dire, Hardin. J'en est marre de t'écouter déblatérer tes conneries.
Maintenant, fous-moi la paix, putain !
Je me retourne pour lui faire face Je suis consciente que tout le monde a les yeux braqués sur nous, mais j'en ai vraiment assez
- Je... Tessa... je...
- Tu quoi ? Tu quoi, Hardin ?
Je crie de plus en plus fort.

Spoiler:

Tout l'air contenu dans mes poumons s'échappe d'un seul coup.
Molly s'étrangle. Steph a l'air d'avoir vu un fantôme. Et, l'espace d'un instant, tout le monde reste figé comme si un souffle surnaturel était passé par là et nous avait tous paralysés. Quand je retrouve l'usage de la parole, je dis doucement :
- Tu es malade Hardin, tu es vraiment malade, putain !
Même si je sais très bien que cela fait partie de son jeu, quelque chose en moi s'est réveillé quand j'ai entendu ces mots dans sa bouche. Je pose la main sur la portière de la voiture de Landon, mais Hardin me retient.

Spoiler:

EmilieJolie a écrit:Je viens de finir After d'Anna Todd, je suis encore toute chamboulée... OMG voilà le mot qu'il m'est venu à la fin de cette histoire.  

- Tessa !
C'est Hardin qui m'appelle au moment où je m'avance vers la voiture. Comme je ne réponds pas, il crie plus fort.
- Tessa !
- Je n'ai plus rien à te dire, Hardin. J'en est marre de t'écouter déblatérer tes conneries.
Maintenant, fous-moi la paix, putain !
Je me retourne pour lui faire face Je suis consciente que tout le monde a les yeux braqués sur nous, mais j'en ai vraiment assez
- Je... Tessa... je...
- Tu quoi ? Tu quoi, Hardin ?
Je crie de plus en plus fort.

Spoiler:

Tout l'air contenu dans mes poumons s'échappe d'un seul coup.
Molly s'étrangle. Steph a l'air d'avoir vu un fantôme. Et, l'espace d'un instant, tout le monde reste figé comme si un souffle surnaturel était passé par là et nous avait tous paralysés. Quand je retrouve l'usage de la parole, je dis doucement :
- Tu es malade Hardin, tu es vraiment malade, putain !
Même si je sais très bien que cela fait partie de son jeu, quelque chose en moi s'est réveillé quand j'ai entendu ces mots dans sa bouche. Je pose la main sur la portière de la voiture de Landon, mais Hardin me retient.

Spoiler:

Je n'ai pas encore fais mon commentaire, mais je me laisse un peu de temps, car là suis sur le c**...
Le NA est vraiment un style que j'adore, c'est en lisant des histoires comme celle-ci que je sais pourquoi.

I renamed myself Ari.

If I switched the letter, my name was Air.

I thought it might be a great thing to be the air.

I could be something and nothing at the same time. I could be necessary and also invisible. Everyone would need me and no one would be able to see me.

Je m'étais renommé Ari.

Si je changeais les lettres, mon nom était Air.

J'ai pensé que ce pourrait être super d'être l'air.

Je pourrais être quelque chose et rien à la fois. Je pourrais être nécessaire et aussi invisible. Tout le monde aurait besoin de moi et personne ne serait capable de me voir.

L'auteur réussit avec brio à créer un texte avec un humour constant, mais en y incluant des thèmes assez rudes à encaisser... et cette tempête des sentiments qui m'ont prise aux tripes moi j'adore ça 

* Extrait 1: Je pouffe quand je lis ça, même si j'admets qu'il ne m'en faut pas beaucoup c'est vrai 

L'affaire est sérieuse, je dois trouver un club de sport.

Très déterminé, j'ai imprimé la liste des clubs trouvés sur Internet pas trop loin de chez moi, ou ceux proches du salon de beauté. Et j’entreprends de les visiter un à un. Le pas conquérant, l'âme fière, tout plein de mes bonnes résolutions, je suis invincible. Je conquerrais du muscle, ou je mourrais en essayant ! Je ne baisse pas les yeux sous les sourires gourmands des filles en justaucorps fluo ou en mini brassière. J'ignore résolument les regards méprisants que les musclés aux crânes rasés qui dévoilent leurs épaules dans des débardeurs indécents posent sur mon jean noir slim, mes baskets argentées ou mon petit blouson de vinyle noir au col de fourrure gris tout doux, tenue quand même autrement plus stylée et parfaitement adaptée à la saison et à une après-midi en ville. Et je ne tremble pas en contemplant des rangées entières d'appareils de torture manifestement destinés à causer le plus de souffrance possible, sous prétexte de vous donner un corps de rêve.

Non, je reste stoïque, digne et fier… au moins un temps. Après, j'ai juste envie de mourir, et je commande un chou à la crème et un mille-feuille avec un chocolat chaud dans un joli salon de thé qui me sert quelques fois de refuge.

— Et tu regrettes ?

— Non, bien sûr que non, c'était génial. Mais maintenant, je sais que je suis pédé…

— On dit homo, ou gay, plutôt. Pédé, à force c'est devenu une insulte.

— Pédé, gay, homo, tarlouze… le mot je m'en fous, c'est la chose qui me dérange ! Je veux pas ça, merde ! Jamais j'ai été attiré par les garçons, jamais ! Alors pourquoi maintenant, pourquoi à vingt-quatre ans ? Qu'est-ce que je vais faire ? Je suis complètement perdu, je ne sais même plus qui je suis !

(...)

Il pleure vraiment cette fois, je le prends dans mes bras, j'essaie de le consoler comme je peux, mais bientôt c'est moi qui me retrouve en larmes. C'est vrai, qu'est-ce que je peux lui dire pour le réconforter. Qu'être gay, c'est le pied ? Non, ça ne l'est pas. On est comme on est, il n'y a pas à en avoir honte, mais dans un monde hétéronormé, ça passe difficilement. La différence quelle qu'elle soit passe mal, et les gens qui acceptent les autres comme ils sont, il n'y en a pas des masses.