Teaser Tuesday #115

Entre deux accolades et félicitations, Julien semble complètement perdu. Pour une fois, je ne peux que le comprendre et je reste immobile et muette. C'est comme ça que font les chats, non ? Si je ne bouge pas, il ne me verra peut-être pas.
C'est con, un chat.

Mean streak de Sandra Brown

VF perso   :

Et ça démarre fort, nous avons là un homme très viril et très beau mais odieux avec notre héroïne 

Il la reçoit comme une malpropre, croyant qu'elle cherche à l'escroquer 

— Besoin de moi, c'est bien ça ? Très bien, dites-moi combien voulez-vous ?

— Quoi ?

— Dites-moi votre prix et qu'on en finisse.

— Je ne suis pas ici pour votre argent, répondis-je avec stupéfaction. Je gagne parfaitement bien ma vie.

— Que faites-vous ? m’interrogea-t-il tout à coup intéressé.

— Quoi ?

— Votre travail.

— Oh ! Gynécologue à El Paso.

— Vous venez du Texas ?

— Oui.

— Lesbienne ? demanda-t-il en arquant un sourcil.

— Non ! Mais pour qui vous vous prenez ? rétorquai-je complètement choquée. Disait-il cela pour me déstabiliser ?

— Eh bien disons que j'ai une opinion très précise sur une femme qui aime toucher une autre femme.

— Écoutez, je me fous de votre avis et je ne vois pas en quoi le fait d'en savoir plus sur ma sexualité va vous aider ?

— Disons qu'en ce qui me concerne je n'ai qu'une seule question.

— Très bien, posez là !

— Est-ce que vous et votre copine êtes libres ce soir ?

Moi et ma copine ?

J'étais là, stupéfaite devant cet homme acerbe, auto-suffisant, dominant son monde, mais magnifiquement beau dans son costume Hugo Boss et son sourire en coin.

* 1er extrait: échange entre notre héroïne qui ne manque pas de répartie et son frère (qui n'est pas vraiment gâté le pauvre   ):

— Je ne te laisserai pas ouvrir ton bazar, décréta Bertram en se levant. Aucune de mes sœurs ne finira dans le commerce !

— Je serais curieuse de voir comment tu comptes m’en empêcher.

Il s’efforça de prendre une mine menaçante.

S’adossant à son fauteuil, Jessica le dévisagea avec un sourire amusé.

— Arrête, Bertram, tu ressembles à un cochon. D’ailleurs, tu as beaucoup grossi depuis la dernière fois que je t’ai vu. Tu as pris au moins dix kilos, non ? Peut-être même quinze. Et tout dans le ventre, on dirait, ajouta-t-elle en baissant les yeux sur ledit ventre. Tu me rappelles le roi.

— Cette baleine ! s’écria-t-il. Certainement pas. Retire ça tout de suite, Jessica.

— Sinon quoi ? Tu t’assiéras sur moi ? s’esclaffa-t-elle.

* 2ème extrait: échange de tendres paroles entre notre héroïne et le fameux marquis de Dain dit le Belzébuth, que c'est beau l'amour 

— Allez-y, accusez-moi de vous manipuler ou de je ne sais quelle autre perfidie typiquement féminine.

Dain soupira.

— Jessica, vous êtes une véritable plaie. Si je n’étais pas aussi immensément entiché de vous, je vous jetterai par cette fenêtre sur-le-champ.

— Immensément entiché ? répéta-t-elle en l’enlaçant avant d’appuyer la tête contre son torse. Mon Dieu, Dain, je crois que je vais défaillir.

Tartinedefee a écrit:Je viens de finir la Rose blanche d'Amanda Bayle, et j'ai eu du mal à trouver un passage qui retranscrit la force de ce roman. 

Voici l'extrait d'un échange entre Samuel et Mabel:

Vous ne savez pas ce que c'est que d'être persécuté, vous avez toujours été protégé. D'abord par vos parents, puis votre frère, maintenant grâce à votre nom. Vous êtes mal placé pour parler de courage, vous ignorez la signification du mot

Tartinedefee   

Bad Romeo de Leisa Rayven

Look, Holt, about last night—”
“Yeah, about that,” he says while rubbing his eyes. “What the hell were you thinking, drinking that much? You could have gotten alcohol poisoning.”
“I was”—trying to be something I’m not—“trying to have a good time.”
“Did you have a good time projectile vomiting? Was that fun?”
I shake my head. “For a while I felt good. People were laughing.”
“That’s because you were shitfaced and rubbing yourself on every man in the room.”
“Not every man,” I say defensively. “Only Connor. And … you.”
“Yeah, well, that’s enough,” he mutters. “What’s up with you and Connor, anyway? One minute you’re kissing him, and the next you’re all over me.”
“I didn’t kiss Connor. He kissed me.”
“Semantics.”
“And it was barely a kiss, anyway.”
“So, I guess you’re a horny drunk.”
“I wasn’t horny,” I say indignantly.
Oh God, I was so horny.
“Well, it certainly felt like it from where I was sitting.”
“I was … well … you were there and I was … uh …”
“Horny?”
“Drunk, and that’s why it happened. No other reason. Normally, I wouldn’t do that. To you of all people.”
“Because you hate me.”
“Exactly.”
“But you still want me.”
“What?! No!”
“Yes

Maybe Holt will let me touch his. I bet he has a very nice penis. I bet it’s glorious, like his stupid perfect face, and gorgeous eyes, and muscled body. I bet if he entered his penis in a competition, it would win “Best in Show” and he could walk around with a giant blue ribbon stuck to his crotch"

marissa a écrit:Aarhh j'aurais bien partagé des extraits drôles de ma lecture, Bad Romeo, mais ils sont assez tordus et je ne sais pas si je saurais les traduire comme il se doit :p