Teaser Tuesday #112

- Sait-elle que vous l'aimez à ce point? m'enquis-je doucement, me demandant comment Katherine pouvait renoncer à un si grand amour.
- Elle le sait, répondit-il d'une voix tendue.
- Je suis désolée. Elle vous aime.
- Pas assez, s'écria-t-il avec désespoir. Elle ne m'aime pas assez pour m'accepter coûte que coûte.
- Non, déclarai-je fermement en me levant et me mettant à arpenter le salon. Peut-être ne le sait-elle pas. Peut-être ne le lui avez-vous pas crié du haut des arbres. Peut-être n'avez-vous pas assiégé la prison dans laquelle elle a décidé de se cloîtrer. Peut-être ne lui avez-vous pas montré la profondeur de votre amour. Peut-être vous soumettez-vous à ce destin en lequel elle croit, de sorte qu'elle ne voit pas d'autre avenir possible.

- Être courageux, ça ne signifie pas ne pas avoir peur que surviennent des malheurs. Être courageux, c'est avoir peur, mais avoir quand même le courage de vivre.

" Curieux personnage, se dit-elle en le regardant s'éloigner. Il est de ceux qu'il faut découvrir couche après couche, comme un oignon, avant d'en cerner la véritable personnalité.

 Encore faut-il que cet oignon ne me fasse pas trop pleurer ....":

Je vous met ce premier extrait se passant en début d'histoire entre Janet et Ewen, l'une de leur nombreuses joutes verbales  

Tous deux sont sur un cheval, elle placée devant lui, et c'est à contrecoeur que la fière jeune femme se laisse escorter par ce guerrier... 

Elle leva fièrement le menton et rétorqua :

— Toutes les femmes ne désirent pas être dorlotées et protégées. Certaines d’entre nous savent très bien se débrouiller seules.

— Une langue acérée ne fait pas le poids face à une lame tranchante.

C’en était trop. Avant même d’y réfléchir, elle se pencha légèrement, sortit le sgian-dubh du fourreau attaché à sa jambe, juste au-dessus de sa botte, et le pressa à l’intérieur de la cuisse de Lamont.

— Dans ce cas, c’est une bonne chose que je sache manier les deux, déclara-t-elle.

Un petit dernier, petit moment qui touche la romantique qui sommeille en moi 

Un Highlander ( viril et beau évidemment on s'en doute ), un refuge en pleine montagne, et une femme * chanceuse * 

Lorsque la silhouette du refuge de berger se découpa à l’horizon, il avait atteint au moins l’un de ses objectifs : Janet était à bout de forces. Après qu’il eut déblayé les débris laissés par les occupants précédents, moutons et chiens, et étalé son plaid sur le sol, elle s’étendit dessus et s’endormit aussitôt.

Sa vertu et l’honneur d’Ewen étaient saufs.

Pour le moment.

Quand il revint dans la petite maison quelques heures plus tard et s’allongea à son côté, elle se blottit instinctivement contre lui. Il sentit une masse lourde et dure se loger dans sa poitrine. Le poids de la fatalité ? L’inéluctabilité du destin ? Rien ne lui avait jamais semblé plus parfait. Seuls dans la montagne, réfugiés dans un abri pour moutons alors qu’ils étaient traqués par des Anglais, il ne s’était jamais senti aussi heureux.

Il glissa un bras autour de sa taille, cala confortablement ses fesses contre ses hanches et enfouit son visage dans sa chevelure soyeuse. Il savoura chaque instant de cette nuit, serrant contre lui la femme qui n’était pas à lui et qui, pourtant, lui convenait si bien.

« I feel him tilt his face up to look at me, but my eyes are still closed. I squeeze them a little tighter. I don’t know why. I don’t know anything right now. I just know Miles.

And right now, I think Miles wants to kiss me.

And right now, I’m pretty damn sure I want to kiss Miles.

His hand slowly trails all the way up my back until he’s touching the back of my neck. I feel like his hand has left marks on every single part of me he’s touched. His fingers are at the base of my neck, and his mouth is no more than half an inch from my jaw. So close I can’t distinguish if it’s his lips or his breaths that are feathering my skin.

I feel like I’m about to die, and there isn’t a damn thing in that first-aid kit that could save me.

He tightens his grip on my neck . . . and then he kills me.

Or he kisses me. I can’t tell which, since I’m pretty sure they would feel the same. His lips against mine feel like everything. Like living and dying and being reborn, all at the same time.

Good Lord. He’s kissing me. »

« It’s not that I don’t like you, Tate.” He sighs heavily and runs his hands through his hair, gripping the back of his neck. “I just don’t want to like you. I don’t want to like anyone. I don’t want to date anyone. I don’t want to love anyone. I just . . .” He folds his arms back across his chest and looks down at the floor.

“You just what?” I ask, urging him to finish that sentence. His eyes slowly lift back to mine, and it takes all I have to stay seated on this counter with the way he’s looking at me right now—like I’m Thanksgiving dinner.

“I’m attracted to you, Tate,” he says, his voice low. “I want you, but I want you without any of that other stuff. »

Laenic a écrit:Quelques extraits d'Ugly Love de Coolleen Hoover que je savoure... 

Le premier baiser de Tate et Miles 

« I feel him tilt his face up to look at me, but my eyes are still closed. I squeeze them a little tighter. I don’t know why. I don’t know anything right now. I just know Miles.

And right now, I think Miles wants to kiss me.

And right now, I’m pretty damn sure I want to kiss Miles.

His hand slowly trails all the way up my back until he’s touching the back of my neck. I feel like his hand has left marks on every single part of me he’s touched. His fingers are at the base of my neck, and his mouth is no more than half an inch from my jaw. So close I can’t distinguish if it’s his lips or his breaths that are feathering my skin.

I feel like I’m about to die, and there isn’t a damn thing in that first-aid kit that could save me.

He tightens his grip on my neck . . . and then he kills me.

Or he kisses me. I can’t tell which, since I’m pretty sure they would feel the same. His lips against mine feel like everything. Like living and dying and being reborn, all at the same time.

Good Lord. He’s kissing me. »

mais c'est pas si simple...

« It’s not that I don’t like you, Tate.” He sighs heavily and runs his hands through his hair, gripping the back of his neck. “I just don’t want to like you. I don’t want to like anyone. I don’t want to date anyone. I don’t want to love anyone. I just . . .” He folds his arms back across his chest and looks down at the floor.

“You just what?” I ask, urging him to finish that sentence. His eyes slowly lift back to mine, and it takes all I have to stay seated on this counter with the way he’s looking at me right now—like I’m Thanksgiving dinner.

“I’m attracted to you, Tate,” he says, his voice low. “I want you, but I want you without any of that other stuff. »

Attila a écrit:De mon côté j'ai lu: 

" Les Chevaliers des Highlands - T7: Le Chasseur - Monica McCarty "

Je vous met ce premier extrait se passant en début d'histoire entre Janet et Ewen, l'une de leur nombreuses joutes verbales  

Tous deux sont sur un cheval, elle placée devant lui, et c'est à contrecoeur que la fière jeune femme se laisse escorter par ce guerrier... 

Elle leva fièrement le menton et rétorqua :

— Toutes les femmes ne désirent pas être dorlotées et protégées. Certaines d’entre nous savent très bien se débrouiller seules.

— Une langue acérée ne fait pas le poids face à une lame tranchante.

C’en était trop. Avant même d’y réfléchir, elle se pencha légèrement, sortit le sgian-dubh du fourreau attaché à sa jambe, juste au-dessus de sa botte, et le pressa à l’intérieur de la cuisse de Lamont.

— Dans ce cas, c’est une bonne chose que je sache manier les deux, déclara-t-elle.

Un petit dernier, petit moment qui touche la romantique qui sommeille en moi 

Un Highlander ( viril et beau évidemment on s'en doute ), un refuge en pleine montagne, et une femme * chanceuse * 

Lorsque la silhouette du refuge de berger se découpa à l’horizon, il avait atteint au moins l’un de ses objectifs : Janet était à bout de forces. Après qu’il eut déblayé les débris laissés par les occupants précédents, moutons et chiens, et étalé son plaid sur le sol, elle s’étendit dessus et s’endormit aussitôt.

Sa vertu et l’honneur d’Ewen étaient saufs.

Pour le moment.

Quand il revint dans la petite maison quelques heures plus tard et s’allongea à son côté, elle se blottit instinctivement contre lui. Il sentit une masse lourde et dure se loger dans sa poitrine. Le poids de la fatalité ? L’inéluctabilité du destin ? Rien ne lui avait jamais semblé plus parfait. Seuls dans la montagne, réfugiés dans un abri pour moutons alors qu’ils étaient traqués par des Anglais, il ne s’était jamais senti aussi heureux.

Il glissa un bras autour de sa taille, cala confortablement ses fesses contre ses hanches et enfouit son visage dans sa chevelure soyeuse. Il savoura chaque instant de cette nuit, serrant contre lui la femme qui n’était pas à lui et qui, pourtant, lui convenait si bien.

Attila a écrit:Ah oui je te le conseille Chocolatine, mais non sans avoir lu au préalable les six tomes précédents évidemment  
Je me suis régalée même s'il n'est pas mon préféré de la série   
Bon et ça ne répond pas à ma question ça, t'en as lu toi du Colleen Hoover ??? 

Laenic a écrit:

Attila a écrit:Ah oui je te le conseille Chocolatine, mais non sans avoir lu au préalable les six tomes précédents évidemment  
Je me suis régalée même s'il n'est pas mon préféré de la série   
Bon et ça ne répond pas à ma question ça, t'en as lu toi du Colleen Hoover ??? 

Je te conseille vivement Ugly Love, j'y suis en plein et je le savoure... Il est parti pour être dans mon top de l'année... L'écriture de Colleen Hoover est agréable, fine et juste... C'est juste un plaisir de la lire ! Donc Fonce sur Ugly Love !

Un moment parmi d'autres qui m'a bien fait rire 

— Grégoire a vu l’Audi de Yann en venant.
Je me figeai, rougissant cette fois jusqu’à la racine des cheveux. Laura leva un sourcil, démontrant ainsi le ridicule de mon emportement. Je me tordis les mains, cherchant une explication rationnelle.
— Nous… changions de radio, soufflai-je, mortifiée.
— Je cite Grégoire : "Les vitres étaient pleines de buée, ambiance Jack et Rose dans Titanic." Il m’a même chanté du Céline Dion.    
— Il nous a vus ? chuchotai-je, avec l’envie furieuse de me planquer sous le lit.    
— Il a vu la voiture. Et j’ai vu vos visages à la porte et, crois-moi, Céline chantait derrière vous à tue-tête.