La cité des songes - Tome 2 : Un trône de poussière de Georgia Caldera

L'armée des Damnés poursuit son implacable conquête des Tours et a porté un coup terrible au royaume de Givre. Pour Auréa et Rozarian, plongés dans une guerre sans merci, la menace du Dévoreur ajoute encore au chaos - et à l'angoisse. Si rien n'est fait pour abattre le colosse, le monde court à sa perte. L'aide de Rin est impérative, mais les dissensions semblent insurmontables. Sont-ils donc tous condamnés ? Cette si belle cité qui hante leur rêve commun n'est-elle qu'une chimère ? Pourtant, lorsque la dernière silhouette de leur songe s'adresse soudain à eux, une mince lueur d'espoir renaît...

Un trône de poussière est donc la suite et fin de la duologie "La cité des songes" de Georgia Caldera. Nous retrouvons Auréa et Rozarian, suite aux événements de la fin du premier tome, à savoir leur fuite après l'attaque de la Tour de Givre.

Nous découvrons enfin l'identité de la quatrième personne élue, et suivons bien évidemment le destin des trois autres qui ne cessent d'être entremêlés. J'avoue avoir eu du mal à me remettre dans l'histoire, peut-être aurais-je dû relire le premier tome, je ne sais pas. Mais ma lecture fut assez longue...

J'ai trouvé le rythme assez lent en fait, l'auteur s'attarde sur des introspections (qui en soit, ne me dérangent pas, mais pas au détriment du reste) et d'autres détails, qui, je trouvais, alourdissaient le rythme dans son ensemble . J'avais l'impression de ne pas avancer, et à l'inverse, j'aurais voulu que l'on s'attarde plus sur d'autres choses, comme le développement du personnage de Rin, un des personnages les plus intéressants selon moi. J'ai trouvé certaines de ses réflexions trop tardives et surtout qui arrivaient comme un cheveu sur la soupe. Quel dommage que Eladen, le nouveau personnage introduit, ne soit pas plus exploité aussi... On comprend bien son rôle, et le lien qui le relie aux trois autres, mais nous n'avons pas la chance de le connaître réellement.

J'ai aimé voir Rozarian endosser pleinement son rôle de meneur, c'est un roi qui aura la tête sur les épaules, et malgré tout ce qu'il a enduré, sait faire la part des choses et pardonner lorsqu'il le faut. C'est vraiment un chouette personnage !

Auréa a aussi une belle évolution au fil de la saga, elle prend les devant, veut agir pour le bien de tous. Ces deux-là ont réussi à se faire confiance, malgré tout, ils s'entraident, se complètent, s'épaulent et forment un joli couple leader.

Ce que je reproche un peu à cette histoire de manière générale, c'est l'univers annoncé qui se veut complexe, riche, mais où l'ensemble est trop peu développé, trop survolé à mon goût. Je pense que c'est ce qui m'a empêché de rentrer vraiment dedans... Je pourrais faire aussi la même remarque concernant les résolutions finales beaucoup trop rapides, sans parler de la bataille finale et de cette conclusion expédiées en quelques paragraphes, tout comme l'épilogue. Ce qui crée vraiment un fossé entre les enjeux de l'histoire, le destin des personnages et ce que je ressentais en lisant le tout... Comme je le disais, ma lecture fut un peu laborieuse, mais arrivée à la fin, j'étais en mode : hein ? Ça se finit comme ça ?

La plume de Georgia Caldera est, quant à elle, toujours aussi belle, avec un style qui n'appartient qu'à elle. Elle arrive à porter ses lecteurs dans n'importe quel univers et les fait voyager.

Après, mon avis reste mon avis... Je pense que cette duologie n'était pas pour moi, même si j'avais apprécié le premier tome. Il m'a manqué trop de choses dans cette suite pour y adhérer complètement.