Si vous suivez cette série depuis le premier tome alors vous connaissez la dynamique entre Frannie et les hommes de la bande de Feagan. Elle, maternante ; eux, surprotecteurs. Une amitié à la vie à la mort, renforcée par les épreuves de ces enfants des rues.
Inévitablement, étant une femme indépendante, Frannie commence à se lasser de leur manège. Elle s’est construit un cocon confortable, quitte à devenir une souris grise, gagne bien sa vie en tant que comptable du Salon du Renard et ses projets philanthropiques aboutissent.
Mais lors du mariage de Catherine et Luke – puisque l’histoire se déroule en parallèle des tomes 1 et 2 – l’impensable se produit. Une rencontre chamboule son quotidien et ses attentes.
Le responsable de ce bouleversement n’est autre que Sterling, le frère de Catherine – oui un Duc ! Intriguant et un peu détestable, il semble tout faire pour éloigner ses proches de son chemin. Mais avec Frannie, le rapprochement semble inéluctable.
Entre eux, l’alchimie est palpable et ne s’estompe pas. Ce troisième tome est plus doux, comme pour palier aux souffrances passées de Frannie. Si une intrigue se dessine très vite, elle s’efface souvent face au couple formé par Frannie et Sterling. C’est un tome plus sensuel et calme que les précédents où l’auteure nous permet de savourer la tendresse et l’attraction entre ces deux personnages renfermés.
On y aborde également le thème des origines familiales, jusqu’à l’impact, sur un enfant, de l’attitude des personnes qui l’élèvent. Cela à travers plusieurs personnages qui émaillent le récit.
J’apprécie également dans cette série, de retrouver les pensées du personnage principal sous la forme d’un extrait de journal intime. Ces passages donnent une intimité et une tendresse au démarrage et à la fin du roman.
L’épilogue nous donne d’ailleurs un aperçu du vaste monde créé par Lorraine Heath. Petit rappel du guide généalogique ici ! Nous retrouverons donc Lady Grace Mabry, le Duc de Lovingdon et Drake Darling, dans la série Scandaleux gentlemen.
Le prochain tome concernera James Swindler, et c’est tant mieux !